2. Profil paysUn séisme est une crise complexe, qu’il n’est pas aisé de circonscrire précisément.Tout au long de ses ramifications, sur chacune de ses facettes, la crise va entrer eninteraction avec son environnement. Ce contexte dans lequel la crise prend place détermineses caractéristiques et son impact. Un certain nombre de paramètres contextuels sont doncà prendre en compte si l’on veut cerner, tant bien que mal, ses conséquences : facteursgéographiques, historiques, politiques, socio-économiques et culturels, etc. Tous cesfacteurs « extérieurs » vont donner forme à l’événement et peuvent se révéler pour certainscomme des facteurs de vulnérabilité.2.1. Profil de vulnérabilité2.1.1. Vulnérabilité du pays face aux catastrophes naturellesM. le président de la république algérienne a indiqué, devant les corps constitués, lesmembres du gouvernement à Blida au mois de juin 2003 que :« les dégâts du séisme du 21 mai 2003 se chiffraient à 5 milliards de dollars. Lestremblements de terre de Mascara et de Aïn Témouchent et les inondations de Bab El-Ouedont coûté 5 milliards de dollars, la sécheresse a nécessité une prise en charge de 10 milliardsde dollars. Alors que les dégâts matériels du terrorisme sont estimés à pas moins de 20milliards de dollars. En tout, ce sont 40 milliards de dollars que l’Algérie a consenti cettedernière décennie pour prendre en charge les dégâts des multiples crises qui l’ont secouée etce aux dépens de son propre développement, ces montants auraient pu servir au renforcementet à l’accélération du processus de développement national .»Les ressources disponibles et les infrastructures du pays se trouvent menacées par lescatastrophes naturelles qui se manifestent de façon récurrente, particulièrement dans lapartie Nord du pays. Parmi les risques majeurs les plus fréquents et dévastateurs enAlgérie, on peut citer la désertification, les sécheresses, les tempêtes et les inondations, lesinvasions acridiennes et l’aléa sismique.2.1.2. Vulnérabilité du pays face à l’aléa sismiqueL’Algérie connaît une activité sismique permanente, résultant de la nature géologiquede la région et de ses caractéristiques tectoniques. C’est un territoire en proie à l’aléasismique dans sa partie la plus peuplée. Les études géologiques montrent que le Nord dupays est soumis en grande partie à l’activité sismique et se trouve traversé d’Est en Ouestpar une ligne de faille entre les villes d’Oran et Constantine en passant par Alger.Au cours de ces 20 dernières années, l’Algérie a connu un séisme important de 5 à 6degrés sur l’échelle de Richter, tous les 5 ans en moyenne, se concentrant sur le nord dupays. Parmi les séismes récents les plus dommageables citons:• El Asnam (Chlef) : survenu le 10 octobre 1980, d’une magnitude de 7,5 sur l’échellede Richter, le séisme a touché l’ensemble de la région et notamment le chef-lieu de lawilaya. Le bilan des dégâts enregistrés s’élève à 3 500 morts, 8 400 blessés, 350disparus, 29 000 logements détruits et 478 950 sinistrés. Le coût des dommages a été176
évalué à plus de deux milliards DA. Ce séisme figure parmi les plus meurtriers aumonde dans l’histoire contemporaine.• Constantine : survenu le 25 octobre 1985, d’une magnitude de 5,9 ; il a occasionné 5morts et 300 blessés. Il convient de signaler que le risque sismique à Constantine-ville,même de faible amplitude, peut constituer un facteur d’accélération de glissement deterrains.• Tipaza : survenu le 29 octobre 1989, d’une magnitude de 6, il a occasionné 35 morts,700 blessés et 5 000 sinistrés.• Mascara : survenu le 18 août 1994, d’une magnitude de 5,4. Il a provoqué 171 morts,290 blessés et 1 000 habitations détruites.