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Schema decennal 2012 V2 _ - RTE

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11 janvier 2013Au-delà de 2020, les scénarios sont ouverts et les renforcements à mettre en œuvre dépendent de latrajectoire d’évolution du mix électrique retenue à l’issue du débat national sur la transition énergétique.En particulier, si des moyens de production se développent sur les côtes de Bretagne et de Normandie, ouau large, comme le potentiel hydrolien du Cotentin, l’électricité produite viendra réduire, en moyenne surl’année, le déficit que présente aujourd’hui la Bretagne. La construction d’interconnexions entre la Basse-Normandie et l’Angleterre permettra aussi de transporter les excédents vers les îles britanniques,importatrices – au moins transitoirement – à l’horizon 2020-2025.Toutefois, une baisse de la capacité de production nucléaire sur le val de Loire nécessitera de développer leréseau pour sécuriser l’alimentation de la région parisienne. La carte illustrant le scénario « nouveau mix »,(chapitre 4), montre des flux très importants entre Basse-Normandie et Région Parisienne, ainsi que vers leval de Loire et le nord. Plusieurs renforcements peuvent alors être envisagés, alternatifs oucomplémentaires selon l’ampleur du déséquilibre nord-sud introduit par rapport à la situation actuelle :• Si les moyens de production au sud de Paris sont demain similaires en capacité, localisation et envariabilité à ceux d’aujourd’hui, des changements de conducteurs de quelques axes anciensdu réseau de la couronne parisienne et sur l’axe la reliant à la Picardie, ou entre la Marne et l’Aubedoivent permettre de faire face aux plus grandes respirations du système électrique français eteuropéen. Un tel scénario s’apparente au scénario « consommation forte » - cf. § 4.2)• Si un déséquilibre s’instaure, un nouvel axe entre la Normandie et le sud parisien seraprobablement nécessaire pour sécuriser l’alimentation de l’Ile-de-France. Le niveau de déséquilibredéclenchant un tel renforcement est difficile à caractériser, au regard du nombre de facteurs quientre en compte. Pour fixer les idées, on peut considérer comme ordre de grandeur pour un telseuil 3 à 4 GW de production offshore supplémentaire en Basse-Normandie ; ou 3 à 4 GW deproduction en moins le long de la Loire. Un nouvel axe peut aussi répondre au besoin de croissancedu grand Paris entre Mantes et Rouen. Le tracé de ce nouvel axe dépend de la localisation desmoyens de production qui seront mis en œuvre en substitution ; sa capacité et la technologie àproposer (éventuellement plusieurs nouveaux ouvrages) sont fonctions du déséquilibre introduit parrapport à la situation actuelle.5.2.5 En conclusion : les besoins de secours mutuels interrégionaux augmenteront dans lesannées à venir, et ce d’autant plus que l’évolution du mix énergétique sera importanteSelon les choix de transition énergétique, la solidarité entre les territoires devra être plus ou moinsrenforcée. C’est l’enjeu principal du développement du réseau de transport d’électricité dans la décennie. Lasolidarité – ou en d’autres termes : les capacités de secours mutuel entre régions – devra être d’autant plusimportante que la production électrique sera soumise à des aléas plus grands. En la matière, la constitutiond’un mix diversifié est un facteur de diminution des risques. Une répartition homogène des unités deproduction sur l’ensemble du territoire national est aussi favorable. A contrario, la concentration de moyensde production dans une même région suppose un réseau capable de transporter d’éventuels excédents deproduction vers les régions consommatrices voisines, ou d’importer de ces régions l’électricité qui pourraitfaire défaut en cas d’absence de vent, d’avarie…Or compte tenu des gisements d’énergies renouvelables, on constate un étagement nord-sud de leurdéveloppement sur le territoire national : le potentiel de stockage hydraulique est pour l’essentiel dans lamoitié sud du pays ; l’éolien offshore se développe principalement dans la moitié nord du pays et lephotovoltaïque au sud ; l’essentiel de la production hydrolienne et éolienne offshore est attendue dans laManche.Un certain nombre de renforcements du réseau permettront d’ici 2020 d’accompagner les évolutions dusystème électrique, et notamment le développement des énergies renouvelables : Cotentin Maine, Oise-Vald’Oise, Avelin-Gavrelle-Mastaing, Lonny-Vesle-Seuil, la restructuration du réseau alsacien, au nord, etLyon-Montelimar et Midi-Provence, au sud, libèrent des capacités de secours mutuel interrégional.Entre 2020 et 2025, des développements éoliens et solaires différentiés, accentueront les mouvementsnord-sud plus amples et plus volatiles sur le réseau ancien du Massif Central et celui-ci devra être renforcéPage 79

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