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RAPPORT ANNUEL 2010 - Info-financiere.fr

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66<br />

Le résultat de l’activité en cours de cession de la période comparative<br />

a également fait l’objet d’un reclassement en « Résultat<br />

net des activités en cours de cession ».<br />

Les effets de ces retraitements sont présentés en note 11 du<br />

présent document.<br />

C. JUGEMENTS ET ESTIMATIONS<br />

Pour établir ses comptes, le Groupe doit procéder à des jugements<br />

et des estimations, et faire des hypothèses qui peuvent<br />

affecter les états financiers. Les estimations comptables et<br />

hypothèses concourant à la préparation des états financiers ont<br />

été effectuées dans un contexte induisant une difficulté certaine<br />

à appréhender les perspectives économiques. Ces hypothèses<br />

ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourront<br />

s’écarter de ces estimations.<br />

Le Groupe revoit ses estimations et appréciations de manière<br />

régulière pour prendre en compte l’expérience passée et<br />

les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions<br />

économiques.<br />

L’impact relatif aux changements d’estimation comptable est<br />

enregistré sur la période au cours de laquelle l’évolution est<br />

relevée et au cours des périodes ultérieures si celles-ci en sont<br />

également affectées.<br />

Les principales rubriques des états financiers qui peuvent faire<br />

l’objet de jugements ou d’estimations sont les suivantes :<br />

la dépréciation des écarts d’acquisition et des immobilisations<br />

incorporelles et corporelles : le Groupe apprécie à chaque<br />

clôture s’il existe un quelconque indice selon lequel ses<br />

actifs long terme auraient subi une perte de valeur. L’écart<br />

d’acquisition et les autres actifs incorporels à durée d’utilité<br />

indéterminée font l’objet d’un test de perte de valeur, au moins<br />

une fois par an et à toute autre occasion dès lors qu’existe<br />

un indice de dépréciation. Les autres actifs long terme font<br />

l’objet d’un test de perte de valeur lorsque des indices mettent<br />

en évidence la possibilité que la valeur comptable de l’actif<br />

excède sa valeur recouvrable. La note (k) décrit les modalités<br />

suivies par le Groupe pour réaliser les tests de dépréciation. Des<br />

détails complémentaires, intégrant notamment une analyse<br />

de sensibilité des hypothèses clés, sont communiqués en<br />

note 4 ;<br />

les provisions : le Groupe apprécie à chaque clôture si les<br />

risques pesant sur le Groupe sont justiciables d’une provision<br />

telle que définie à la note (q). Des détails complémentaires<br />

sont disponibles en note 13 ;<br />

les engagements sociaux et assimilés : le coût des régimes<br />

à prestations définies et autres avantages postérieurs à<br />

l’emploi est déterminé sur la base d’évaluations actuarielles.<br />

Ces évaluations reposent sur des hypothèses en matière de<br />

taux d’actualisation, taux de rendement attendu des actifs du<br />

régime, taux d’augmentation des salaires, taux de mortalité<br />

et d’augmentation des pensions. En raison du caractère long<br />

terme de ces plans, l’incertitude liée à ces estimations est<br />

significative. De plus amples détails sont communiqués en<br />

notes (r) et 13 ;<br />

la valorisation des options liées aux plans de souscription<br />

d’actions accordés aux salariés et aux dirigeants salariés ou<br />

non : le Groupe évalue le coût des transactions menées avec<br />

des membres du personnel et réglées en instruments de capitaux<br />

propres, par référence à la juste valeur des instruments<br />

de capitaux propres à la date à laquelle ils ont été attribués.<br />

L’estimation de la juste valeur requiert de recourir au modèle<br />

d’évaluation le plus approprié aux termes et modalités d’attribution.<br />

Cet exercice requiert également de retenir, à titre de<br />

facteurs d’évaluation du modèle, les hypothèses d’évaluation<br />

les plus appropriées en matière de durée de vie de l’option, de<br />

volatilité et de niveau de dividendes attendus. Les hypothèses<br />

et modèles retenus sont communiqués en notes (p) et 12 ;<br />

les impôts différés : tel que rappelé dans la note (z), des actifs<br />

d’impôt différé sont comptabilisés au titre des pertes fiscales<br />

reportables, lorsqu’il est probable que le Groupe disposera de<br />

bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales<br />

non utilisées pourront être imputées. La détermination du<br />

montant des impôts différés actifs pouvant être reconnus<br />

nécessite que le management fasse des estimations à la fois<br />

sur la période de consommation des reports déficitaires, et<br />

sur le niveau des bénéfices imposables futurs, au regard des<br />

stratégies en matière de gestion fiscale. La valeur comptable<br />

des pertes fiscales reconnues et le montant des pertes fiscales<br />

non reconnues sont détaillés en note 7.<br />

Les états financiers reflètent les meilleures estimations, sur la base<br />

des informations disponibles à la date d’arrêté des comptes.<br />

Ces estimations ne présentent pas le risque d’entraîner des<br />

ajustements significatifs au cours de la période suivante.<br />

D. PÉRIMÈTRE ET MÉTHODES DE CONSOLIDATION<br />

Toutes les sociétés sont consolidées selon la méthode de l’intégration<br />

globale sauf la société ISRD qui est consolidée selon la<br />

méthode de la mise en équivalence. La mise en équivalence<br />

s’applique à toutes les entreprises associées dans lesquelles le<br />

Groupe exerce un contrôle conjoint.<br />

Le contrôle existe lorsque la société a le pouvoir de diriger<br />

directement ou indirectement les politiques financières et<br />

opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses<br />

activités.<br />

Le contrôle est généralement présumé exister si le Groupe détient<br />

plus de la moitié des droits de vote de l’entreprise contrôlée.<br />

Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers<br />

consolidés à compter de la date du transfert du contrôle effectif<br />

et jusqu’à la date où le contrôle cesse d’exister.<br />

Pour apprécier le contrôle, les droits de vote potentiels, qui<br />

sont actuellement exerçables ou convertibles, sont pris en<br />

considération.

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