Un effort important se chiffrant à 525 milliards DA (7 milliards USD) a été dégagé par lesautorités à cet effet. Ces fonds se répartissent à hauteur de 210,5 milliards DA (2,77 milliardsUSD) pour les grands travaux d’infrastructures, 114 milliards DA (1,5 milliards USD) pourl’appui au développement local, 90,2 milliards DA (1,19 milliards USD) pour ledéveloppement des ressources humaines, 65,3 milliards DA (860 millions USD) pourl’agriculture et la pêche et 45 milliards DA (600 millions USD) pour l’appui aux réformes. Cenouveau programme d’investissement a permis de mobiliser pas moins de 13 pour cent du PIBen plus des dépenses budgétaires normales. A la fin de décembre 2003, moins de 1 pour centdes quelque 16 000 projets était encore en gestation, la plupart des initiatives étant déjàachevées ou en cours de réalisation : près de 730 000 emplois permanents et saisonniers ontainsi été crées. 143Le prochain «Programme de soutien à la croissance économique» devrait être dotéd’un budget avoisinant les 4 000 milliards DA (52,6 milliards USD) pour les cinqprochaines années, dont 2 000 milliards DA (26,3 milliards USD) pour de nouveauxprojets de développement. Ce programme s’inscrit dans le projet de loi de finances pourl’année 2005. Le projet de loi de finances table sur un prix de référence très prudent dubaril de pétrole, à savoir 19 USD, une croissance économique de 5,3 pour cent et un tauxde change stabilisé à hauteur de 76 dinars pour un USD.2.4.2. Croissance et profil sectoriel de l’économie algérienneNégatif ou très faible depuis le début des années 1990, le taux de croissanceéconomique est redevenu positif depuis 1995. De l’ordre de -2,2 et -0,9 pour cent en 1993et 1994 respectivement, le taux de croissance est passé à 3,8 pour cent en 1995 et en 1996.En 1997, ce même taux redevient négatif (-1 pour cent) malgré la bonne tenue des prix deshydrocarbures. Ceci peut être expliqué par les conséquences de larges réformes visant latransformation du système économique à gestion centralisée en système à régulation par lemarché, par une mauvaise année agricole ainsi que par les effets du terrorisme qui sévissaitdans le pays. La conjoncture s’est largement inversée ensuite avec en 2003 144 un taux decroissance économique atteignant 6,8 pour cent, une croissanceexceptionnelle comparativement aux résultats enregistrés ces dix dernières années, pouvantêtre imputée, en partie, à la politique de stimulation économique décrite plus haut. En dépitde la faiblesse du secteur de l’industrie (1,2 pour cent), la croissance du PIB horshydrocarbures et agriculture est appréciable avec un taux de 4,4 pour cent, résultat del’évolution des secteurs du Bâtiment et travaux publics (BTP) (5,8 pour cent) ainsi que desservices (5,7 pour cent).Principal bénéficiaire du PSRE, le secteur agricole a connu une croissance de 17 pourcent en 2003 grâce aux effets conjugués des bonnes conditions climatiques et desinvestissements publics consentis au titre du Plan national de développement agricole(PNDA). Le secteur de l’énergie (excluant la pétrochimie) a connu une évolution positiveen termes de volume, de l’ordre de + 8,8 pour cent pour les hydrocarbures. L’Algérie aenregistré un record en matière de recette pétrolière pour l’année 2003. Les exportationsd’hydrocarbures ont rapporté 24 milliards USD, alors qu’en 2002 ces recettes s’élevaient à18,1 milliards USD, soit une augmentation de plus de 6 milliards USD ou 21 pour cent. Labalance commerciale a ainsi enregistré un excédent de près de 11 milliards USD en 2003,soit une augmentation de 59 pour cent. Cet afflux de devises a été affecté, d’une part, à lareconstitution des réserves de changes qui sont passées de 4,6 mois d’importations en 1999à 18 mois en 2001, et à plus de trois ans en 2004 (32,9 milliards USD) et, d’autre part, à la143 Source : Chefferie du gouvernement144 Rapport sur la situation économique et financière en 2003 ministère des Finances - direction générale desétudes et de la prévision (publié en mars 2004).182
