RAPPORT ANNUEL 2010 - Info-financiere.fr
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Le résultat de l’activité en cours de cession de la période comparative<br />
a également fait l’objet d’un reclassement en « Résultat<br />
net des activités en cours de cession ».<br />
Les effets de ces retraitements sont présentés en note 11 du<br />
présent document.<br />
C. JUGEMENTS ET ESTIMATIONS<br />
Pour établir ses comptes, le Groupe doit procéder à des jugements<br />
et des estimations, et faire des hypothèses qui peuvent<br />
affecter les états financiers. Les estimations comptables et<br />
hypothèses concourant à la préparation des états financiers ont<br />
été effectuées dans un contexte induisant une difficulté certaine<br />
à appréhender les perspectives économiques. Ces hypothèses<br />
ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourront<br />
s’écarter de ces estimations.<br />
Le Groupe revoit ses estimations et appréciations de manière<br />
régulière pour prendre en compte l’expérience passée et<br />
les autres facteurs jugés pertinents au regard des conditions<br />
économiques.<br />
L’impact relatif aux changements d’estimation comptable est<br />
enregistré sur la période au cours de laquelle l’évolution est<br />
relevée et au cours des périodes ultérieures si celles-ci en sont<br />
également affectées.<br />
Les principales rubriques des états financiers qui peuvent faire<br />
l’objet de jugements ou d’estimations sont les suivantes :<br />
la dépréciation des écarts d’acquisition et des immobilisations<br />
incorporelles et corporelles : le Groupe apprécie à chaque<br />
clôture s’il existe un quelconque indice selon lequel ses<br />
actifs long terme auraient subi une perte de valeur. L’écart<br />
d’acquisition et les autres actifs incorporels à durée d’utilité<br />
indéterminée font l’objet d’un test de perte de valeur, au moins<br />
une fois par an et à toute autre occasion dès lors qu’existe<br />
un indice de dépréciation. Les autres actifs long terme font<br />
l’objet d’un test de perte de valeur lorsque des indices mettent<br />
en évidence la possibilité que la valeur comptable de l’actif<br />
excède sa valeur recouvrable. La note (k) décrit les modalités<br />
suivies par le Groupe pour réaliser les tests de dépréciation. Des<br />
détails complémentaires, intégrant notamment une analyse<br />
de sensibilité des hypothèses clés, sont communiqués en<br />
note 4 ;<br />
les provisions : le Groupe apprécie à chaque clôture si les<br />
risques pesant sur le Groupe sont justiciables d’une provision<br />
telle que définie à la note (q). Des détails complémentaires<br />
sont disponibles en note 13 ;<br />
les engagements sociaux et assimilés : le coût des régimes<br />
à prestations définies et autres avantages postérieurs à<br />
l’emploi est déterminé sur la base d’évaluations actuarielles.<br />
Ces évaluations reposent sur des hypothèses en matière de<br />
taux d’actualisation, taux de rendement attendu des actifs du<br />
régime, taux d’augmentation des salaires, taux de mortalité<br />
et d’augmentation des pensions. En raison du caractère long<br />
terme de ces plans, l’incertitude liée à ces estimations est<br />
significative. De plus amples détails sont communiqués en<br />
notes (r) et 13 ;<br />
la valorisation des options liées aux plans de souscription<br />
d’actions accordés aux salariés et aux dirigeants salariés ou<br />
non : le Groupe évalue le coût des transactions menées avec<br />
des membres du personnel et réglées en instruments de capitaux<br />
propres, par référence à la juste valeur des instruments<br />
de capitaux propres à la date à laquelle ils ont été attribués.<br />
L’estimation de la juste valeur requiert de recourir au modèle<br />
d’évaluation le plus approprié aux termes et modalités d’attribution.<br />
Cet exercice requiert également de retenir, à titre de<br />
facteurs d’évaluation du modèle, les hypothèses d’évaluation<br />
les plus appropriées en matière de durée de vie de l’option, de<br />
volatilité et de niveau de dividendes attendus. Les hypothèses<br />
et modèles retenus sont communiqués en notes (p) et 12 ;<br />
les impôts différés : tel que rappelé dans la note (z), des actifs<br />
d’impôt différé sont comptabilisés au titre des pertes fiscales<br />
reportables, lorsqu’il est probable que le Groupe disposera de<br />
bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales<br />
non utilisées pourront être imputées. La détermination du<br />
montant des impôts différés actifs pouvant être reconnus<br />
nécessite que le management fasse des estimations à la fois<br />
sur la période de consommation des reports déficitaires, et<br />
sur le niveau des bénéfices imposables futurs, au regard des<br />
stratégies en matière de gestion fiscale. La valeur comptable<br />
des pertes fiscales reconnues et le montant des pertes fiscales<br />
non reconnues sont détaillés en note 7.<br />
Les états financiers reflètent les meilleures estimations, sur la base<br />
des informations disponibles à la date d’arrêté des comptes.<br />
Ces estimations ne présentent pas le risque d’entraîner des<br />
ajustements significatifs au cours de la période suivante.<br />
D. PÉRIMÈTRE ET MÉTHODES DE CONSOLIDATION<br />
Toutes les sociétés sont consolidées selon la méthode de l’intégration<br />
globale sauf la société ISRD qui est consolidée selon la<br />
méthode de la mise en équivalence. La mise en équivalence<br />
s’applique à toutes les entreprises associées dans lesquelles le<br />
Groupe exerce un contrôle conjoint.<br />
Le contrôle existe lorsque la société a le pouvoir de diriger<br />
directement ou indirectement les politiques financières et<br />
opérationnelles de l’entité afin d’obtenir des avantages de ses<br />
activités.<br />
Le contrôle est généralement présumé exister si le Groupe détient<br />
plus de la moitié des droits de vote de l’entreprise contrôlée.<br />
Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers<br />
consolidés à compter de la date du transfert du contrôle effectif<br />
et jusqu’à la date où le contrôle cesse d’exister.<br />
Pour apprécier le contrôle, les droits de vote potentiels, qui<br />
sont actuellement exerçables ou convertibles, sont pris en<br />
considération.