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a la physique de l'information - Lisa - Université d'Angers

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linéaire, même dynamique, quelle que soit sa complexité et son ordre, <strong>la</strong>isse le rapport signal<br />

sur bruit inchangé [49]. En revanche, rien n’est connu a priori sur <strong>la</strong> transformation du rapport<br />

signal sur bruit si on considère <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>s filtres non linéaires.<br />

Afin <strong>de</strong> restreindre le champ d’investigation (par définition infini avec les non–propriétés comme<br />

le non linéaire) j’ai choisi d’étudier <strong>de</strong>s filtres non linéaires à base <strong>de</strong> simples composants non<br />

linéaires et facilement imp<strong>la</strong>ntable en électronique. Un <strong>de</strong>uxième choix méthodologique a été<br />

<strong>de</strong> choisir <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse <strong>de</strong>s composants sans mémoire à caractéristique entrée–sortie statique comme<br />

celle que j’avais étudié pour les effets <strong>de</strong> bruits. Ces composants sont particulièrement adaptés<br />

dans ce contexte puisque leur comportement est indépendant <strong>de</strong> <strong>la</strong> fréquence du signal d’entrée.<br />

Ainsi, si une transformation utile du rapport signal sur bruit est obtenue par un composant à<br />

caractéristique statique le bénéfice <strong>de</strong> cette transformation est garanti indépen<strong>de</strong>mment <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

fréquence νs du signal harmonique d’entrée 2 . Le calcul du rapport signal sur bruit <strong>de</strong> l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s non-linéarités statiques peut être mené <strong>de</strong> façon unifié [29] dans le cadre théorique suivant.<br />

On considère un mé<strong>la</strong>nge signal–bruit additif x(t) = s(t)+ξ(t), où le signal utile s(t) est constitué<br />

d’une seule composante harmonique s(t) = A cos(2πνst + ϕ),et ξ(t) un bruit b<strong>la</strong>nc stationnaire<br />

<strong>de</strong> fonction <strong>de</strong> répartition Fξ(u) et <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> probabilité fξ(u) = dFξ(u)/du. Le bruit ξ(t)<br />

est un bruit subit sur lequel nous ne souhaitons pas influer volontairement. Ce mé<strong>la</strong>nge x(t) est<br />

appliqué en entrée d’un système non linéaire sans mémoire [9] <strong>de</strong> caractéristique entrée–sortie<br />

g(·) produisant <strong>la</strong> sortie<br />

y(t) = g[s(t) + ξ(t)] . (3.9)<br />

Dans cette situation, x(t) et y(t) sont <strong>de</strong>s signaux aléatoires cyclostationnaires [108] <strong>de</strong> pério<strong>de</strong><br />

Ts = 1/νs, dont les spectres <strong>de</strong> puissance sont une raie spectrale νs émergeant d’un fond <strong>de</strong> bruit<br />

<strong>la</strong>rge ban<strong>de</strong>. Le rapport signal sur bruit peut alors s’exprimer comme<br />

<br />

〈E[y(t)] exp(−ı2πt/Ts)〉<br />

Rout =<br />

2 . (3.10)<br />

〈var[y(t)]〉∆t∆B<br />

avec l’espérance <strong>de</strong> sortie E[y(t)]<br />

où <strong>la</strong> moyenne temporelle s’écrit<br />

Y 1 =<br />

<br />

E[y(t)] exp − ı 2π<br />

<br />

t<br />

Ts<br />

<br />

〈...〉 = 1<br />

Ts<br />

Ts<br />

0<br />

, (3.11)<br />

... dt . (3.12)<br />

et <strong>la</strong> variance instationnaire à l’instant t var[y(t)] = E[y 2 (t)] − E[y(t)] 2 qui fait intervenir<br />

et<br />

E[y(t)] =<br />

E[y 2 (t)] =<br />

+∞<br />

−∞<br />

+∞<br />

−∞<br />

g(u)fξ[u − s(t)]du , (3.13)<br />

g 2 (u)fξ[u − s(t)]du . (3.14)<br />

2 Cette indépendance vis à vis <strong>de</strong> <strong>la</strong> fréquence avec <strong>de</strong>s composants statiques est vrai tant que l’hypothèse<br />

d’un bruit <strong>physique</strong> modélisable par un modèle <strong>de</strong> type bruit b<strong>la</strong>nc est vali<strong>de</strong>, c’est à dire tant que <strong>la</strong> durée<br />

<strong>de</strong> corre<strong>la</strong>tion du bruit <strong>physique</strong> est petite <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> Ts = 1/νs et tout autre temps caractéristique du<br />

processus. Si l’hypothèse <strong>de</strong> bruit b<strong>la</strong>nc n’est plus vali<strong>de</strong>, l’amplification du gain en rapport signal sur bruit peut<br />

encore se produire mais <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription théorique d’un tel gain sort du cadre <strong>de</strong> validité <strong>de</strong> l’ Éq. (3.16) et est a<br />

priori plus compliqué à mener. D’autres limitations naturelles en fréquence peuvent se produire en pratique avec<br />

les limitations <strong>physique</strong>s <strong>de</strong>s composants qui présentent tous une fréquence <strong>de</strong> coupure.<br />

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