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Volume 1 Cedric - revised luca Final - RUIG-GIAN

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L’avenir du secteur n’incite guère à l’optimisme ; faute d’une « révolution verte » etd’un un engagement résolu des responsables gouvernementaux, le président de laRépublique en premier lieu, il sera difficile d’inciter une partie de la population rurale àreprendre des activités agricoles. Les jeunes réfugiés à Luanda ne semblent disposés àreprendre leur place dans un univers agricole aussi peu motivant.L’UNITALa société civileL’UNITA était l’un des trois mouvements angolais de résistance contre les colonsportugais. Lors de la décolonisation en 1975, la formation d’un gouvernement d’uniténationale échoua, initiant une longue guerre civile opposant le MPLA, au pouvoir dans lacapitale et les principales villes du pays, à l’UNITA contrôlant de vastes territoires dans lescampagnes. La défaite militaire de l’UNITA et la mort au combat de son dirigeant JonasSavimbi en février 2002 ont permis de mettre fin à la guerre civile. Depuis lors, l’UNITA adémobilisé ses combattants et le mouvement a réussi à surmonter ses divisions et à sereconvertir en parti politique. Isaias Samakuva, élu à la présidence du parti en 2003,pourrait être candidat aux prochaines élections présidentielles. La position de l’UNITA estaujourd’hui quelque peu ambiguë : c’est à la fois le principal parti d’opposition et un partiintégré au gouvernement et à l’armée. Un indicateur à suivre : les assemblées du parti quiréunissent dans le sud du pays un nombre croissant de personnes.La reprise en 1998 des hostilités entre l’UNITA et le MPLA, après quelques annéesde trêve précaire, a créé une rupture entre le gouvernement et la société civile angolaise quis’est alors mobilisée pour réagir contre une guerre où les belligérants ne semblaient avoirpour seul objectif qu’une victoire militaire à tout prix. Les mouvements angolais de lasociété civile, appuyés par l’Eglise et des ONG étrangères, ont fait ouvertement campagnepour tenter de trouver une solution négociée au conflit. Mais sans réel succès puisque c’estfinalement la défaite militaire de l’UNITA qui a permis de mettre fin au conflit. Le retour àla paix, n’a pas comblé le fossé entre le gouvernement et une société civile de plus en pluscritique et bénéficiant d’un meilleur accès aux médias que lors des années de guerre où legouvernement pouvait invoquer des motifs sécuritaires pour censurer la presse. Lescriantes inégalités sociales et la corruption sont régulièrement dénoncées par les ONGangolaises et étrangères.Le Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC)Le FLEC est un mouvement armé qui lutte pour obtenir la sécession de la province deCabinda qui produit plus de 60 pour cent du pétrole angolais. Depuis que l’UNITA adéposé les armes en 2002 et que la paix s’est instaurée dans le reste du pays, l’arméeangolaise a lancé une offensive au Cabinda infligeant de sérieux revers à la rébellionséparatiste déjà très affaiblie par des divisions entre ses différentes branches armées. LeFLEC compterait quelques centaines de combattants.Autres partis politiquesDans un paysage politique dominé depuis des décennies par le MPLA et l’UNITA,les petits partis ont de la peine à émerger et restent souvent cantonnés à des bastionsrégionaux comme le FNLA dans le nord-ouest ou le PRS dans les Lundas. Quelques-unsavaient obtenu des sièges aux dernières et, jusqu’ici uniques, élections de 1992 : FNLA,PRS, PLD. Ne pouvant bénéficier des réseaux et de la visibilité des deux grands partis, lespetites formations tentent de s’allier avec les mouvements de la société civile et lesfactions minoritaires ou dissidentes du MPLA et de l’UNITA, et cherchent a capitaliser surle désenchantement des angolais envers les deux formations historiques.150

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