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Algorithmes de calcul formel - Free

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qu’on réduit par les opérations 2C 2 + C 1 → C 2 et 2C 3 − C 1 → C 3 en :⎛ ⎞2 0 0⎝ −1 1 1 ⎠1 1 1Puis on effectue C 3 − C 2 → C 3 et la <strong>de</strong>uxième colonne nous donne le <strong>de</strong>uxièmecycle <strong>de</strong> Jordan, réduit ici à un seul vecteur propre (0, 1, 1).10.2.9 Le polynôme minimal par Fad<strong>de</strong>evOn vérifie aisément que le <strong>de</strong>gré du facteur (λ−λ i ) dans le polynôme minimal<strong>de</strong> A est égal à n i − k où k est le plus grand entier tel que :∀j < k, B (j) (λ i ) = 010.2.10 Formes normales rationnellesOn se place ici dans une problématique différente : trouver une matrice semblablela plus simple possible sans avoir à introduire d’extension algébrique pourfactoriser le polynôme caractéristique. Quitte à “compléter” plus tard la factorisationet la jordanisation à partir <strong>de</strong> la forme simplifiée. Il existe diverses formesassociées à une matrice et plusieurs algorithmes permettant <strong>de</strong> les relier entre elles,forme <strong>de</strong> Smith, <strong>de</strong> Frobenius, forme normale <strong>de</strong> Jordan rationnelle.On va présenter une métho<strong>de</strong> directe <strong>de</strong> <strong>calcul</strong> d’une forme normale contenantle maximum <strong>de</strong> zéros (dont la forme dite normale <strong>de</strong> Jordan rationnelle peut sedéduire) en utilisant le même algorithme que pour la forme normale <strong>de</strong> Jordan.Soit Q(λ) = q 0 + ... + q d λ d un facteur irréductible <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré d et <strong>de</strong> multiplicité qdu polynôme caractéristique P . Il s’agit <strong>de</strong> construire un sous-espace <strong>de</strong> dimensiondq formé <strong>de</strong> “cycles <strong>de</strong> Jordan rationnels”. On part toujours <strong>de</strong> la relation (λI −A) ∑ k≤n−1 B kλ k = P(λ)I. On observe que Q(λ)I − Q(A) est divisible par(λI − A) donc il existe une matrice M(λ) telle que :(Q(λ)I − Q(A))( ∑B k λ k ) = Q(λ) q M(λ)k≤n−1On observe aussi que Q a pour coefficient dominant 1 puisqu’il divise P , on peutdonc effectuer <strong>de</strong>s divisions euclidiennes <strong>de</strong> polynômes donc <strong>de</strong> polynômes à coefficientsmatriciels par Q sans avoir à diviser <strong>de</strong>s coefficients. Ce qui nous permet<strong>de</strong> décomposer B(λ) = ∑ k≤n−1 B kλ k en puissances croissantes <strong>de</strong> Q :B(λ) = ∑ kC k (λ)Q(λ) k ,<strong>de</strong>g(C k ) < qOn remplace et on écrit que les coefficients <strong>de</strong>s puissances inférieures à q <strong>de</strong> Qsont nulles (la k-ième étant non nulle car M(λ) n’est pas divisible par Q pour lesmêmes raisons que pour la forme normale <strong>de</strong> Jordan). On a donc les relations :Q(A)C 0 = 0, C k = Q(A)C k+1ce qui donne une colonne <strong>de</strong> matrice C q−1 → C q−2 ... → C 0 → 0 qui sont imagesl’une <strong>de</strong> l’autre en appliquant Q(A). On peut alors faire l’algorithme <strong>de</strong> réduction90

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