Echappement

François Verbist retrouve dans le
TCR des courses disputées.
Jean-Karl Vernay a vite été séduit
par le TCR.
des Audi RS3 LMS TCR, dont
celle de Stefano Comini le
tenant du titre dans la série
internationale, François Verbist
se réjouit d’avoir misé sur ce
championnat : « Les budgets
sont vraiment raisonnables et
les constructeurs ont fait en
sorte d’utiliser un maximum
de pièces de séries et des
consommables qui ne sont pas
excessifs. A titre d’exemple, un
pare-chocs en GT3 revient à
5 000 €, là il vous coûte 1 500.
Vous pouvez avoir une équipe
professionnelle ou être un
pilote qui vient seul avec son
propre mécanicien, tous auront
les mêmes chances sur la piste.
Le TCR redonne les sensations
que j’ai connues quand je
suivais le supertourisme
français dans les années 90
avec des courses palpitantes et
un top 10 souvent regroupé en
moins de deux secondes. »
Un avis partagé par Alain
Georges, directeur de DG
Sport présent en TCR
International avec l’Opel Astra :
« Les constructeurs sont
demandeurs pour être
représentés par des teams
privés qui exploitent leurs
modèles sur des séries
nationales et internationales.
Aujourd’hui, nous ne pouvons
plus faire des dépenses de fous,
le TCR répond à ces attentes.
Pour les équipes, nous mettons
en avant notre valeur ajoutée,
sur le travail, le sérieux,
l’entretien et la différence que
nous allons faire sur les set-up
dans une fenêtre limitée. »
a la bagarre
Avec une balance de
performance qui prend en
compte le poids, une limitation
de la puissance moteur et de la
hauteur de caisse, les pilotes
sont poussés dans leurs
derniers retranchements pour
se distinguer. Deuxième du
TCR International Series l’an
passé pour ses débuts au volant
d’une berline, Jean-Karl
Vernay ne regrette pas sa
transition de la monoplace vers
le « touring car » : « Les
caisses sont géniales, c’est une
vraie compétition et vous devez
travailler pour faire des écarts.
Ici, c’est nettement moins cher
qu’en WTCC. Bien sûr, les
t
Echappement 85