CAUSERIES FRANÇAISES - World eBook Library

BALZAC i".
exemplaire de la préface qui leur sera remis en échange du présent avis qu'il est facile de détacher da
livre.
Celle préface, très courle, a paru dans la 3^ édition, augmentée et corrigée, donnée par le même
éditeur en i8/|0, in-8, cour. impr.
Le Vicaire des Ardennes, publié par M. Horace de Saint-Aubin, bachelier es lettres, auteur
du Centenaire. Paris, Pollet, ^ vol. in-ia, couv. impr. (1822).
Au tome I*"" une lithographie : Mlle Mélanie de Saint-André.
Cet ouvrage a été saisi et supprimé en entier.
Wann-Chlore. Paris, Urbain Canel,4 vol. in-12, couv. impr. (iS25).
Réimprimé en i836 sous le titre de Jeanne la pâle, formant les tomes IX et X des Œuvres complètes
de Horace de Saint-Aubin.
Un grand nombre d'études historiques et politiques de II. de Ealoc, signées de divers pseudonymes,
ont paru dans la Caricature (i83o-i832), dans le Voleur (i83o-i832», le Rénovateur (iSSa), la Chronique
de Paris (i836), la Revue Parisienne (i84o), etc. Consulter à ce sujet : Spoelberch de Lovenjoul, Histoire
des Œuvres de Balzac.
ÉDITIONS BELGES
Il a paru de i834à i852 un grand nombre d'éditions belges des œuvres de H. de Balzac dont
quelques-unes, parues avant celles de Paris, constituent, en quelque sorte, de véritables
éditions originales. La liste en est fort longue ; consulter à ce sujet Vicaire, Manuel d''
V.Ainateur de livres du A7A® siècle. Tome I, col. 23>'.
Drujon, dans ses Livres à clef, donne, col. 220-222, les curieux détails suivants, sur lesœuvres
de Balzac :
« Plus que tout autre romancier, l'illustre écrivain a dû peindre d'après nature certains des personnages
si vivants qu'il met en scène dans son œuvre colossale. Ce serait un bien curieux travail que la
recherche des originaux dont il a tracé les portraits dans ses romans ; en attendant que cette tâche difficile
soit entreprise et menée à bonne fin par quelque laborieux érudit, je reproduirai ici quelques noms
qui m'ont été communiqués en partie par M. G. Brunet :
I. La Peau de chaijrin, roman philosophique. i83i.
Vers la fin de ce roman, trois médecins célèbres sont appelés en consultation : Brissel, le chef de*
organicistes ; Camerislus, chef des vitalistes; Maugredie, esprit distingué, mais moqueur et sceptique on
;
y reconnaît au premier coup d'oeil Broussais, Récamier et Magendie.
II. Bealrix, ou les Amours forcés, scène de la Vie privée. 1839.
Dans ce roman. Félicité des Touches ne serait autre que George
Gustave Planche.
Sand, et Claude Vignon désignerait
III. Un Grand Homme de province à Paris. iSSg.
Dans cet ouvrage, Jules Janin passe pour avoir servi de modèle au personnage de Lourteau.
IV. Correspondance de Balzac. i8i9-i85o. Paris, 1876.
Une foule de noms ne sont désignés que par des initiales : Mme V. qui n'est ni jeune, ni belle et qui de
plus est anglaise; M**'* ignare dentiste, etc., etc.
Que de restitutions à faire 1
Ajoutons que Balzac avait souvent de singuliers procédés pour trouver les noms de ces personnages. Sanouvelle
intitulée Z. Marcas a pour titre un nom véritable, celui d'un modeste tailleur que Balzac avait
déniché sur une enseigne de la rue de la Jussienne. Cette particularité a été rappelée et exploitée avec
bonheur dans le procès Zola-Duverdy. (Voir la Gazette des tribunaux, du mois de février 1882).»
ÉDITIONS COLLECTIVES DES ŒUVRES DE BALZAC
La première édition icollective des oeuvres de Balzac (sous le pseudonyme de Horace de
Saint-Aubin) a été publiée par Hipp. Souverain, i836-i84o, en 16 voL in-8 et dont voici le
titre et la description :
Œuvres complètes- d'Horace de Saint-Aubin, mises en ordre par Emile Regnault. Paris, Hipp.
Souverain, i836-i84o, 16 vol. in-8.
Tomes I et II. La Dernière fée, i836, 2 vol. — III et IV. Le Sorcier (Le Centenaire), i83-.
2 vol. — V et VI. Le Vicaire des Ardennes, i836, 2 vol — Vil et VIII. Argow (.Annelte et
le Criminel), i836, 2 vol. — IX et \. Jane la pâle. (Mann Chlore), 1837, 2 vol. — XI et
XII. L'Israélite (Clotilde de Lusignan), 1839, 2 vol. — XIII et XIV, Dom Gigadas, roman
inédit, 1839, 2 vol. — XV et XVI. L'Excommunié, roman posthume (inédit), 1837, 2 vol.
Chaque volume se vendait séparément, au prix de i5 fr. l'un.
C'est la réunion, sous un titre collectif, des romans de la jeunesse de II. de Balzac.
Au témoignage de M. de Sainte-Beuve qui a eu le courage de lire ces ébauches, et de l'aveu des plus
ardents disciples du maître, il n'y a absolument rien dans cet essai, ni originalité, ni style, nul indice de
talent et d'avenir littéraire! (Quérard). Ce jugement serait peut-êlie à reviser.
La plus célèbre des éditions coUeclivcs de Balzac est celle publiée par Furne, J.-J. Dubochet
et C* et J. Hetzel et Paulin, de 18^2 à i848, 17 volumes, et continuée par Houssiaux
en i855, 3 volumes, soit en tout 20 volumes, elle est tellement importante etsi recherchée