Le groupe businessCertains cadres du MPLA, tout en maintenant leurs liens avec le MPLA, ont su« jouer l’évolution du système » et profiter directement ou indirectement de la mannepétrolière. Ils sont présents dans l’importation, le transport. On citera des personnalitéscomme A. de Mosquito ou M. Javier.Les associations industriellesLa SONANGOLLa Chambre de commerce et d’industrie d’Angola (CCIA), fondée en 1988 etprésidée par António João dos Santos, compte aujourd’hui plus de 500 entreprises etorganisations affiliées. Elle a pour objectif de promouvoir l’activité économique etd’établir et développer les relations de coopération avec les entreprises commerciales etindustrielles, ainsi que les organisations économiques à caractère non gouvernemental touten offrant un appui technique et juridique à ses membres. Il existe aussi une Associationindustrielle d’Angola (AIA) pour la promotion et le développement de l’industrie, présidéepar José Ludovico Severino de Vasconcelos. L’ « angolanisation » et le « local content »imposés par la loi, devraient permettre à ces groupes de jouer un rôle plus influent.Fondée en 1976, la compagnie pétrolière angolaise, contrôlée à 100 pour cent parl’Etat, est depuis 1978 le seul concessionnaire du pétrole angolais. Les compagnies etmultinationales étrangères doivent former des joint-ventures avec la Sonangol. Grâce à lamanne pétrolière, Sonangol est devenue une compagnie de portée et d’influenceinternationale, possédant plus d’une trentaine de filiales dans des secteurs aussi divers quel’industrie, les transports, les télécommunications ou la banque. Manuel Vicente, leprésident et directeur de la société est l’un des personnagesles plus puissants et influents du pays. Il a su placer ou maintenir des hommes de confianceaux postes-clés : Carlos Saturnino aux Affaires nouvelles, José Lemos aux Finances, JosePaiva comme directeur de la Sonangol Ltd. (Londres). Il entretient d’étroites relations avecle Ministre du Pétrole, Desiderio Costa, un fidèle de longue date de José Eduardo dosSantos. 124Comme dans toute organisation, la Sonangol comporte plusieurs groupes d’intérêts.Celui de Sianga Abilio, directeur de l’exploration-production, doit être également pris enconsidération. Originaire de la province du Zaïre, il possède de bonnes connections au seinde Futungu et du MPLA. On suppose que le président Dos Santos est à même d’utiliser larivalité entre Vicente et Abilio, comme il le fait avec les responsables des différentsservices de sécurité.La Sonangol contrôle étroitement le secteur du pétrole angolais par le biais desassociations dans le secteur exploration-production ; le trading avec les structures deLondres, Houston et Singapour ; les joint-ventures qu’elle passe avec les différents soustraitants.Sur le plan financier, elle joue un rôle fondamental en gageant la plupart des prêtsqui sont accordés à l’Angola.Les généraux des Forces armées angolaises (FAA)L’Angola est une puissance militaire régionale ; bien que les effectifs aient été réduitsdepuis la fin du conflit, les FAA comptaient encore 120 000 hommes en 2004. Lesgénéraux, qu’ils soient en activité ou à la retraite, jouent un rôle actif dans l’économie,participant dans le secteur de l’extraction de diamants ainsi que dans des compagnies desécurité. Ils entretiennent des relations étroites avec l’ancienne puissance coloniale qui lesa formés et qui s’appui ainsi sur un réseau de relations politiques et techniques.124 Manuel Vicente est également Vice-président de la Fondation Eduardo Dos Santos148
Les généraux angolais sont présents dans les affaires, notamment très influents dansle secteur du diamant dont ils assurent la sécurité. Celui-ci rapporte environ 700 millionsUSD par an à l’Etat angolais. Les partenaires étrangers (la Russie, le Brésil, Israël et lePortugal) opérant dans ce domaine, coopèrent également avec les FAA. Les généraux sontaussi très actifs dans les sociétés de sécurité, dont aux dires de certains observateurs, lepersonnel est mieux payé et mieux équipé que dans l’armée.L’EgliseL’Eglise angolaise a activement participé aux campagnes de la société civile enfaveur de la fin du conflit et occupe une place importante dans le paysage médiatiqueangolais grâce a Radio Ecclesia et le journal et site web Apostolado fournissant ainsi uneinformation plus impartiale que les médias officiels. Jugée trop critique, Radio Ecclesia ,s’est vue refusée par le gouvernement l’autorisation d’émettre en ondes courtes ce qui luiaurait permis, outre la couverture de la capitale, d’atteindre les provinces. Francisco daMata Mourisca, qui préside le mouvement « Pro Pace » a annoncé que l’Eglise Catholiquecontribuera à la sensibilisation de la société pour sa participation active aux prochainesélections prévues en 2006.Le prolétariat de LuandaLes paysansLors des affrontements de la guerre civile, de nombreux Angolais ont fui les combatsqui ravageaient l’arrière pays en se réfugiant dans la capitale. Ce flux de réfugiés est lacause de l’explosion de la population Luandaise (passant ainsi de 500 000 à plus de 3millions d’habitants en 30 ans). Malheureusement, la majeure partie des habitants deLuanda aujourd’hui sont confrontés au chômage ou vivent de petits emplois leur rapportantde maigres revenus (moins d’un Euro par jour). Cette population se voit obligée desurvivre dans des bidonvilles (les musseques) surpeuplés, s’étendant sur des dizaines dekilomètres au nord vers Cacuaco, à l’est vers Viana, au sud vers Samba, Morro Bento etFutungo.L’agriculture de subsistance constitue la principale source de revenus pour 85 pourcent de la population. Lorsque l’on évoque le potentiel de l’Angola, on songe en premierlieu à l’agriculture, qui, si les conditions étaient réunies, offrirait de meilleures perspectivesque le Zimbabwe (d’avant la politique récente de Robert Mugabe), traditionnel grenierd’Afrique australe. Sous la période coloniale, l’Angola était non seulement exportateur dedenrées, mais était aussi parvenu à l’autosuffisance alimentaire. En 1974, le pays était lequatrième producteur mondial de café.Parmi les conséquences de la guerre (destructions, mines anti-personnels, etc.), il fautégalement tenir compte de la perte du savoir-faire due au non transfert des usagestraditionnels d’une génération à l’autre.L’équilibre alimentaire à l’horizon 2010 implique un taux de croissance annuel del’ordre de 15 pour cent, un horizon qui semble aujourd’hui bien lointain. En milieu rural, lerevenu mensuel par habitant est inférieur à 45 USD et ne représente que 9 pour cent duPIB. Le déficit céréalier 2003/2004 est de 650 000 tonnes soit 47 pour cent du manque desproduits de base constitutifs du régime alimentaire de la population.Certaines régions (Plateau central, Huila, Benguela) génèrent des excédents qui, fautede réseaux de transport et de commercialisation, ne peuvent être acheminés vers les zonesde consommation. La relance du secteur implique de lourds investissements pourréhabiliter les infrastructures (irrigation, routes, équipements).149
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