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Bulletin Janvier 2012 - snclf

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Boubaker, J. Kallel, H. Jemel.<br />

Service de Neurochirurgie, Institut National de Neurologie ;<br />

Tunis.<br />

Introduction<br />

L’hydatidose est une parasitose causée chez l’homme par<br />

la forme larvaire d’Echinicoccus granulosus. La localisation<br />

cérébrale du kyste hydatique est rare (0,5 à 4,5 %), et la<br />

fréquence de la forme calcifiée représente moins de 1 %.<br />

Nous rapportons deux observations colligées dans notre<br />

service.<br />

Matériel - Méthode<br />

Nous présentons deux cas, le premier d’une jeune fille de<br />

15 ans, suivie depuis cinq ans pour des crises convulsives<br />

généralisées devenues résistantes au traitement médical.<br />

Le scanner cérébral objective un processus expansif<br />

pariéto-occipital droit calcifié. L’imagerie par résonance<br />

magnétique (IRM), en plus de la masse calcifiée, montre<br />

essentiellement une image évocatrice de membrane festonnée<br />

et décollée. À l’intervention, la paroi est calcifiée et<br />

son contenu a l’aspect et la consistance typique du « sable<br />

» hydatique. Ce diagnostic est confirmé à l’examen anatomopathologique.<br />

La deuxième observation est d’une<br />

femme âgée de 51 ans suivie pour des crises convulsives<br />

partielles de l’hémicorps droit depuis l’âge de 15 ans.<br />

Devant la généralisation des crises, un bilan radiologique<br />

comportant une TDM avec IRM cérébrales a été pratiqué<br />

concluant à la présence d’une lésion rolandique gauche<br />

calcifiée évoquant en premier lieu un kyste hydatique calcifié.<br />

Ce diagnostic a été confirmé ultérieurement par l’examen<br />

anatomopathologique de la pièce opératoire.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

Etant donné que son involution est très rare ainsi son évolution<br />

vers la calcification est exceptionnelle, le kyste hydatique<br />

cérébral calcifié pose un problème de diagnostic<br />

différentiel avec des pathologies tumorales plus courantes.<br />

Devant un contexte évocateur, l’apport de l’imagerie par<br />

résonance magnétique serait sûrement un plus dans cet<br />

approche et seule l’étude histopathologique peut confirmer<br />

le diagnostic.<br />

Conclusion<br />

Le but essentiel de cette observation a été de rapporter<br />

deux cas colligés dans notre service et d’insister ainsi sur le<br />

diagnostic qui doit être évoqué devant une lésion même<br />

calcifiée, surtout dans les pays d’endémie hydatique.<br />

A27<br />

Étude endoscopique de la vascularisation du plancher<br />

du III° ventricule.<br />

C. Mottolese, P.A.Beuriat, A.Szathmari,A.C.Ricci-Franchi,B.<br />

Ene E.Simon,P.Bourdillon, P.Mertens.<br />

Lyon.<br />

Introduction<br />

La ventriculocisternostomie endoscopique fait partie du<br />

traitement de l’hydrocéphalie obstructive, malformative<br />

Communications affichées<br />

ou tumorale. Très peu de papier en littérature ont étudié en<br />

condition d’endoscopie la vascularisation du plancher du<br />

troisième ventricule au niveau de l’espace intermammillaire<br />

et dans l’espace cisternal. Nous rapportons un étude réalisée<br />

sur des cadavres et après révision de films opératoires.<br />

Matériel - Méthode<br />

5 spécimens anatomiques fixé avec alcool et formaldéhyde<br />

ont été examines pour établir les limites anatomiques du<br />

plancher du III° ventricule et le nombre de vaisseaux . Les<br />

mesures obtenues ont été utilisées pour étudier la distribution<br />

des vaisseaux chez 300 enfants opérés. La fourchette<br />

d’âge est comprise entre 9 jours et 18 ans. L’étiologie de<br />

l’hydrocéphalie était congénital dans 33% des cas, post-hémorragique<br />

dans 9,7 % des cas, post infectieuse chez 7,3%<br />

des cas , obstructive pour une tumeur ou un kyste dans 23<br />

% des cas ,associé a d’autres anomalies dans 8,7% des cas.<br />

Résultats ou Cas rapporté<br />

En fonction des vaisseaux visualisés nous avons défini : Un<br />

plancher pale < 10 vaisseaux ( 53,6 %) ; Un plancher peu<br />

vascularise > 10 < 15 ( 31,7%); Très vascularise > 15 dans<br />

14,7%. La vascularisation du plancher été en relation avec<br />

les vaisseaux posterieurs (59,9%), au vaisseaux postero-lateraux<br />

(20,7 % des cas, et antero-posterior 19,6%. Le plancher<br />

a été défini comme transparent sans vaisseaux ( 57,3%),<br />

moyennement transparent et vascularisé avec visualisation<br />

du tronc basilaire,la cérébrale postérieure la communicante<br />

posterieure (17,7%).<br />

Conclusion<br />

Les complications hémorragiques de la ventriculocisternostomie<br />

endoscopique sont due a des erreurs techniques. Les<br />

hémorragies peuvent être évitées avec la coagulation bipolaire.<br />

qui favorise la rétraction du plancher qui s’éloigne des<br />

grand vaisseaux ce qui diminue le risque de lésion.<br />

A28<br />

Gangliogliomes du tronc cérébral chez l’enfant. A propos<br />

d’une courte série de 5 patients.<br />

C. Mottolese, P.A.Beuriat, A.Szathmari, AC.Ricci-Franchi,<br />

D.Frappaz, P.Bourdillon, A.Jouvet, C.Rousselle, C.Carrie.<br />

Service de Neurochirurgie Pediatrique Hopital Neurologique et<br />

Neurochirurgical P.Wertheimer ; Lyon.<br />

Introduction<br />

Les gangliogliomes du tronc cérébral sont des lésions rares<br />

même sous l’ère de IRM. Depuis 1996 jusque en 2010 nous<br />

avons colligé 5 cas que nous rapportons.<br />

Matériel - Méthode<br />

5 patients ont été opérés entre 1996 et 2010. L’âge est de<br />

4 ans, six ans pour deux enfants, 7 et 5 ans. Il s’agit de trois<br />

garçons et deux filles. Pour trois enfants la symptomatologie<br />

a été caractérisé¨ par un syndrome d’hypertension intracrânienne<br />

avec troubles de l’équilibre. Pour un enfant le diagnostique<br />

a été fait à la suite d’un traumatisme crânien avec<br />

persistance de céphalée. Un enfant présentait un torticolis.<br />

Tous les enfants ont été étudiés avec une IRM cranio-spinale<br />

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