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Bulletin Janvier 2012 - snclf

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60<br />

<strong>Bulletin</strong> de la Société de Neurochirurgie de Langue Française<br />

Une légère prédominance féminine a été observée de<br />

l’ordre de 51,7 %. Le tableau clinique était dominé par le<br />

syndrome d’HTIC observée chez 91 % des patients. La localisation<br />

au niveau du troisième ventricule était dominante<br />

par rapport à celle des ventricules latéraux, et les types histologiques<br />

les plus rencontrés étaient les épendymomes,<br />

les astrocytomes, et les papillomes du plexus choroïde. Les<br />

interventions de dérivations et d’exérèse tumorale étaient<br />

à la base du traitement. La mortalité globale était de l’ordre<br />

de 10,3 %.<br />

Conclusion<br />

Par leur situation profonde et la richesse fonctionnelle de<br />

leur environnement, les tumeurs intraventriculaires posent<br />

un problème de prise en charge thérapeutique. En dépit<br />

des progrès de la neurochirurgie, le pronostic de cette pathologie<br />

reste mauvais, vu le siège vital de ces tumeurs.<br />

A34<br />

Effets Oculomoteurs de la Stimulation Electrique du<br />

Faisceau Longitudinal Médial.<br />

Denys Fontaine, Stéphanie Baillif, Michel Lanteri-Minet,<br />

Anne Donnet, Jean Jacques Lemaire.<br />

Service de Neurochirurgie, Ophtalmologi), Département<br />

d’Evaluation et Traitement de la Douleur, CHU de Nice. Service<br />

de Neurochirurgie, CHU de la Timone, Marseille. Service<br />

de Neurochirurgie, CHU de Clermont-Ferrand.<br />

Introduction<br />

Le faisceau longitudinal médial (FLM), anciennement appelé<br />

« bandelette longitudinale postérieure», connecte les<br />

noyaux oculomoteurs du tronc cérébral. Son atteinte est<br />

connue dans les maladies inflammatoires du SNC. Nous<br />

rapportons pour la première fois les effets de sa stimulation<br />

électrique.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Une électrode (Medtronic 3389) fut implantée de manière<br />

stéréotaxique chez une patiente présentant une algie vasculaire<br />

de la face chronique et pharmaco-résistante, dans<br />

la région retro-hypothalamique gauche (contact 0 sur la<br />

cible ; x = -2, y=-3, z=-5 mm). Durant la phase de réglage<br />

des paramètres (stimulation monopolaire, 130 Hz, 60 microsec),<br />

des troubles oculomoteurs complexes étaient observés<br />

lors de la stimulation à faible amplitude (1,8–2,2V)<br />

des 3 contacts les plus profonds : déviation primaire verticale<br />

inférieure et en abduction de l’œil gauche, limitation<br />

de l’élévation et de l’adduction gauche, discrète limitation<br />

de l’abaissement (test de Hess-Lancaster), diminution de la<br />

réserve accommodative, sans atteinte du réflexe photomoteur<br />

ni ptosis. Un nystagmus horizontal intermittent survenait<br />

lors de la fixation en abduction de l’œil gauche. La<br />

localisation de l’électrode a été étudiée par projection sur<br />

l’atlas 3D stéréotaxique 4,7T, à partir de ses coordonnées<br />

relatives au plan bicommissural sur l’IRM postopératoire.<br />

Parmi les structures anatomiques retro-hypothalamiques<br />

proches de l’électrode, le FLM était distant de 2,1 mm du<br />

contact 0. Les fibres et les noyaux du nerf oculomoteur (III)<br />

étaient respectivement distants de 3,6 et 9,7 mm.<br />

Conclusion<br />

Quelques rares cas de troubles oculomoteurs complexes<br />

ont été décrits transitoirement lors du réglage de patients<br />

implantés dans cette région, mais n’ont jamais été caractérisés<br />

jusqu’ici, compte tenu de la gène qu’ils induisent.<br />

Ces troubles complexes ne sont sémiologiquement pas<br />

compatibles avec une stimulation du III et correspondent<br />

très probablement à l’effet de la stimulation du FLM. Cette<br />

observation apporte de nouveaux éléments de compréhension<br />

de l’organisation fonctionnelle des noyaux oculomoteurs.<br />

A35<br />

Tunnélisation des électrodes de stimulation cérébrale<br />

profonde : astuce technique facilitant le passage de la<br />

ligne d’insertion tendineuse des muscles nucaux.<br />

Clair Vandersteen, Denys Fontaine, Gilles Poissonet, Daniel<br />

von Langsdorff, Philippe Paquis.<br />

Service de Neurochirurgie, CHU de Nice. Service d’ORL, Centre<br />

Anti-Cancéreux Antoine Lacassagn ; Nice.<br />

Introduction<br />

Le raccordement des électrodes de stimulation cérébrale<br />

profonde (SCP) au stimulateur pectoral est une intervention<br />

fréquente mais paradoxalement très peu décrite dans<br />

la littérature. Elle pose peu de problèmes en dehors de la<br />

difficulté de tunnélisation des électrodes/extensions lors<br />

du passage de la région rétro-auriculaire. Nous décrivons<br />

une astuce technique permettant de résoudre cette difficulté<br />

et ainsi d’éviter les complications traumatiques et<br />

hémorragiques éventuelles liées à une tunnélisation « en<br />

force ».<br />

Matériel - Méthode<br />

Nous avons réalisé sur cadavre une dissection plan par plan<br />

de la région cranio-cervicale rétroauriculaire pour identifier<br />

les structures responsables de la résistance à la tunnélisation<br />

du haut vers le bas, imposée par le matériel. La zone<br />

de résistance correspond à la ligne horizontale d’insertion<br />

tendineuse des muscles nucaux (sterno-cleio-mastoidien,<br />

grand dorsal, …). A partir du plan sous-galéal crânien (indispensable<br />

pour éviter une extériorisation ultérieure du<br />

matériel), le perçage « en force » de cette ligne d’insertion<br />

tendineuse oblige la tunnélisation à un changement aléatoire<br />

de plan, vers les plans sous aponévrotique cervicaux.<br />

Ceci expose à un risque de traumatisme des éléments vasculo-nerveux<br />

voisins (branche récurrente du XI, veine jugulaire<br />

externe, voire vaisseaux sous-claviers, …).<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Pour résoudre cette difficulté, nous décrivons une astuce<br />

technique consistant à réaliser une incision (3-4 cm de<br />

long) supplémentaire rétro-mastoïdienne « en pont » au<br />

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