Echappement

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Editorial
Devoirs de vacances…
Finies les vacances, période où
nombre d’entre vous en profitent
pour lire et relire Echappement du
sommaire jusqu’aux « régions ».
Mais en attendant que toutes les
compétitions reprennent de plus belle,
nous vous proposons un numéro
encore très magazine, car nos congés
furent plutôt studieux.
Histoire de joindre l’utile à l’agréable,
toute l’équipe semble s’être donné
le mot pour privilégier alors le
dépaysement. L’espace d’un weekend,
l’un de nos essayeurs de choc,
François Delecour, a par exemple
troqué le baquet de son Abarth R-GT
pour celui beaucoup moins
enveloppant d’un buggy Polaris.
Rassurez-vous, même dans ce cadre,
le style généreux du père « freine
tard » est resté intact. Dans le même
ordre d’idée, d’autres en ont profité
pour se remémorer les essais passés
et dresser ainsi un panorama des
meilleures sportives du moment.
Soixante-douze voitures réparties en
huit catégories pour mieux vous guider
lors d’un possible achat… Si tant est
que votre compte en banque ne soit
pas dévalisé à la rentrée par le
percepteur.
Dans cette recherche de l’inhabituel,
les reporters du « bureau de la
course » ont également été mis à
contribution, avec la découverte d’un
Grand Prix Camions. Attention, ça envoi
du lourd ! Puis, la participation à un
meeting du TCR, formule au succès
croissant qui pourrait prochainement
débarquer dans l’Hexagone.
Enfin, il y a même eu un petit malin
qui, quelques jours avant de prendre
une retraite bien méritée, est parti en
Martinique afin, selon lui, « de faire le
point sur le rallye aux Antilles
au travers du Martinique Rallye Tour. »
Reportage réalisé dans le respect des
traditions locales, a en croire le nombre
de cocktails sirotés par cet individu
sous les cocotiers. Mais bien entendu,
tout cela n’a été fait que par
conscience professionnelle… Sacré
Fred, tu vas nous manquer !
Par Jorge Clavell,
rédacteur en chef
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4 Echappement
Championnat du monde des rallyes
Un prêté pour un rendu
En renonçant en Finlande,
suite à une violente sortie
de route occasionnant
une légère commotion
cérébrale à Julien Ingrassia,
Ogier voyait Neuville revenir
à sa hauteur : 160 points
chacun à quatre manches de la
fin. Le Belge prenant même
les commandes du
championnat à la faveur de
nombre de victoires : trois
contre deux. En définitive, un
moindre mal pour le
quadruple champion du
monde en titre, au volant
d’une Hyundai i20
étonnamment aussi peu à
l’aise en Finlande qu’elle fut
éblouissante en Pologne,
Neuville devait se contenter de
la sixième place finale assortie
de trois points bonus dans la
Power Stage. Avec de surcroît
l’abandon de Latvala sur
problèmes mécaniques alors
qu’il était en tête et une
crevaison pour Tänak,
respectivement troisième et
quatrième du championnat,
Ogier s’en tirait finalement à
bon compte. Le podium final
était pour le moins inattendu
avec Esapekka Lappi sur la
plus haute marche dès sa
quatrième sortie au volant
d’une voiture de la catégorie
reine. Au terme d’un splendide
baroud d’honneur, Elfyn
Evans arrachait la place de
dauphin à Juho Hänninen, ce
dernier réalisant sa meilleure
performance en mondial.
Trois semaines plus tard, en
Allemagne, c’était au tour de
Neuville d’être malheureux :
abandon suite à la casse d’un
élément de suspension en
franchissant une toute petite
marche d’allure inoffensive.
Troisième, Ogier reprenait 17
points à son rival tandis que
Tänak s’imposait devant
Andreas Mikkelsen, auteur de
son premier podium avec
Citroën.
Avec 90 points à distribuer
d’ici la fin de saison, le
championnat reste très
ouvert : Ogier, Neuville sans
oublier Tänak ou même
Latvala sont toujours en
lice pour le titre.
En WRC 2, le lauréat est
connu, il s’agit de Pontus
Tidemand, troisième en
Allemagne. Une manche
remportée par Eric Camilli
tandis que Quentin Gilbert
et Pierre-Louis Loubet se
classaient respectivement
quatrième et cinquième.
Pour conclure, un coup de
chapeau à Nicolas Ciamin, il a
mis un terme à la domination
de l’Espagnol Solans en
s’imposant en Finlande et
pourrait bien être sacré
champion du monde Junior,
fin octobre en Catalogne.
V. Renvoizé
© Paulo Maria / DPPI