création de fonds de stabilisation des recettes (525 milliards DA soit 7 milliards USD)début 2004.Le niveau de croissance enregistré au début des années 2000 a eu pour effetd’accroître tant le revenu (de 12 pour cent) et la consommation par habitant (de 2,5 pourcent) que l’épargne des ménages : la part de l’épargne dans le revenu disponible desménages est passée de 10,3 pour cent en l’an 2000 à 13,7 pour cent en 2001. Le PIB parhabitant est passé de 142 083 dinars algériens (1 869 USD) en 2002 à 160 930 DA (2 117USD) en 2003, soit une progression de 13,3 pour cent.L’inflation a pu être maîtrisée depuis 1995 (0,34 pour cent en 2000 contre 30 pourcent en 1995), une nette reprise a été constatée au début de l’année 2001, puis contenue à2,6 pour cent en 2003, niveau jugé satisfaisant dans le contexte du lancement desprogrammes publics d’investissement, la variation moyenne annuelle entre décembre 2002et novembre 2003 s’établissant à 2,12 pour cent.2.4.3. Emploi et chômageSelon le rapport de conjoncture du second semestre 2003 du CNES, le niveau duchômage, en dépit d’un léger recul, constitue un motif d’inquiétude en raison de «lapersistance de la structure démographique, de sa durée et de sa répartition territoriale ». Lenombre de chômeurs est en effet passé de 2,516 millions en 1999 à 2,264 millions en 2003,soit une baisse de l’ordre de 250 000 chômeurs. Cette situation est due essentiellement audéséquilibre flagrant entre l’offre et la demande en matière d’emploi. Au-delà du volumedu chômage, c’est sa structure qui reste toujours préoccupante. 145 Le chômage estprédominant en milieu urbain avec 58,9 pour cent contre 41,1 pour cent en milieu rural. Lechômage des femmes (25,4 pour cent) est supérieur à celui des hommes (23,4 pour cent).Trois quarts des chômeurs ne sont pas qualifiés. Le nombre des diplômés chômeurs aatteint 160 000 en 2003 contre 80 000 en 1996. 47,9 pour cent des demandeurs d’emploiont moins de 25 ans, 72,4 pour cent n’ont pas atteint l’âge de 30 ans. Avec un taux dechômage de 66,9 pour cent, la tranche d’âge 15-19 ans est la plus touchée, suivie de latranche 20-24 ans avec 47,7 pour cent, et enfin de la tranche 25-29 ans avec 36,81 pourcent. En 1987 le taux de chômage était de 63,92 pour cent pour les moins de 19 ans, et de31,76 pour cent pour la tranche 20-24 ans, indiquant ainsi une tendance à l’aggravation duphénomène.La population active au sens du BIT était estimée à 8,762 millions de personnes enseptembre 2003, soit 27,8 pour cent de la population totale. La population occupée est del’ordre de 6,7 millions de personnes, soit un taux d’occupation de 21,2 pour cent. Laproportion des femmes occupées (933 024) demeure très faible comparée à celle deshommes (5 751 032). 146 En 2003, on comptait 7 276 000 de personnes actives occupées,dont 83 pour cent dans le secteur structuré et 17 pour cent dans l’informel (on noteracependant la difficulté du chiffrage statistique de l’emploi dans ce dernier secteur).Dans le cadre du PSRE, de nombreux projets ont été lancés dans plusieurs secteurs,notamment l’habitat et l’urbanisme, l’hydraulique et les travaux publics. Au total, les septmilliards USD injectés dans le PSRE ont permis la création de plus de 750 000 emploisentre septembre 2001 et décembre 2003, selon les résultats officiels. Le secteur agricole aété le principal pourvoyeur d’emploi avec 259 423 emplois, l’habitat arrivant en deuxièmeposition avec la création de 83 805 postes, 48 166 dans l’hydraulique et 36 033 dans lesecteur des travaux publics.145Série statistique ONS.146 Répartition de la population occupée selon la situation dans la profession et le sexe, Table 11.183
- Page 1 and 2:
HEI-ILO Research Programme onStreng
- Page 3:
PrefaceThis three-volume series res
- Page 7 and 8:
Table of contentsPreface...........
- Page 9:
The Private Sector and Social Partn
- Page 13:
Executive summaryPrivate enterprise
- Page 16 and 17:
IGOs, NGOs—tend to exclude, or at
- Page 18 and 19:
• The World Bank has created a kn
- Page 20 and 21:
2. Private enterprises in conflict-
- Page 22 and 23:
Figure 1: The Private Sector Employ
- Page 24 and 25:
2.3. Case study: Promoting multi-et
- Page 26 and 27:
downstream, i.e. refining and distr
- Page 28 and 29:
Box 1: How does Somalia’s private
- Page 30 and 31:
Sectoral aspectsthere will be added
- Page 32 and 33:
inequities in pricing. “Of the 16
- Page 34 and 35:
into the armies are thereby also at
- Page 36 and 37:
3. Private enterprises and social p
- Page 38 and 39:
Two natural disasters which have be
- Page 40 and 41:
Box 4: Cooperatives in crisis respo
- Page 42 and 43:
partners, the tripartite cooperatio
- Page 44:
36forces and that are able to perfo
- Page 48:
AcknowledgmentsThe authors of this
- Page 51 and 52:
6.2. Delimiters of women’s econom
- Page 54 and 55:
Executive summaryDespite the rich n
- Page 56 and 57:
1. IntroductionSince 1979, under th
- Page 58 and 59:
2. Country profileThe Republic of I
- Page 60 and 61:
• activities related to reconstru
- Page 62 and 63:
for university education concerning
- Page 64 and 65:
2.4. Economic environment assessmen
- Page 66 and 67:
Unemployment (15 years of age and a
- Page 68 and 69:
2.5. PerspectivesDespite devastatio
- Page 70 and 71:
3. The rationale of SME sector deve
- Page 72 and 73:
