Bulletin Janvier 2012 - snclf
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87% et 78% respectivement. Le taux de Contrôle Neurologique<br />
à 3, 6 et 12 mois étaient de 69%, 54,5% et 20% respectivement.<br />
Aucun paramètre n’est corrélé significativement<br />
avec la Survie, le Contrôle Local ou Cérébral. Aucun patient<br />
ne présente d’effet secondaire de grade III-IV selon l’échelle<br />
RTOG.<br />
Conclusion<br />
Des résultats comparables à ceux décrits dans la littérature<br />
peuvent être obtenus avec des Doses Réduites dans le traitement<br />
par Radiochirurgie des métastases du Tronc Cérébral.<br />
A12<br />
Une Complication Rare d’Hypodensité Unilatérale Non Infectieuse<br />
dans les Suites d’une Implantation d’Electrode de<br />
Stimulation Cérébrale Profonde.<br />
Stéphane DERREY, R. Lefaucheur, P. Hannequin, F. Proust, P.<br />
Fréger, D. Maltête.<br />
CHU Charles Nicolle ; Rouen-France.<br />
Introduction<br />
L’hématome, l’infection et les problèmes liés au matériel<br />
implanté (fracture d’électrode, érosion cutanée) sont les<br />
complications les plus fréquentes des implantations d’électrodes<br />
profondes. L’hypodensité non infectieuse, symptomatique<br />
et transitoire autour d’une électrode de stimulation<br />
profonde est une complication rare.<br />
Matériel - Méthode<br />
Nous rapportons le cas d’un patient opéré d’une maladie de<br />
Parkinson qui a présenté cette complication.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Un patient âgé de 66 ans, atteint d’une forme avancée de<br />
la maladie de Parkinson, a été retenu candidat pour une<br />
stimulation des noyaux sous-thalamiques. Initialement, la<br />
pose du cadre de stéréotaxie s’est compliquée d’une fracture<br />
de la paroi frontale droite responsable d’un hématome<br />
sous-dural aigu asymptomatique puis d’un hématome sous<br />
dural chronique spontanément résolutif. Six mois plus tard,<br />
la procédure a été recommencée sous anesthésie générale<br />
avec un enregistrement électrophysiologique peropératoire.<br />
Les suites opératoires ont été simples. Le scanner cérébral<br />
à J2 ne montrait aucun saignement intracrânien avec<br />
un positionnement correct des électrodes. Le patient est<br />
sorti à domicile à J10. Deux jours plus tard, il a été admis aux<br />
urgences pour un syndrome confusionnel, des céphalées et<br />
une aggravation unilatéral de son syndrome akinéto-hypertonique,<br />
sans fièvre. Le scanner a retrouvé une hypodensité<br />
sous corticale unilatérale centrée par l’électrode sans prise<br />
de contraste. En IRM, la lésion qui était arrondie, en hypersignal<br />
T1, flair et T2, non rehaussée par le gadolinium, évoquait<br />
une collection séro-hématique entourée d’oedème.<br />
Le bilan biologique était normal. Avec l’arrêt du générateur<br />
et sous glucocorticoïde (1 mg/kg/j), les symptômes se sont<br />
rapidement amendés.<br />
Communications affichées<br />
Conclusion<br />
Cette complication, non infectieuse et transitoire, est rare et<br />
doit être connue pour éviter l’ablation inutile de l’électrode<br />
autour de laquelle cette réaction se développe. Parmi les<br />
mécanismes étiopathogéniques, on évoque la combinaison<br />
possible de phénomènes micro-hémorragiques autour<br />
des électrodes, potentiellement favorisés par le traumatisme<br />
sous-dural préalable, associé ou non à une réaction<br />
immune.<br />
A13<br />
Les adénomes hypophysaires opérés avec 5-Ala et microscope<br />
PENTERO ne montrent guère de fluorescence-<br />
Étude conjointe =Neurosurgery (FRANCE) and Neurosurgery<br />
(ALLEMAGNE).<br />
Manzo Norbert, Salloum Nidal, Nestler Ulf, Memia-Zolo Daniel,<br />
Warter Andre, Fagour Cedric.<br />
CHU Fort de France.<br />
Introduction<br />
L’ usage de l’ acide aminolévulinique 5-Ala pour la résection<br />
de tumeurs cérébrales malignes devient de plus en plus une<br />
technique quotidienne. Au cours de son emploi régulier et<br />
dans le cadre des études cliniques, plusieurs observations d’<br />
une fluorescence dans les tumeurs bénignes ont été faites,<br />
surtout dans les méningiomes et de temps en temps dans<br />
les gliomes de bas grade. Nous avons examiné l’ utilisation<br />
de 5-Ala pour la résection des adénomes hypophysaires.<br />
Matériel - Méthode<br />
Avant l’intervention, chaque patient donnait son consentement<br />
éclairé pour l’utilisation de 5-Ala pour une tumeur<br />
présumée bénigne. Nous avons opéré 7 patients après<br />
administration de 5-Ala 20 mg/kg. Tous les patients étaient<br />
opérés par voie transsphenoïdale, pour 4 patients un endoscope<br />
avec une optique à fluorescence (prêt du laboratoire<br />
STORZ, Allemagne) était utilisé, pour 3 patients un<br />
microscope Pentero.<br />
Résultats ou Cas rapporté<br />
Chez 1 patient en technique endoscopique, une fluorescence<br />
faible était détectée, non utilisable pour une résection<br />
intra-sellaire. Les tumeurs des 3 autres patients opérés<br />
par endoscope et les tumeurs des 3 patients opérés par<br />
microscope ne présentaient pas de fluorescence du tout.<br />
Conclusion<br />
L’administration de 5-Ala pour une résection d’un adénome<br />
hypophysaire ne résulte pas dans une fluorescence utile des<br />
parties tumorales intra-sellaires, indépendant de la technique<br />
de visualisation et du type hormonal de l’adénome.<br />
Des recherches en culture cellulaire pourront vérifier, si<br />
éventuellement une augmentation de la dose de 5-Ala dans<br />
ces tumeurs va amener à une fluorescence satisfaisante.<br />
A14<br />
Notre expérience avec l’acide 5-aminolévulinique dans<br />
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