• Ain Témouchent : survenu le 22 décembre 1999, d’une magnitude de 5,8, il aprovoqué la mort de 28 personnes et a occasionné 25 000 sinistrés.Le dernier tremblement de terre frappant l’Est d’Alger (l’épicentre du séisme sesituait près de la ville côtière de Boumerdès 130 ), le 21 mai 2003 était d’une magnitude de6,7 sur l’échelle de Richter, une magnitude importante pour le pays. Au plan humain lenombre de victimes s’élève selon le dernier bilan 131 à 2 278 morts, 11 450 blessés et 250000 personnes sinistrées (40 000 familles). La zone touchée abrite d’importants centresurbains comme Rouiba, Reghaia, Thenia, Boumerdès, des villes moyennes comme AinTaya, Zemmouri, Dellys et Tigzirt mais aussi des zones rurales et montagneuses avec despopulations éparses, peuplées par 2 112 600 habitants (estimation au 31/12/2003), quicomptent 52 communes 132 déclarées sinistrées. 133Les dégâts matériels subis par les infrastructures économiques et industrielles sontimportants : 134• 320 000 logements endommagés dont 78 000 à Alger, 43 000 à Boumerdès, 7 000 àTizi Ouzou, 4 600 à Bouira, 2 500 à Blida, 1 700 à Tipaza, 850 à Béjaïa et 150 àMédéa ;• 11 300 constructions entièrement détruites, dont 7 000 à Alger, 6 000 à Boumerdès,150 à Bouira, 90 à Blida, 90 à Tizi Ouzou ;• 4 400 entreprises endommagées dont 300 complètement détruites ;• 360 établissements scolaires détruits, 45 instituts endommagés dont 5 perdus, 28centres de formation touchés, dont trois irrécupérables, et 31 centres hospitaliersendommagés, dont 10 également irrécupérables.L’évaluation financière des dégâts matériels a été estimée à 2,8 milliards DA 135 (soitenviron 36,8 millions USD). Répartis par wilaya, les dégâts sont de l’ordre de 1 930millions DA (25,4 millions USD) pour Alger, 906,4 millions DA (11 millions USD) pourBoumerdès et 5 millions DA (66 000 USD) pour Blida. La seule zone industrielle deRouiba, en raison de la concentration des entreprises, a subi des dommages estimés àhauteur de 1220 millions DA (16 millions USD). 136130 Cf. Historique de la sismicité de Boumerdes Table 1.131 Conseil des ministres du 19 décembre 2003.132 Cf. Liste détaillée des communes déclarée sinistrées Table 2.133 Arrêté interministériel du 24 mai 2003.134 Source : discours de M. le Président de la République à Blida juin 2003.135 Estimation de L'enquête conduite par le CENEAP (Centre national d’études et d’analyses pour la population etle développement), à la demande du ministère de la Petite et Moyenne Entreprise et de l’Artisanat sur 209entreprises situées dans 26 communes sinistrées, dont 17 à Boumerdès et 9 à Alger.136 Rapport d’expertise de la mission du BIT du 24 au 30 juin 2003.177
- Page 1 and 2:
HEI-ILO Research Programme onStreng
- Page 3:
PrefaceThis three-volume series res
- Page 7 and 8:
Table of contentsPreface...........
- Page 9:
The Private Sector and Social Partn
- Page 13:
Executive summaryPrivate enterprise
- Page 16 and 17:
IGOs, NGOs—tend to exclude, or at
- Page 18 and 19:
• The World Bank has created a kn
- Page 20 and 21:
2. Private enterprises in conflict-
- Page 22 and 23:
Figure 1: The Private Sector Employ
- Page 24 and 25:
2.3. Case study: Promoting multi-et
- Page 26 and 27:
downstream, i.e. refining and distr
- Page 28 and 29:
Box 1: How does Somalia’s private
- Page 30 and 31:
Sectoral aspectsthere will be added
- Page 32 and 33:
inequities in pricing. “Of the 16
- Page 34 and 35:
into the armies are thereby also at
- Page 36 and 37:
3. Private enterprises and social p
- Page 38 and 39:
Two natural disasters which have be
- Page 40 and 41:
Box 4: Cooperatives in crisis respo
- Page 42 and 43:
partners, the tripartite cooperatio
- Page 44:
36forces and that are able to perfo
- Page 48:
AcknowledgmentsThe authors of this
- Page 51 and 52:
6.2. Delimiters of women’s econom
- Page 54 and 55:
Executive summaryDespite the rich n
- Page 56 and 57:
1. IntroductionSince 1979, under th
- Page 58 and 59:
2. Country profileThe Republic of I
- Page 60 and 61:
• activities related to reconstru
- Page 62 and 63:
for university education concerning
- Page 64 and 65:
2.4. Economic environment assessmen
- Page 66 and 67:
Unemployment (15 years of age and a
- Page 68 and 69:
2.5. PerspectivesDespite devastatio
- Page 70 and 71:
3. The rationale of SME sector deve
- Page 72 and 73:
