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ou non, comme la chambre d’amis, la cave, la buanderie, <strong>le</strong> débarras, etc.La transion entre <strong>le</strong> privé et ces espaces se fait par la circulaon centra<strong>le</strong>du bâment. On <strong>le</strong> voit, <strong>le</strong>s espaces communs varient, allant d’un partagede foncons non quodiennes (fêtes, cours, concerts, etc.), à des espacestechniques (é<strong>le</strong>ctricité, chauffage, etc.) ou encore à des foncons plusquodiennes (buanderie, bibliothèque, chambres d’amis, etc.). Les espacesde transion varient tout autant, selon <strong>le</strong> type d’espaces partagés.• Une dynamique pour une économie énergéqueL’économie de l’énergie et des ressources est capita<strong>le</strong>. Pour ceeéconomie, un minimum de connaissances doit être acquis. Par l’échange et<strong>le</strong> partage de ses propres connaissances, <strong>le</strong> message peut circu<strong>le</strong>r. Selon uneétude de Françoise Beraux « Socio-technical factors influencing residena<strong>le</strong>nergy consumpon » commentée dans l’arc<strong>le</strong> « Economiser l’énergie : ony croit mais on n’agit pas » 82 une personne sur sept fait <strong>le</strong> lien évident entre<strong>le</strong>s diminuons énergéques et <strong>le</strong>s économies financières. On remarque que<strong>le</strong>s changements réel<strong>le</strong>ment visib<strong>le</strong>s de comportements et des habitudesdans <strong>le</strong> bâment sont trop rares. Sur 49 habitaons ayant accompli uneétude d’audit énergéque et ayant donc reçu des conseils pour améliorer <strong>le</strong>bâment énergéquement, seu<strong>le</strong>ment 11% de ces conseils ont réel<strong>le</strong>mentété réalisés. L’étude avance plusieurs freins possib<strong>le</strong> à la faisabilité desconseils ou toute autre acon: « La pression socia<strong>le</strong> à consommer, la volontéde confort et la peur de ne plus l’avoir ou de <strong>le</strong> remere en queson, <strong>le</strong>srounes et habitudes, <strong>le</strong> senment d’impuissance, l’aspect technique ouencore un faib<strong>le</strong> revenu. » 83 Un de ces freins suffit pour bloquer toute aconde changement ou d’amélioraon dans l’habitat. Un habitant isolé auraéga<strong>le</strong>ment beaucoup plus de mal à maintenir sa volonté d’un changementdans son logement. Seul, l’individu se démove rapidement. Dans un82 B O, Economiser l’énergie : on y croit mais on n’agit pas, 7 avril 2007sur www.developpementdurab<strong>le</strong>.be83 B O, Economiser l’énergie : on y croit mais on n’agit pas, 7 avril 2007sur www.developpementdurab<strong>le</strong>.begroupe, au contraire, il s’implique dans un partage de mêmes intérêts.Dans ces démarches écologiques, on remarque qu’un Européen surtrois (soit environs 30%) 84 opte plus faci<strong>le</strong>ment et préférenel<strong>le</strong>ment pourun recyclage et une geson de ses déchets. On peut mere cee stasqueen parallè<strong>le</strong> aux projets étudiés. Dans ceux-ci, <strong>le</strong> recyclage et la geson desdéchets sont, en effet, récurrents. Tous <strong>le</strong>s habitants adoptent sans contrainteces acvités, col<strong>le</strong>cvement pour la plupart, plus individuel<strong>le</strong>ment pour larue Fin (3). La geson de l’eau prend éga<strong>le</strong>ment une place importante. Lestechniques d’eau chaude sanitaire ou de chauffage varient dans <strong>le</strong>s projets,avec des systèmes plus ou moins comp<strong>le</strong>xes.Cet intérêt pour la technique varie dans <strong>le</strong>s projets. Une réf<strong>le</strong>xions’opère sur la consommaon tant quantave que qualitave. Que ce soitpar des nouvel<strong>le</strong>s techniques de construcon, de nouveaux équipements dechauffage ou par la mutualisaon et <strong>le</strong> partage, <strong>le</strong>s habitants diminuent avecplus ou moins d’intensité <strong>le</strong>ur empreinte écologique. Certains optent pour<strong>le</strong> «low tech» afin de favoriser <strong>le</strong>s liens sociaux. Les projets de Wavreil<strong>le</strong>(1), surtout, et d’Ognies (4) témoignent de cee volonté. A l’opposé,certains projets proposent des techniques très développées. Les projets dela rue Fin (3), Globe (5), Brutopia (6) et Biplan (7) sont des projets passifs,et inévitab<strong>le</strong>ment, semb<strong>le</strong>-t-il, où la technique est fortement présente. Leprojet de Virginal (2) se différencie des autres par un intérêt énergéqueplus faib<strong>le</strong>, une absence de la technique mais éga<strong>le</strong>ment d’architecturebioclimaque. Le projet de Sart Saint-Nicolas, bien que ne soutenant pasune démarche écologique, innovait déjà en 1970 par une isolaon de 15 cmdans <strong>le</strong>s parois extérieures.• La mutualisaon et <strong>le</strong> partage de biensLa mutualisaon par la mise en commun d’espaces et d’équipements84 L L E, Le Développement durab<strong>le</strong> vu par <strong>le</strong>s européens : tendances(et idées reçues), 12 juil<strong>le</strong>t 2010 sur hp://www.developpementdurab<strong>le</strong>.be4.95

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