Bulletin Janvier 2012 - snclf
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L’âge moyen était de 32,5 ans. On notait une prédominance<br />
masculine (66,7%). La durée moyenne d’évolution était de<br />
19 mois. Dans 41,6%, le déficit neurologique était complet<br />
à l’admission. La topographie dorsale était la plus fréquente<br />
(50%) suivie de la charnière dorsolombaire (41,6%).<br />
Le traitement chirurgical a été effectué dans 83,3%. L’exérèse<br />
était macroscopiquement totale dans 50% des cas.<br />
L’épendymome (4 cas) était la principale lésion suivi du<br />
cavernome (2 cas) et de l’astrocytome (2cas). Nous avons<br />
noté un cas de neurofibrosarcome intramédullaire. La récupération<br />
a été totale dans 4 cas, partielle dans 5 cas. L’état<br />
neurologique était resté stationnaire ou s’était aggravé<br />
dans 3 cas. Nous avons eu deux décès liés aux complications<br />
de décubitus.<br />
Conclusion<br />
Les tumeurs intramédullaires sont peu fréquentes. Leur<br />
prise en charge optimale nécessite de disposer au minimum<br />
de l’IRM et du microscope opératoire. Leur pronostic<br />
fonctionnel reste médiocre. Mots clés : Tumeur intramédullaire<br />
– Sénégal.<br />
A46<br />
Hémorragie cérébro-méningée chez les patients jeunes<br />
: un problème diagnostique.<br />
Bertrand Mathon, Makiese O, Baumann F, Poczos P, Saint<br />
Maurice JP, Bisdorf A, Guichard JP, George B, Houdart E.<br />
Chibbaro S.<br />
Lariboiosière, Paris.<br />
Introduction<br />
Les hémorragies cérébro-méningées chez les patients de<br />
moins de 50 ans constituent souvent un défi sur le plan<br />
étiologique. Ces entités sont caractérisées par l’association<br />
de céphalées sévères avec ou sans symptômes neurologiques<br />
et/ou épilepsie, et par la preuve radiologique<br />
d’une hémorragie méningée et/ou intracérébrale et, plus<br />
rarement, par l’association d’évènements ischémiques, lesquels<br />
sont souvent trompeurs.<br />
Matériel - Méthode<br />
Les auteurs décrivent une série prospective de 30 patients<br />
consécutifs, hospitalisés pour hémorragie cérébro-méningée<br />
en urgence en Neurochirurgie pendant 2 ans. Parmi<br />
eux 19 furent diagnostiqués comme angioapthie aigue<br />
réversible (AAR), 7 comme thrombose d’un sinus veineux<br />
cérébral (TSVC) et 4 comme saignement d’un anévrysme<br />
mycotique (AM).<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Il y avait 22 femmes et 8 hommes avec un âge médian de 31<br />
ans. L’AAR est apparue sans contexte particulier chez 16 patients,<br />
et est survenue en post-partum dans 3 cas. Aucune<br />
condition spécifique n’a été observée chez les patients<br />
souffrant de TSCV et de AM. Une hémorragie méningée a<br />
été démontrée chez 24 patients avec pour localisation : la<br />
convexité (18 cas), la base du crâne (4 cas), la région inte-<br />
Communications affichées<br />
rhémisphérique (1 cas), la région interhémisphérique et intracérébrale<br />
(1 cas). Une hémorragie intracérébrale pure de<br />
la convexité a été retrouvée dans les 6 cas restants. Parmi<br />
les 7 patients souffrant de TSVC, le sinus sagittal supérieur<br />
était incriminé dans 4 cas, les sinus transverses (ST) dans 2<br />
cas, le ST et le sinus sigmoïde dans un cas.<br />
Conclusion<br />
Les trois causes les plus fréquentes d’hémorragies cérébroméningées<br />
de la convexité dans cette série étaient l’AAR,<br />
suivie par la TSVC et par le saignement d’un anévrysme<br />
mycotique. Devant des tableaux clinico-radiologiques atypiques,<br />
ce large spectre d’étiologies peut constituer une<br />
difficulté diagnostique. Elles doivent être soigneusement<br />
recherchées pour permettre un diagnostic rapide et éviter<br />
un dangereux retard de prise en charge.<br />
A47<br />
Ostéosynthèse de 360 degré par abord postero-lateral<br />
transpédiculaire chez des patients à haut risque.<br />
JF Cornelius, Richard Bostelmann, Daniel Hänggi, Hans-<br />
Jakob Steiger, Sven Eicker.<br />
Düsseldorf, Allemagne.<br />
Introduction<br />
Les patients avec des pathologies cardio-pulmonaires sont<br />
à haut risque pour la chirurgie du rachis par voie transthoracique.<br />
Or, il peut s’avérer nécessaire de réaliser une stabilisation<br />
de 360° dans cette population. Pour diminuer la<br />
morbidité liée à l’abord transthoracique, nous avons étudié<br />
la sûreté et l’efficacité de l’abord postero-latéral transpédiculaire<br />
avec pose de cages.<br />
Matériel - Méthode<br />
14 patients avec des compressions médullaires dues à une<br />
fracture du rachis thoracique d’origine ostéoporotique,<br />
métastatique ou tuberculeuse ont été traité. La décompression<br />
consistait en une laminectomie, une facettectomie<br />
et une corpectomie. La stabilisation a été réalisée par<br />
fixation postérieure avec tiges et vis. Le corps vertébral fut<br />
reconstruit par une ou deux cages de Harms introduites<br />
par voie transpédiculaire.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
L’opération a été réalisée chez 14 patients (8 hommes et<br />
6 femmes). L’âge moyen était de 65.6 ans (43 à 81 ans). En<br />
préopératoire, tous les patients avaient des douleurs rachidiennes.<br />
9 patients étaient paraparétiques (Frankel C).<br />
Le CT et l’IRM montraient en moyenne une réduction de<br />
51.4% du canal au niveau de la compression. 11 patients<br />
ont été opérés sur un niveau et trois sur 2 niveaux. Les<br />
implants ont été introduits de façon unilatérale chez 13<br />
patients (1 implant) et par voie bilatérale chez 1 patient (2<br />
implants). Il n’y a pas eu de complications postopératoires,<br />
notamment neurologiques ou cardio-vasculaires. Le statut<br />
neurologique s’est amélioré. Durant le suivi (3-14 mois)<br />
tous les patients ont été nettement améliorés sur le plan<br />
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