avoisine les 30 millions, le taux de personnes couvertes aurait été de 87,4 pour cent en1999. » 139De nombreuses infrastructures sanitaires ont été réalisées et la formation de médecinset de personnels paramédicaux s’est rapidement développée. La dépense nationale desanté, selon le ministère de la Santé de la Population et de la Reforme Hospitalière, aatteint en termes courants 174,23 milliards DA (2,3 milliards USD) en 2001, et représente5,4 fois le niveau de 1991 où elle était estimée à 32,31 milliards DA (0,43milliards USD).En termes relatifs cependant, la dépense nationale de santé ne représente que 4,1 pour centdu Produit intérieur brut (PIB) en 2001 contre 6 pour cent dans les années 80.Pendant longtemps la situation sanitaire en Algérie a été dominée par les maladiestransmissibles. Depuis une vingtaine d’années, on assiste à une modification des problèmesde santé avec une place de plus en plus grande occupée par les maladies nontransmissibles, notamment les affections chroniques (maladies cardio-vasculaires, cancers,etc.). Cette modification du paysage sanitaire, connue sous l’appellation de « transitionépidémiologique », se caractérise par une situation où se superposent les maladies liées à lapauvreté et au manque d’hygiène, et celles liées au développement (urbanisation, mode devie, mode d’alimentation, stress, etc.).2.3.2. PauvretéLes indicateurs sociaux de l’Algérie se sont améliorés depuis la dernière décennie,quoique très modérément. Alors qu’en 1995, 14 pour cent de la population était pauvre(environ 4 millions d’habitants), en 2000 le taux a probablement baissé grâce àl’augmentation des dépenses publiques et des transferts sociaux, et grâce auxrecouvrements réalisés par le secteur privé (hormis secteur pétrolier) : tous ces facteurs ontcontribué à l’augmentation des revenus. L’incidence de la pauvreté est plus visible enzones rurales qu’en zones urbaines. 140 En Algérie, l’analyse de la pauvreté n’a pas faitl’objet d’études systématiques et précises. La seule étude disponible est celle relative auxniveaux de vie des populations, réalisée conjointement par l’Office national des statistiques(ONS) et la banque mondiale en 1995. Les résultats de l’enquête de 1995 permettent, enoutre, d’estimer le nombre de pauvres en Algérie à 1,6 millions de personnes souffrant depauvreté alimentaire (dont plus d’un million dans les campagnes), à près de quatre millionsde personnes dont le revenu n’atteint pas le seuil de pauvreté global inférieur (dont 2,7millions de ruraux) et à plus de 6,3 millions d’habitants vivant en deçà du seuil de pauvretéglobale supérieur (dont 4,2 millions de ruraux). La fraction de la population affectée par lapauvreté, vivant d’un revenu inférieur à 1,6 USD par jour, représentait ainsi en 1995, 23pour cent de la population globale. La pauvreté touche relativement plus les femmes chefsde ménage et les personnes à faible niveau d'instruction. Enfin, elle est étroitement liée àl'accroissement du chômage, par crise aiguë du logement, et est aggravée par les effets duterrorisme.139 Conseil national économique et social (CNES) 18 ème Session Plénière 22/23 juillet 2001.140 Algérie, Banque mondiale région MENA, avril 2004.180
2.3.3. EducationDès l’indépendance, le droit à l’éducation a été l’un des premiers objectifs que lesystème éducatif s’est efforcé de concrétiser. C’est ainsi que la scolarisation a connu undéveloppement spectaculaire dans ses effectifs, ses capacités et son encadrement. Le payshéritant d’un taux d’analphabétisme très élevé ainsi que d’un taux de scolarisation très bas,l’accès des enfants à l’instruction a représenté une demande forte de leurs parents. Les tauxde scolarisation ont rapidement augmenté sous l’effet d’une politique de scolarisationmassive qui s’est appuyée sur la multiplication des écoles et un recrutement massifd’enseignants. Le taux de scolarisation des 6-15 ans en 2002 est estimé à 92,69 pour cent(91,24 pour cent pour les filles et 93,84 pour cent pour les garçons). Le taux de scolarisationdes 16-19 ans est de 36,86 pour cent (38,98 pour cent filles et 34,75 pour cent garçons). Lestaux de réussite restent faibles, voire en recul : le taux de réussite au BEF est de 37,66 pourcent en 2002 contre 41,59 pour cent en 2001. Les déperditions scolaires restent fortes ets’élèvent à 486 582 en 2002 dont prés de 58 pour cent sont des garçons. Le tauxd’analphabétisme a diminué de 74,6 pour cent en 1966 à 37 pour cent actuellement(femmes : 46 pour cent, hommes : 27 pour cent). Toutefois, de sérieuses insuffisancespersistent en termes de disparités entre milieux rural et urbain, entre les sexes, ainsi que selonles régions du pays. Pour la rentrée scolaire 2004/2005 141 il est prévu d’accueillir 7 805 000élèves. Les effectifs dans l’enseignement primaire seront de l’ordre de 4 398 000 d’élèves,l’enseignement moyen en accueillera 2 249 000, tandis que l’enseignement secondaire enaccueillera 1 158 000. S’agissant des infrastructures d’accueil, il est prévu de réceptionner pourla rentrée scolaire 2004-2005 329 écoles primaires, 127 écoles fondamentales, 58 lycées, 372cantines scolaires, 114 demi-pensions et 36 internats. Cette année scolaire sera assurée avec489 000 fonctionnaires dont 336 000 enseignants répartis entre l’enseignement primaire (171000), moyen (105 000) et secondaire (60 000). 1422.4. Profil économique2.4.1. La stratégie du développement en AlgérieAprès l’indépendance, l’Algérie a opté pour un système économique à planificationcentralisée et basé sur un développement industriel au profit d’entreprises publiques. Labaisse du prix du pétrole depuis 1986 a fortement affecté cette économie. Différentesréformes structurelles ont été menées avec l’assistance du Fonds monétaire international(FMI) en vue d’une transition à l’économie de marché et une ouverture au secteur privé.En septembre 2000, le Gouvernement a présenté un document- programme dont lesorientations principales portent sur : l’amélioration du service public ; la réhabilitation descollectivités locales et le cadre du développement économique et humain.Dans ce dernier champ d’action, on relèvera l’attention portée au devoir national desolidarité envers les plus démunis, au renforcement de la participation des citoyens à laprise en charge des affaires locales, à la promotion de l’investissement et appui auxentreprises (ce qui inclut le concept de Guichet unique, de Fonds de garantie, laformalisation de l’informel et la mise en cohérence des textes réglementaires). La stratégieaujourd’hui se matérialise particulièrement à travers le Plan de soutien à la relanceéconomique (PSRE) 2001-2004.141 Source : Conférence de presse de M. le ministre de l’éducation nationale. Propos rapportés par NassimaOulebsir, Quotidien le jeune indépendant du 11 septembre 2004.142 4 ème rapport national Algérie sur le développement humain 2002 du CNES.181
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