Bulletin Janvier 2012 - snclf
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Matériel - Méthode<br />
Nous avons décidé d’évaluer le devenir clinique de ces patients,<br />
en comparant les patients symptomatiques versus<br />
asymptomatiques, et les lipomes simples versus complexes.<br />
Nous avons revu rétrospectivement les cas de myélolipome<br />
de l’enfant opérés depuis l’ère de l’IRM, et suivis dans notre<br />
service. Nous avons étudié les taux de refixation (dégradation<br />
neurologique, sphinctérienne ou rachidienne) et de<br />
réintervention de défixation médullaire.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Entre 1987 et 2011, 126 patients ont été opérés pour myélolipome,<br />
à un âge médian de 8 mois, et suivis en moyenne<br />
82 mois. 49 patients (39%) étaient asymptomatiques, 41<br />
lipomes (32,5%) étaient de type transitionnel. Au cours du<br />
suivi, 43 patients (34%) ont présenté un tableau de refixation<br />
médullaire, 12 (9,5%) ont été réopérés. Le taux de refixation<br />
apparaissait significativement plus faible en cas de<br />
chirurgie prophylactique (p = 0,01) ; cependant, en étude<br />
de survie actuarielle, on ne retrouvait pas de différence significative<br />
entre les patients initialement symptomatiques<br />
ou non, ni entre les lipomes transitionnels ou non.<br />
Conclusion<br />
Notre étude ne permet pas d’affirmer avec certitude l’efficacité<br />
de la défixation prophylactique, cependant, la morbidité<br />
associée à cette chirurgie apparaît modérée. La possibilité<br />
de dégradation tardive chez ces patients rend nécessaire<br />
un suivi prolongé et, le cas échéant, leur prise en charge à<br />
l’âge adulte.<br />
O23<br />
Hydrocéphalie de l’Enfant: Expérience d’un Hôpital<br />
Ouest-Africain.<br />
Maman You Espérance Broalet ; Dominique Ndri Oka ; Landry<br />
Konan; Ismaêl Diakité ; Serge Konan ; Vincent Ba Zézé.<br />
CHU Yopougon Abidjan Côte d’Ivoire.<br />
Introduction<br />
L’hydrocéphalie de l’enfant est un facteur important de mortalité<br />
et de morbidité dans les pays africains ou les moyens<br />
de diagnostic et de prise en charge thérapeutique sont limités.<br />
C’est une pathologie neurologique fréquemment rencontrée,<br />
mais dont l’ incidence est méconnue. L’objectif de<br />
ce travail était de déterminer l’incidence, les aspects étiologiques<br />
et cliniques de l’hydrocéphalie pédiatrique dans un<br />
service de Neurochirurgie ouest-africain et les particularités<br />
de la prise en charge thérapeutique afin de l’améliorer.<br />
Matériel - Méthode<br />
Nous avons réalisé une étude rétrospective qui a concerné<br />
les patients âgés de 0 à 16 ans, hospitalisés dans le service<br />
pour une hydrocéphalie de janvier 2005 à Décembre 2009.<br />
L’âge, le sexe, l’étiologie de l’hydrocéphalie, les aspects cliniques<br />
et radiologiques, le traitement chirurgical et l’évolution<br />
post-opératoire ont été analysés.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
L’hydrocéphalie représentait 9,7 % de l’activité. 113 patients<br />
Communications orales<br />
ont été retenus. Les nourrissons étaient les plus nombreux<br />
(75,2%) avec une prédominance masculine (56,6%). L’étiologie<br />
était congénital dans 38% des cas, infectieuse dans 23%<br />
des cas. Le délai d’hospitalisation moyen était de 10 mois<br />
(tradithérapie, absence de couverture sociale). Le signe clinique<br />
le plus fréquent a été la macrocrânie (85%) avec un<br />
périmètre crânien moyen de 54,4 centimètres. Le scanner<br />
encéphalique a permis le diagnostic dans tous les cas avec<br />
une prédominance de l’hydrocéphalie tétraventriculaire<br />
(63,7%); l’échographie transfontanellaire avait été réalisée<br />
dans 11,5% des cas. La dérivation ventriculo-péritonéale a<br />
été le traitement chirurgical dans 92% des cas avec un délai<br />
de prise en charge moyen de 5 mois. L’évolution s’est compliquée<br />
dans 50% des cas avec une majorité de complications<br />
infectieuses. Le taux de décès était de 7,08%;<br />
Conclusion<br />
Le retard de diagnostic et de prise en charge est responsable<br />
d’une morbidité et une mortalité élevées. Ce pronostic<br />
pourra être amélioré par une sensibilisation des populations,<br />
des personnels de santé et des pouvoirs publics<br />
O24<br />
Résultats du traitement endoscopique de l’hydrocéphalie<br />
en milieu pédiatrique à l’hôpital principal de Dakar.<br />
Az Diop, I Tine, A K Ouiminga, A R Ndiaye, CT Mbow, C T<br />
Soumare, A R Niang, K B Fall, M Faye.<br />
Hôpital Principal de Dakar ; Sénégal.<br />
Introduction<br />
L’hydrocéphalie ou dilatation active des cavités ventriculaires<br />
encéphaliques pose essentiellement le problème du<br />
cout de prise en charge dans le long terme pour les pays<br />
africains. L’endoscopie à l’opposé des shunts se propose de<br />
réduire la morbidité de cette prise en charge. L’objectif de<br />
ce travail était d’évaluer les résultats de ce traitement endoscopique<br />
milieu tropical.<br />
Matériel - Méthode<br />
Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur les dossiers<br />
de patients opérés par endoscopie d’une hydrocéphalie<br />
dans la période d’Août 2005 à Février 2008. Un examen<br />
clinique et une imagerie notamment tomodensitométrique<br />
ont été réalisés chez nos patients avant d’être opérés par<br />
endoscopie. Le suivi s’est déroulé sur une période moyenne<br />
de 18 mois.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Durant la période considérée, 15 enfants ont été inclus<br />
dans cette étude avec une moyenne d’âge de 21,84 mois<br />
(extrêmes d’un mois et 15 ans) et un sex ratio de 0,87. La population<br />
pédiatrique représentait 66% des 23 procédures.<br />
L’étiologie malformative était retrouvée chez 40% des patients<br />
tandis que l’infection était la cause dans 33,3 des cas<br />
avec une dérivation ventriculo-péritonéale première. Outre<br />
les signes classiques d’hydrocéphalie (macrocrânie, regard<br />
en « coucher de soleil, bombement fontanellaire…), 33,3%<br />
des patients présentaient des signes de retard psychomo-<br />
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