Bulletin Janvier 2012 - snclf
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sa membrane est encastrée dans le corps de L3. Exérése<br />
totale de la lésion.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Cas n°1: Suites opératoires simples. Anatomopathologie:<br />
Kyste hydatique. Réopéré en 2006 (après 3ans) pour récidive<br />
au même endroit, la partie du volet osseux qui est érodée<br />
par le kyste a été remplacée par une plastie en ciment<br />
acrylique, l’anatomopathologie confirme le kyste hydatique<br />
avec ostéite chronique sans hydatidose osseuse. Pas<br />
d’autre localisation, la sérologie hydatique est positive, le<br />
patient a été mis sous antiparasitaire pendant 4 ans. Pas de<br />
récidive à 5ans de recul. Cas n°2: Suites opératoires simples.<br />
Anatomopathologie: Kyste hydatique. La sérologie hydatique<br />
est négative, le patient a été mis sous antiparasitaire.<br />
Amélioration neurologique, pas de récidive à 7mois de<br />
recul.<br />
Conclusion<br />
Le kyste hydatique extradural intracrânien ou intrarachidien<br />
isolé est très rare, le diagnostic doit être évoqué dans<br />
les pays endémiques. Le traitement est chirurgical et le<br />
pronostic est généralement bon.<br />
R11<br />
Les Glioblastomes Infratentoriels : Etude d’une série<br />
consécutive de 9 cas.<br />
Elsa Magro, Cherryfat Giwa, Romuald Seizeur, Phong Dam<br />
Hieu.<br />
Service Neurochirurgie, CHU Brest.<br />
Introduction<br />
La localisation infratentorielle des glioblastomes est exceptionnelle.<br />
L’explication physiopathologique de cette faible<br />
incidence est encore mal connue. Les données de la littérature<br />
à ce sujet sont pauvres et les études rapportées<br />
sont rares et ne concernent qu’un nombre très réduit de<br />
patients. Nous rapportons une série de 9 cas et proposons<br />
une analyse des caractéristiques de ces tumeurs. Le propos<br />
est d’apporter des éléments pouvant expliquer la faible<br />
incidence dans cette localisation.<br />
Matériel - Méthode<br />
Il s’agissait d’une étude rétrospective. Entre janvier 2000 et<br />
décembre 2010, 571 patients porteurs d’un glioblastome<br />
avéré (avec confirmation anatomo-pathologique) ont été<br />
suivis dans notre service. Seuls les patients présentant<br />
une localisation infratentorielle pure sur les données de<br />
l’imagerie préopératoire ont été retenus. L’analyse portait<br />
sur l’âge de découverte, la localisation exacte, le type de<br />
chirurgie réalisée, le traitement complémentaire entrepris,<br />
le suivi clinique et radiologique, la survie et la qualité de<br />
vie.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Nous avons recensé 9 patients ayant un glioblastome infratentoriel.<br />
La moyenne d’âge était de 55.8 ans (44 à 67 ans).<br />
Localisation : cervelet chez 5 patients, tronc cérébral chez 2<br />
Communications lues sur résumé<br />
patients, moelle épinière chez 2 patients. Sept patients ont<br />
eu une exérèse chirurgicale (totale ou subtotale dans 3 cas,<br />
partielle dans 4 cas) et 2 patients ont eu une biopsie. Un<br />
traitement complémentaire (radiothérapie et chimiothérapie)<br />
a été instauré chez 5 patients. La médiane de survie<br />
de ces patients était de 7.5 mois, avec un indice de performance<br />
status à 3 en moyenne.<br />
Conclusion<br />
La localisation infratentorielle est un facteur pronostique<br />
péjoratif. L’extrême rareté de ces localisations pourrait<br />
constituer un argument indirect supplémentaire en faveur<br />
de la théorie selon laquelle les tumeurs gliales auraient tendance<br />
à se développer dans les régions sous ventriculaires<br />
où sont situées préférentiellement les cellules souches<br />
adultes.<br />
R12<br />
Rupture d’Anévrisme métastatique de Choriocarcinome<br />
: à propos de deux cas et revue de la littérature.<br />
Timothée De Saint-Denis, Fahed Zairi Laurent Thines, Philippe<br />
Bourgeois, Jean-Paul Lejeune.<br />
CHRU Lille.<br />
Introduction<br />
Les anévrismes intracrâniens sont majoritairement de<br />
type sacculaire, artériosclérotique, mycotique ou encore<br />
traumatique. Les anévrismes néoplasiques sont rares, et<br />
les lésions primitives les plus fréquentes sont le myxome<br />
cardiaque, le carcinome bronchique et le choriocarcinome.<br />
Nous rapportons notre expérience et offrons un aperçu de<br />
la présentation clinique et des signes radiologiques afin<br />
d’illustrer la pathologie et de prévenir son retard diagnostique.<br />
Matériel - Méthode<br />
Nous rapportons ici les cas de deux patientes ayant présenté<br />
une rupture d’anévrysme intracrânien métastatique<br />
de choriocarcinome nécessitant une prise en charge dans<br />
notre institution durant l’année 2010.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Dans le premier cas le diagnostic a été anatomopathologique<br />
après évacuation en urgence de l’hémorragie cérébro-méningée<br />
et cure chirurgicale de l’anévrysme. Dans<br />
le second le diagnostic reposait sur l’imagerie, les dosages<br />
hormonaux et l’anamnèse, une chimiothérapie en a été le<br />
traitement de première intention.<br />
Conclusion<br />
Une vingtaine de cas ont été antérieurement décrits dans<br />
la littérature, concernant le plus souvent des anévrysmes<br />
uniques, distaux et irréguliers, avec une élévation du dosage<br />
des β-HCG sériques et un antécédent de grossesse<br />
dans les mois précédents. L’hypothèse physiopathologique<br />
serait une destruction de la lame élastique par envahissement<br />
de la paroi artérielle. Une chimiothérapie en première<br />
intention doit être retenue en absence de troubles<br />
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