28.06.2013 Views

Bulletin Janvier 2012 - snclf

Bulletin Janvier 2012 - snclf

Bulletin Janvier 2012 - snclf

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

54<br />

<strong>Bulletin</strong> de la Société de Neurochirurgie de Langue Française<br />

Conclusion<br />

Alors que l’hydrocéphalie dans les tumeurs de la lame<br />

tectale est secondaire à une compression extrinsèque de<br />

l’aqueduc, l’efficacité à long terme de la ventriculocisternostomie<br />

est nettement inférieure dans ces formes à celle<br />

retrouvée dans les sténoses intrinsèques. Un suivi prolongé<br />

clinique et radiologique de ces malades est donc indispensable.<br />

A19<br />

Les Kystes Arachnoïdiens Intracraniens : A propos de 17<br />

cas.<br />

Afaf Kenaan, M.Boulfaiz, M.Rghioui, M.Manfalouti, A. Chellaoui,<br />

K.Ibahiouin, S. Hilmani, A.Lakhdar, A. Naja, A. Bertal ,<br />

A.Elazhari.<br />

Service de Neurochirurgie- CHU Ibn Rochd Casablanca.<br />

Introduction<br />

Les kystes arachnoïdiens sont des collections bénignes de<br />

LCR limités par une paroi développée aux dépens des cellules<br />

arachnoïdiennes. Leur étiopathogénie reste controversée..<br />

Ils sont dans la majorité des cas congénitaux mais<br />

peuvent être acquis. Ces kystes posent souvent des problèmes<br />

de diagnostic différentiel avec d’autres lésions.<br />

L’indication chirurgicale est réservée aux kystes symptomatiques,<br />

néanmoins le choix de la meilleure procédure est<br />

toujours sujet à discussion.<br />

Matériel - Méthode<br />

Le présent travail est une étude rétrospective de 17 cas de<br />

kyste arachnoïdiens intracrâniens, colligées au service de<br />

neurochirurgie du CHU IBN ROCHD de Casablanca sur une<br />

période de 10 ans allant de 2000 à 2010.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

La fréquence était de 0.83% des processus intracrâniens.<br />

L’âge moyen de patients était de 17 ans. Une légère prédominance<br />

féminine a été notée de l’ordre de 53%. Le tableau<br />

clinique a été dominé par le syndrome d’HTIC dans 56.25%<br />

des cas, les crises convulsives chez 43.75% des malades et le<br />

retard psychomoteur dans 25% des cas. Tous nos patients<br />

ont bénéficié d’une TDM cérébrale et 68.75% d’une IRM<br />

cérébrale. Le traitement était chirurgical dans 15 cas. Les<br />

suites postopératoires immédiates ont été simples chez 14<br />

malades, un seul patient a été réopéré. L’évolution à long<br />

terme était bonne dans 50% des cas. Un seul patient a présenté<br />

une persistance des crises convulsives, 2 malades ont<br />

été réopéré pour récidive<br />

Conclusion<br />

Les kystes arachnoïdiens restent parmi les processus intracrâniens<br />

les moins fréquents. L’indication d’un traitement<br />

chirurgical est réservée aux kystes symptomatiques, néanmoins<br />

le choix de la meilleure procédure est toujours sujet<br />

à discussion.<br />

A20<br />

Une myélopathie par neurobilhraziose, une exception ?<br />

Alexis Perez, Stéphane Derrey, Claire Chapuzet, Guillaume<br />

Perrod, Fahad Hammad, Pierre Freger, François Proust.<br />

CHU Rouen.<br />

Introduction<br />

De tropisme classiquement uro-digestif, la bilharziose intéresse<br />

exceptionnellement le système nerveux central. Nous<br />

rapportons l’observation d’un patient atteint d’une myélopathie<br />

secondaire à une neuro-bilharziose.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Nous présentons le cas d’un homme de 58 ans, congolais,<br />

vivant en France depuis 25 ans, ayant effectué un voyage au<br />

Congo deux ans auparavant. Cet homme présentait une tétraparésie<br />

progressive prédominant au membre supérieur,<br />

douloureuse, nécessitant la prise d’antalgique de classe III,<br />

associée à des troubles vésico-sphinctériens. A l’examen<br />

clinique, un syndrome tétra-pyramidal et une altération<br />

cordonale postérieure étaient objectivés. Une IRM vertébro-médullaire<br />

cervicale montraient une méningo-myélite<br />

de niveau métamérique C4 associé à une cervicarthrose. La<br />

sérologie bilharziose revint positive dans le sang et le LCR. Il<br />

fut traité par fortes doses de PRAZIQUANTEL associé à une<br />

corticothérapie IV. L’évolution se caractérisait par une stabilisation<br />

clinique et la régression de l’imagerie à 12 mois.<br />

Conclusion<br />

En zone d’endémie, l’existence d’une myélite et une imagerie<br />

caractéristique en IRM permet d’évoquer le diagnostic.<br />

A21<br />

Topogramme pour le Repérage du Nerf Grand Occipital<br />

(NGO) dans les Abords Occipitaux et/ou Cervicaux Postérieurs.<br />

E Simon, S. Artignan, M. Sindou, P. Mertens.<br />

Service de Neurochirurgie A, Hôpital Neurologique P. WERTHEI-<br />

MER, Hospices Civils de Lyon Département Universitaire d’Anatomie<br />

Rockefeller, Université Claude Bernard Lyon.<br />

Introduction<br />

Les abords de la fosse postérieure du crâne, de l’angle pontocérébelleux,<br />

ainsi que du rachis cervical exposent à des<br />

troubles sensitifs et des douleurs séquellaires, par lésion du<br />

Nerf-Grand-Occipital (NGO). La connaissance de ses repères<br />

est le meilleur garant d’une épargne du nerf. D’une étude<br />

sur 23 cadavres (thèse de S.A.) les auteurs présentent un<br />

topogramme des repères du NGO, applicable à la pratique<br />

chirurgicale.<br />

Matériel - Méthode<br />

L’étude a porté sur le trajet du NGO, depuis son émergence<br />

latéralement au ligament atloïdo-axoïdien postérieur (RE-<br />

PERE-A), jusqu’à son passage à la ligne nuchale supérieure,<br />

départ des branches sensitives pour le scalp. Sa première<br />

portion, passant en arrière de la capsule articulaire C1-C2, le<br />

mise_en_page.indd 54 07/02/<strong>2012</strong> 10:51:34

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!