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Algorithmes de calcul formel - Free

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connaitre le nombre <strong>de</strong> racines réelles d’un polynôme dans un intervalle. Ceci esttrè utile pour par exemple simplifier <strong>de</strong>s valeurs absolues <strong>de</strong> polynômes dans unintervalle.On définit donc la suite <strong>de</strong> polynômes A 0 = P, A 1 = P ′ , ..., A k , 0 par :A i = A i+1 Q i+2 − A i+2 (8)avec A k , le <strong>de</strong>rnier reste non nul, un polynôme constant puisque P n’a pas <strong>de</strong>racine multiple. On utilise plutot l’algorithme du sous-résultant que l’algorithmed’Eucli<strong>de</strong>, il faut alors s’assurer que les signes <strong>de</strong> A i et A i+2 sont opposés lorsqueA i+1 s’annule quitte à changer le signe <strong>de</strong> A i+2 en fonction du signe du coefficientdominant <strong>de</strong> A i+1 , <strong>de</strong> la parité <strong>de</strong> la différence <strong>de</strong>s <strong>de</strong>grés et du signe du coefficientgh 1−δ .On définit s(a) comme étant le nombre <strong>de</strong> changements <strong>de</strong> signes <strong>de</strong> la suiteA i (a) en ignorant les 0. Alors le nombre <strong>de</strong> racines réelles <strong>de</strong> A 0 = P sur l’intervalle]a, b] est égal à s(a) − s(b).PreuveOn considére la suite <strong>de</strong>s signes en un point : elle ne peut contenir <strong>de</strong>ux 0 successifs(sinon toute la suite vaudrait 0 en ce point en appliquant (8), or A k est constant nonnul). Elle ne peut pas non plus contenir +,0,+ ni -,0,- à cause <strong>de</strong> la convention <strong>de</strong>signe sur les restes <strong>de</strong> (8). Donc une racine b <strong>de</strong> A i pour 0 < i < k, n’influe passur la valeur <strong>de</strong> s au voisinage <strong>de</strong> b (il y a toujours un changement <strong>de</strong> signe entreles positions i − 1 et i + 1). Comme A k est constant, seules les racines <strong>de</strong> A 0 = Psont susceptibles <strong>de</strong> faire varier s. Comme A 1 = P ′ , le sens <strong>de</strong> variations <strong>de</strong> A 0 auvoisinage d’une racine <strong>de</strong> A 0 est déterminé par le signe <strong>de</strong> A 1 , donc les possibilitéssont -,+ vers +,+ ou +,- vers -,-, ce qui diminue s d’une unité.7 Exercices (PGCD, résultant, ...)7.1 InstructionsLes instructions arithmétiques sont en général dans la librairie standard. Ellessont dans les menus Math->Integer et Alg->Polynomes/Arit.polynomiale <strong>de</strong> Xcas.Certaines <strong>de</strong> ces instructions sont dans la librairie numtheory (en maple) ounumlib (en MuPAD) (utilisez ?numtheory ou ?numlib pour avoir la liste <strong>de</strong>sfonctions <strong>de</strong> ces librairies), pour éviter <strong>de</strong> taper numlib:: ou numtheory:: àchaque fois, on peut lancer en maple la comman<strong>de</strong> with(numtheory); ou enMuPAD export(numlib);.7.1.1 Entiers– chrem (en MuPAD numlib::ichrem) : restes chinois (entier)– divisors (en maple numtheory::divisors, en MuPAD numlib::divisors) :liste <strong>de</strong>s diviseurs d’un entier– gcd, lcm : PGCD et PPCM– igc<strong>de</strong>x : Bézout pour <strong>de</strong>s entiers– iquo et irem quotient et reste <strong>de</strong> la division euclidienne <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux entiers– isprime test <strong>de</strong> primalité. En maple et MuPAD, il s’agit d’un test <strong>de</strong>pseudo-primalité. En Xcas, utiliser is_pseudoprime pour effectuer untest plus rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> pseudo-primalité.39

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