11 janvier 20136.7 Région Normandie-Paris6.7.1 Contexte régionalSituation géographique et contexte environnemental :Le territoire de <strong>RTE</strong> Normandie-Paris s’étend sur une superficie de l’ordre de 48 000 km². Il couvre lesrégions administratives Ile-de-France, Haute-Normandie, Basse-Normandie et Picardie (limitée audépartement de l’Oise).Le territoire de la région est intégralement à basse altitude, mais est néanmoins concerné par le risquede pluie verglaçante. La bordure littorale (Haute-Normandie et Basse-Normandie), et la zone desboucles de la Seine sont des zones dans lesquelles il existe des risques climatiques liés aux vents defortes pressions. La zone littorale est par ailleurs concernée par des risques de pollution saline. Parailleurs, le territoire de Normandie Paris intègre dans leur totalité quatre parcs naturels régionaux(Marais du Cotentin et du Bessin, Oise-Pays de France, Vexin français, Haute-Vallée de Chevreuse) ettrois autres parcs (Gâtinais français, Perche et Normandie Maine), pour une partie seulement de leursuperficie.Contexte économique :De façon générale, <strong>RTE</strong> Normandie-Paris assure la desserte d’une centaine de clients industriels, desréseaux ferrés RATP et la SNCF, ainsi que des îles de Jersey et de Guernesey.La région Ile-de-France se caractérise par une densité urbaine très forte conduisant à une extrêmesensibilité aux incidents affectant le réseau, notamment pour Paris intra muros. Le pôle économique deLa Défense constitue pour sa part une zone nécessitant un niveau élevé de qualité de fourniture. LaHaute-Normandie est une région à la fois rurale (Eure) et industrielle (Seine Maritime), surtout sur sapartie nord. L’activité industrielle est portée par l’activité portuaire, la pétrochimie et les technologiesde pointe.En Basse-Normandie, le nord du Cotentin et la région de Caen sont industrialisés, mais le reste de larégion est plus rural ou tourné vers le tourisme, notamment pour la frange littorale. L’Oise bénéficiepour sa part du développement de l’Ile-de-France tant en termes démographiques qu’économiques etindustriels.Le taux de croissance annuel moyen prévu de la consommation de <strong>RTE</strong> Normandie Paris est de 0,8%par an sur la période <strong>2012</strong>-2017 (0,5% par an au-delà). Néanmoins, des disparités sont observéessuivant les régions : Ile-de-France 0,7 % / an, Haute-Normandie 1,4% / an, Basse-Normandie 0,6% / an, Picardie (Oise uniquement pour la partie située sur le territoire de <strong>RTE</strong> Normandie Paris) 0,6% / an.La région Normandie-Paris reste globalement importatrice d’énergie. En particulier, l’Ile-de-Franceimporte environ 85% de l’énergie qu’elle consomme. Celle-ci provient en grande partie des sites deproduction nucléaire situés en Haute Normandie et Basse Normandie (sites de Flamanville, Paluel etPenly). L’avenir des centrales thermiques classiques est pour sa part fortement lié à la mise en œuvrede la directive européenne GIC, qui conduira au déclassement des groupes et à leur substitutionéventuelle par des turbines à combustion (TAC), notamment en région parisienne (Ces TAC ontvocation cependant à ne fonctionner qu’à la pointe, soit quelques dizaines ou centaines d’heures paran, bien moins que les groupes qu’elles remplacent).Page 174
11 janvier 2013Flux électriques :Normandie Paris 2010 2011Consommation (soutirage depuis le RPT, en TWh) 108,3 100,3Distributeurs 93,4 85,9Industriels 12,7 12,5Pompage et auxiliaires 0,5 0,33Pertes 1,69 1,56Production (injection vers le RPT, en TWh) 76,1 83,1Nucléaire 65,9 74,8Thermique classique 10,2 8,2Hydraulique 0,012 0,011Eolien 0,0 0,0Réseaux distributeurs 0,06 0.08Solde (Production – Consommation, en TWh) - 32,2 - 17,2Puissance consommée à la pointe 21 908 MW 21 492 MWPuissance produite à la pointe 15 358 MW 13 454 MWLe tableau ci-dessus présente les flux depuis et vers le réseau de transport d’électricité, c’est à dire àl’interface du réseau de transport et des réseaux de distribution. La majorité des groupes de productiond’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables étant raccordée directement sur les réseauxde distribution, le tableau de flux n’est donc pas représentatif de l’énergie d’origine renouvelableréellement produite sur l’ensemble du territoire de la région <strong>RTE</strong>. A titre d’information, vous trouverezci-dessous un tableau présentant l’évolution de cette production, en puissance installée et en énergieproduite, entre 2007 et 2011.Evolution du parc de production d’électricité issue de sources d’énergies renouvelables :Puissance installée (en MW)Énergie produite (en GWh)2007 2008 2009 2010 2011 2007 2008 2009 2010 2011Eolien 132 200 315 368 459 223 331 542 640 855Photovoltaïque 1 1 7 38 112 0 1 4 20 99Hydraulique 60 60 60 63 63 218 210 192 188 157Autres sources 382 385 386 435 455 1 423 1 537 1 477 1 513 1 645Page 175