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Bulletin Janvier 2012 - snclf

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64<br />

<strong>Bulletin</strong> de la Société de Neurochirurgie de Langue Française<br />

travail est d’étudier la répartition géographique des cas de<br />

gliomes diffus de grade II et III avec un diagnostic histologique<br />

confirmé, incidents sur la période 2006-2009, et de<br />

rechercher des clusters en France.<br />

Matériel - Méthode<br />

La méthodologie de ce travail repose sur l’exploitation des<br />

données du Recensement national histologique des Tumeurs<br />

Primitives du Système Nerveux Central (RnhTPSNC),<br />

dénommé en anglais : French Brain Tumor DataBase (FB-<br />

TDB). La FBTDB est devenue la plus importante base de<br />

données concernant les tumeurs primitives du système<br />

nerveux central en Europe [4-7]. Tous les cas histologique<br />

de gliomes diffus de grade II et III ont été recensés d’une<br />

part par la fiche de Recensement, et d’autre part en colligeant<br />

tous les listings des laboratoires d’anatomopathologie.<br />

Pour chaque cas recensé, l’adresse (code postal et ville)<br />

au moment du diagnostic a été recherchée et précisée.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

L’analyse au niveau national est en cours. Les résultats<br />

actuels, sur plus de 4000 cas histologiques, montrent une<br />

hétérogénéité dans la distribution géographique des cas.<br />

Les régions les plus touchées semblent être l’Est, le Nord et<br />

certaines zones du centre ouest. Les résultats seront détaillés<br />

lors de la présentation, par département, par région et<br />

sur la France.<br />

Conclusion<br />

Cette étude est la première, à notre connaissance, qui étudie<br />

la distribution géographique et les cas incidents de gliomes<br />

diffus dans une population importante, ou à l’échelle d’un<br />

pays. Un travail complémentaire pourrait permettre de rechercher<br />

des facteurs causaux (environnementaux, génétiques,<br />

et fonctionnels). - Références 1.CBTRUS, 2010. www.<br />

cbtrus.org. 2.Loiseau et al.,Rev Neurol.2009,165:650-70.<br />

3.McCarthy et al.,Neuro-Oncol.2011,13(2):242-50. 4.Bauchet<br />

et al.,JNeurooncol.2007,84:189–199. 5.Bauchet et<br />

al.,JNeurooncol.2009,92:87–98. 6.Bauchet et al.,Neuro-Oncol.2010.<br />

7.Rigau et al.,BrainPathol.2011,in press.<br />

A44<br />

Hématome cérébelleux iatrogène lié à une chirurgie<br />

rachidienne. A propos de 3 cas et revue de la littérature.<br />

Julien Duntze, Fabien Litre, Gregoire Pech-Gourg, Tarek<br />

Adetchessi, Stephane Fuentes, Henry Dufour.<br />

Service de neurochirurgie, La Timone, Marseille.<br />

Introduction<br />

La survenue d’un hématome cérébelleux après chirurgie<br />

rachidienne est une complication exceptionnelle et particulièrement<br />

grave. Elle est habituellement décrite dans<br />

le cadre d’une chirurgie supratentorielle avec déplétion<br />

importante de LCS. De rares cas ont été décrits au décours<br />

d’une chirurgie rachidienne avec brèche durale.<br />

Matériel - Méthode<br />

Entre 2005 et 2010, 7247 patients ont subi une interven-<br />

tion rachidienne dans notre service. Trois patients âgés de<br />

67, 70 et 72 ans ont présenté un hématome cérébelleux<br />

au décours de la chirurgie, survenant à 0, 12 et 48 heures<br />

post opératoires et se manifestant par des troubles de la<br />

vigilance . Dans les 3 cas, une brèche durale accidentelle<br />

a été réalisée puis réparée par suture et colle biologique<br />

permettant une fermeture étanche. Un drainage épidural<br />

basse pression a été mis en place pour les 3 patients.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Les 3 patients ont bénéficié d’un scanner cérébral en<br />

urgence lors de l’aggravation neurologique qui a mis<br />

en évidence un hématome cérébelleux diffus et une hydrocéphalie<br />

obstructive sus-jacente. Une dérivation ventriculaire<br />

a été mise en place chez chacun des patients et n’a<br />

permis d’obtenir une récupération progressive que chez<br />

une patiente qui a pu retrouver son autonomie après 3<br />

semaines de rééducation. Devant la gravité d’emblée des<br />

lésions (Glasgow 3 avec abolition des réflexes du tronc),<br />

nous n’avons pas réalisé de craniectomie décompressive<br />

de fosse postérieure chez les 2 autres patients qui sont<br />

finalement décédés.<br />

Conclusion<br />

La survenue d’un hématome de cérébelleux doit être suspectée<br />

devant toute dégradation neurologique survenant<br />

au décours d’une chirurgie rachidienne avec déplétion de<br />

LCS. Son traitement peut être conservateur ou chirurgical<br />

par la mise en place d’une DVE ou la réalisation d’une craniectomie<br />

décompressive. La prévention de cette complication<br />

nécessite de ne pas drainer en cas de brèche durale,<br />

une déplétion de LCS étant la cause systématiquement<br />

retrouvée.<br />

A45<br />

Les Tumeurs Intramedullaires : Profil Histologique et<br />

Prise en Charge au Senegal.<br />

E Kpelao, M.C. Ba , K.Beketi, A.B.Thiam, M.Thioub, N.Ndoye,<br />

S.Zabsonre, M.Mbaye, T.Alihonou, Y.Sakho, S.B.Badiane.<br />

Clinique neurochirurgicale, Centre Hospitalier Universitaire de<br />

Fann. Avenue Cheikh Anta Diop. BP : 5035 Dakar-Fann.<br />

Introduction<br />

Les tumeurs intramédullaires sont des affections peu<br />

fréquentes. Elles représentent 2 à 5% de l’ensemble des<br />

tumeurs primitives du système nerveux central. Leur diagnostic<br />

est le plus tardif mais actuellement facilité par<br />

l’IRM. Notre but était de déterminer leur profil histologique<br />

et d’évaluer leur prise en charge au Sénégal depuis l’installation<br />

de l’IRM.<br />

Matériel - Méthode<br />

Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur 12 cas<br />

de tumeurs intramédullaires pris en charge à Dakar entre<br />

2006 et 2010. Ont été étudiés l’histologie et l’évolution des<br />

patients. Le follow up était de 4 à 18 mois.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

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