4. Iraq's SME sector: A profile4.1.
- Page 74 and 75:
The Private sector employment pyram
- Page 76 and 77:
Table 8: Estimates of total formal
- Page 78 and 79:
Feasibility study: almost all respo
- Page 80 and 81:
Table 9: Percentage of female entre
- Page 82 and 83:
Factors for public sector preferenc
- Page 84 and 85:
The recessionary indication of busi
- Page 86 and 87:
Special investment legislation and
- Page 88 and 89:
8. Small entrepreneurs in Iraq: Sto
- Page 90 and 91:
a reasonable income and independenc
- Page 92 and 93:
9. RecommendationsSME-development s
- Page 94 and 95:
Longer-term SME developmentBesides
- Page 96 and 97:
• literature and artistic service
- Page 98 and 99:
2. List of interviews with governme
- Page 100 and 101:
11. Why did you decide establishing
- Page 102 and 103:
33. What are the cost components of
- Page 104 and 105:
59. Are you working on a project, o
- Page 106:
Promoting multi-ethnic stakeholder
- Page 109 and 110:
101
- Page 111 and 112:
103
- Page 113 and 114:
105
- Page 115 and 116:
107
- Page 117 and 118:
109
- Page 119 and 120:
Research methodologyThe research te
- Page 121 and 122:
possibility of conflict. In 1992, a
- Page 123 and 124:
2.2.2. PovertyAfter the break-up of
- Page 125 and 126:
of almost 10 per cent of GDP, yet i
- Page 127 and 128:
Source of initial financing: privat
- Page 129 and 130:
‘It is important to point out tha
- Page 131 and 132:
4.2. The economic resilience of int
- Page 133 and 134: medium-sized companies employing 24
- Page 135 and 136: 5.2. Addressing constraints for SME
- Page 137 and 138: 5.4. Support to local initiativesSM
- Page 139 and 140: ConclusionConsidering the actual an
- Page 141 and 142: Scott, Norman: Macedonia: A Brief E
- Page 143 and 144: Official gross reserves 4 290 450 7
- Page 145 and 146: 4. Survey questionnaire1. Name of t
- Page 147 and 148: 139
- Page 149 and 150: 141
- Page 151 and 152: 143
- Page 153 and 154: 2. Le contexte2.1. Le paradoxe ango
- Page 155 and 156: Composition et description des Futu
- Page 157 and 158: Les généraux angolais sont prése
- Page 159 and 160: Les syndicats officielsL’Union na
- Page 161 and 162: Une étude réalisée en 2003 pour
- Page 163 and 164: 3.3. Sortir du cercle vicieux : vie
- Page 165 and 166: Annexes1. Morceaux choisis : le «
- Page 167 and 168: 159
- Page 169 and 170: L’implication des partenaires soc
- Page 171 and 172: Table des matièresTable des matiè
- Page 173 and 174: RemerciementsQu’il me soit permis
- Page 175 and 176: Liste des acronymesAFASPAALEANEAANS
- Page 177 and 178: GlossaireAide d’urgence :Aléa :A
- Page 179 and 180: Résumé exécutifAu cours des dix
- Page 181 and 182: 1. IntroductionLe département de R
- Page 183: Limites de l’étudeAvant de proc
- Page 187 and 188: 2.2.2. Aspects démographiquesLes p
- Page 189 and 190: 2.3.3. EducationDès l’indépenda
- Page 191 and 192: création de fonds de stabilisation
- Page 193 and 194: 3. Analyse des formes de réponse :
- Page 195 and 196: • le secteur de l’Eau sera dest
- Page 197 and 198: • la révision de la législation
- Page 199 and 200: de main-d’œuvre, encourageant la
- Page 201 and 202: leur fournissait les équipements e
- Page 203 and 204: matérielle sous des formes diverse
- Page 205 and 206: centre de l’attention des partena
- Page 207 and 208: • le rôle dévolu à la commissi
- Page 209 and 210: Renforcer le rôle de solidarité d
- Page 211 and 212: ConclusionLa dimension de la tache
- Page 213 and 214: Equipe Multidisciplinaire pour l’
- Page 215 and 216: 2. Séries statistiquesTable 8 : Ev
- Page 217 and 218: Table 11 : Répartition de la popul
- Page 219 and 220: Table 2 : Liste détaillée des com
- Page 221 and 222: Table 4 : Dispositif d’interventi
- Page 223 and 224: Organisation de l’unité syndical
- Page 225 and 226: - Centre technique de construction.
- Page 227: 219