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Bulletin Janvier 2012 - snclf

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RPA classe III, un patient en RPA classe II. Deux patients sont<br />

décédés de causes neurologiques.<br />

Conclusion<br />

La faible morbidité et l’efficacité de la radiochirurgie Gamma-Knife<br />

illustrées dans cette série sont concordantes aux<br />

données de la littérature. Ces dernières rapportent également<br />

l’équivalence de l’efficacité de la radiochirurgie à celle<br />

du traitement associant chirurgie et radiothérapie cérébrale.<br />

Par ailleurs, le pronostic étant lié à la maladie systémique,<br />

la radiochirurgie peut être proposée en traitement<br />

unique des métastases cérébrales à condition d’une surveillance<br />

rigoureuse permettant le dépistage de récidives.<br />

O37<br />

Prédiction du contrôle local après radiochirurgie des<br />

métastases cérébrales de cancer du sein.<br />

Charles Valery,M Lekehal, Ch. Boskos, M Duyme, I. Lamproglu,<br />

G. Boisserie, JJ Mazeron.<br />

Ph. Cornu. Paris.<br />

Introduction<br />

La radiochirurgie est actuellement le traitement de première<br />

ligne des métastases cérébrales. La détermination<br />

du contrôle local est effectuée par des IRM itératives, comparées<br />

à l’IRM de référence. La radiochirurgie induit des<br />

modifications de taille, de forme et de contenu de la lésion,<br />

qui peuvent avoir différentes significations. Le but de cette<br />

étude est de préciser dans une population homogène -cancer<br />

du sein- le timing de ces changements après radiochirurgie<br />

et leur signification relative au contrôle local.<br />

Matériel - Méthode<br />

Cent douze patients ont été traités dans notre institution<br />

entre 2005 et 2008 pour métastases cérébrales de cancer du<br />

sein à l’aide d’un LINAC Varian de 6 MV et d’un collimateur<br />

micromultilames M3 BrainLab. L’âge moyen était de 54 ans<br />

(26-82), l’index de Karnoksky moyen était de 90, Le primitif<br />

était contrôlé dans 87,5% des cas, il existait des métastases<br />

extra-neurologiques dans 78% des cas. Le nombre total de<br />

métastases était de 189, le volume médian lésionnel était<br />

de 1,5cc (0,008-44). L’évaluation du volume était réalisé par<br />

contourage des lésions à l’aide du logiciel BrainLab.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Les résultats de la dernière IRM (méd 13 mois) ont été comparés<br />

à ceux de l’IRM de référence (méd 4 mois). Parmi les<br />

168 patients considérés comme contrôlés à 4 mois, 139<br />

étaient finalement contrôlés au dernier contrôle. La valeur<br />

prédictive positive était de 82%. Le taux de contrôle local<br />

était de 97% à 3 mois, de 94% à 6 mois et de 80% à 12 mois.<br />

En analyse multivariée, deux paramètres étaient prédictifs<br />

du contrôle local, un volume élevé (p=0,0021) et une localisation<br />

méningée (p= 0,028).<br />

Conclusion<br />

L’IRM à 4 mois pourrait être un paramètre utilisable comme<br />

prédicteur de l’efficacité du traitement, permettant d’élaborer<br />

précocément une stratégie thérapeutique ultérieure.<br />

Communications orales<br />

O38<br />

Bénéfice d’une Chirurgie Agressive dans le Traitement<br />

du Neurocytome Central.<br />

Vincent Lubrano, Patrick François, Anderson Loundou,<br />

Alexandre Vasiljevic, Anne Jouvet, Dominique Figarella-<br />

Branger, Pierre-Hugues Roche et Club de Neuro-Oncologie<br />

de la SFNC.<br />

AP-HM CHU Marseille (Hopitaux Nord et Timone), CHU Toulouse,<br />

CHU Tours, CHU Lyon.<br />

Introduction<br />

Le neurocytome central représente moins de 1% des tumeurs<br />

du SNC. Il affecte essentiellement l’adulte jeune. Sa<br />

forme typique (80%) est encore qualifiée de « bénigne »,<br />

bien que son histoire naturelle soit mal connue, et que cette<br />

tumeur puisse être à l’origine de problèmes neurologiques<br />

graves, source de handicap. Le traitement de référence est<br />

la chirurgie, mais le rapport bénéfice/risque d’une chirurgie<br />

‘agressive’ n’a pas été évalué.<br />

Matériel - Méthode<br />

Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective<br />

portant sur une population homogène de 82 patients opérés<br />

dans 23 centres français entre 1984 et 2008. L’ensemble<br />

des données clinico-radiologiques a été revue, et une relecture<br />

centralisée des spécimens anatomo-pathologiques<br />

faite par trois experts nationaux. L’objectif principal était<br />

d’évaluer le taux de survie sans progression à 5 ans pour les<br />

patients ayant eu une chirurgie d’exérèse complète, comparé<br />

à une exérèse incomplète. L’objectif secondaire était<br />

d’évaluer les paramètres cliniques, radiologiques et chirurgicaux<br />

affectant la morbidité péri-opératoire.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Le taux d’exérèse complète dans la population étudiée était<br />

de 47.6%. La survie sans progression à 5 ans était de 92.1%<br />

dans la population qui avait eu une exérèse totale tandis<br />

qu’il était de 55.3% dans celle qui avait eu une exérèse incomplète<br />

(test du log-rank : p=0.012). Parmi les paramètres<br />

analysés, l’analyse univariée a montré une association significative<br />

entre le volume tumoral et la morbidité péri-opératoire,<br />

mais la régression linéaire multiple n’a pas confirmé<br />

cette association et n’a montré d’association significative<br />

avec aucun des paramètres étudiés.<br />

Conclusion<br />

Notre étude démontre le bénéfice d’une chirurgie optimale<br />

en première ligne de traitement. Pour les patients ayant eu<br />

une exérèse incomplète, le bénéfice de la radiothérapie adjuvante<br />

est probable, mais reste encore à évaluer. Ce travail<br />

souligne donc la nécessité d’un suivi à long terme et d’une<br />

prise en charge structurée pour cette pathologie peu fréquente<br />

et lentement évolutive.<br />

O39<br />

Gangliogliomes intra-cérébraux de l’adulte : une série<br />

de 30 patients.<br />

Arthur André, Selma Hamdi, Bertrand Mathon, Fabian Bau-<br />

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