4. Iraq's SME sector: A profile4.1.
- Page 74 and 75:
The Private sector employment pyram
- Page 76 and 77:
Table 8: Estimates of total formal
- Page 78 and 79:
Feasibility study: almost all respo
- Page 80 and 81:
Table 9: Percentage of female entre
- Page 82 and 83:
Factors for public sector preferenc
- Page 84 and 85:
The recessionary indication of busi
- Page 86 and 87:
Special investment legislation and
- Page 88 and 89:
8. Small entrepreneurs in Iraq: Sto
- Page 90 and 91:
a reasonable income and independenc
- Page 92 and 93:
9. RecommendationsSME-development s
- Page 94 and 95:
Longer-term SME developmentBesides
- Page 96 and 97:
• literature and artistic service
- Page 98 and 99:
2. List of interviews with governme
- Page 100 and 101:
11. Why did you decide establishing
- Page 102 and 103:
33. What are the cost components of
- Page 104 and 105:
59. Are you working on a project, o
- Page 106:
Promoting multi-ethnic stakeholder
- Page 109 and 110:
101
- Page 111 and 112:
103
- Page 113 and 114:
105
- Page 115 and 116:
107
- Page 117 and 118:
109
- Page 119 and 120:
Research methodologyThe research te
- Page 121 and 122:
possibility of conflict. In 1992, a
- Page 123 and 124:
2.2.2. PovertyAfter the break-up of
- Page 125 and 126:
of almost 10 per cent of GDP, yet i
- Page 127 and 128:
Source of initial financing: privat
- Page 129 and 130:
‘It is important to point out tha
- Page 131 and 132:
4.2. The economic resilience of int
- Page 133 and 134:
medium-sized companies employing 24
- Page 135 and 136:
5.2. Addressing constraints for SME
- Page 137 and 138:
5.4. Support to local initiativesSM
- Page 139 and 140: ConclusionConsidering the actual an
- Page 141 and 142: Scott, Norman: Macedonia: A Brief E
- Page 143 and 144: Official gross reserves 4 290 450 7
- Page 145 and 146: 4. Survey questionnaire1. Name of t
- Page 147 and 148: 139
- Page 149 and 150: 141
- Page 151 and 152: 143
- Page 153 and 154: 2. Le contexte2.1. Le paradoxe ango
- Page 155 and 156: Composition et description des Futu
- Page 157 and 158: Les généraux angolais sont prése
- Page 159 and 160: Les syndicats officielsL’Union na
- Page 161 and 162: Une étude réalisée en 2003 pour
- Page 163 and 164: 3.3. Sortir du cercle vicieux : vie
- Page 165 and 166: Annexes1. Morceaux choisis : le «
- Page 167 and 168: 159
- Page 169 and 170: L’implication des partenaires soc
- Page 171 and 172: Table des matièresTable des matiè
- Page 173 and 174: RemerciementsQu’il me soit permis
- Page 175 and 176: Liste des acronymesAFASPAALEANEAANS
- Page 177 and 178: GlossaireAide d’urgence :Aléa :A
- Page 179 and 180: Résumé exécutifAu cours des dix
- Page 181 and 182: 1. IntroductionLe département de R
- Page 183 and 184: Limites de l’étudeAvant de proc
- Page 185 and 186: évalué à plus de deux milliards
- Page 187 and 188: 2.2.2. Aspects démographiquesLes p
- Page 189: 2.3.3. EducationDès l’indépenda
- Page 193 and 194: 3. Analyse des formes de réponse :
- Page 195 and 196: • le secteur de l’Eau sera dest
- Page 197 and 198: • la révision de la législation
- Page 199 and 200: de main-d’œuvre, encourageant la
- Page 201 and 202: leur fournissait les équipements e
- Page 203 and 204: matérielle sous des formes diverse
- Page 205 and 206: centre de l’attention des partena
- Page 207 and 208: • le rôle dévolu à la commissi
- Page 209 and 210: Renforcer le rôle de solidarité d
- Page 211 and 212: ConclusionLa dimension de la tache
- Page 213 and 214: Equipe Multidisciplinaire pour l’
- Page 215 and 216: 2. Séries statistiquesTable 8 : Ev
- Page 217 and 218: Table 11 : Répartition de la popul
- Page 219 and 220: Table 2 : Liste détaillée des com
- Page 221 and 222: Table 4 : Dispositif d’interventi
- Page 223 and 224: Organisation de l’unité syndical
- Page 225 and 226: - Centre technique de construction.
- Page 227: 219