RAPPORT ANNUEL 2010 - Info-financiere.fr
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Conversion des états financiers des filiales<br />
étrangères<br />
Les bilans des sociétés étrangères sont convertis en euros au<br />
cours de change en vigueur à la date de clôture et leur compte<br />
de résultat au cours de change moyen de l’exercice.<br />
Les différences de conversion ainsi dégagées sont comptabilisées<br />
dans les capitaux propres, sous la rubrique « Écarts de<br />
conversion ».<br />
F. ÉCARTS D’ACQUISITION<br />
Lors de la prise de contrôle d’une société, un écart d’acquisition<br />
est calculé par différence entre le coût d’acquisition des titres<br />
de la société concernée et la somme des actifs et des passifs<br />
existants et éventuels de la société acquise évalués individuellement<br />
à leur juste valeur.<br />
Après la comptabilisation initiale, l’écart d’acquisition est évalué<br />
à son coût diminué du cumul des pertes de valeur constatées.<br />
Depuis le 1 er janvier 2004, les écarts d’acquisition ne sont plus<br />
amortis mais font l’objet de tests de dépréciation au moins une<br />
fois par an et à chaque indice de perte de valeur.<br />
Les modalités des tests de dépréciation sont décrites au paragraphe<br />
« Dépréciation des actifs » ci-après.<br />
Les écarts d’acquisition négatifs sont comptabilisés directement<br />
en résultat de l’exercice d’acquisition, après vérification de la<br />
correcte identification et évaluation des actifs, passifs et passifs<br />
éventuels identifiables acquis.<br />
Les écarts d’acquisition sont suivis dans la devise de la filiale.<br />
G. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES<br />
Les immobilisations incorporelles acquises séparément par le<br />
Groupe sont comptabilisées au coût de revient, et celles acquises<br />
par voie de regroupement d’entreprise à leur juste valeur, diminuées<br />
du cumul des amortissements et des pertes de valeur<br />
(voir « Dépréciation des actifs » ci-après). Il n’est tenu compte<br />
d’aucune valeur résiduelle en fin de période d’utilisation.<br />
Elles comprennent principalement :<br />
les logiciels liés au déploiement des systèmes d’information :<br />
ils sont amortis sur une période de trois à cinq ans en mode<br />
linéaire, selon la durée d’utilisation estimée ;<br />
les droits au bail : ils correspondent au prix versé lors de la prise<br />
de nouveaux baux. Ils sont rattachés à des contrats dont la<br />
durée minimale peut être renouvelée par tacite reconduction<br />
et n’ont, de ce fait, pas une durée de vie définie. Ils ne sont<br />
donc pas amortis, mais font l’objet de tests de perte de valeur,<br />
effectués au moins une fois par an, qui peuvent amener la<br />
société à constater une dépréciation ;<br />
les marques acquises : elles ne sont pas amorties, en raison<br />
de leur durée de vie indéfinie, mais peuvent également être<br />
dépréciées dans le cadre de tests annuels de perte de valeur.<br />
Les marques, notices, listes de clients générées en interne et<br />
autres éléments similaires en substance ne sont pas comptabilisés<br />
en tant qu’immobilisations incorporelles.<br />
H. IMMOBILISATIONS CORPORELLES<br />
Les immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût<br />
diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur<br />
(voir « Dépréciation des actifs » ci-après).<br />
Lors de la première application des normes IFRS, aucune réévaluation<br />
n’a été effectuée.<br />
L’amortissement est calculé suivant la méthode linéaire sur la<br />
durée d’utilisation attendue pour chaque catégorie de biens.<br />
La date de début d’amortissement est la date à laquelle le bien<br />
est prêt à être mis en service.<br />
Il n’est tenu compte d’aucune valeur résiduelle en fin de période<br />
d’utilisation.<br />
Les principales durées d’utilisation sont les suivantes :<br />
Terrains<br />
Constructions<br />
Matériel, outillage<br />
Mobilier, matériel de bureau<br />
Matériel de transport<br />
Agencements, aménagements<br />
non amortissables<br />
20 ans<br />
3 à 8 ans<br />
5 à 8 ans<br />
5 ans<br />
5 à 10 ans<br />
Des tests de dépréciation sont effectués si des indices de perte<br />
de valeur apparaissent (voir note 4 ci-après).<br />
Les dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles<br />
et corporelles sont comptabilisées dans le poste<br />
« Amortissements et provisions » du compte de résultat.<br />
I. CONTRATS DE LOCATION<br />
Contrats de location simple<br />
Ces contrats ne font pas l’objet de retraitement dans les comptes<br />
consolidés.<br />
Les paiements au titre de ces contrats sont comptabilisés en<br />
charges sur la durée du contrat de location.<br />
Contrats de location-financement<br />
Le Groupe comptabilise à l’actif du bilan les biens acquis à<br />
travers des contrats de location-financement.<br />
Ces contrats sont qualifiés de contrats de location-financement<br />
lorsqu’ils transfèrent au preneur la quasi-totalité des risques<br />
inhérents à la propriété et, par conséquent, si au moins un des<br />
indicateurs prévus par la norme IAS 17 est respecté et notamment<br />
:<br />
transfert de la propriété au terme de la durée du bail ;<br />
transfert de propriété hautement probable à la date de conclusion<br />
du contrat, eu égard aux conditions de levées d’option<br />
de rachat ;<br />
durée du bail couvrant l’essentiel de la durée de vie du bien<br />
dans les conditions d’utilisation du preneur ;<br />
valeur actualisée des paiements minimaux proche de la juste<br />
valeur du bien loué à la date de conclusion du bail ;<br />
utilisation par le seul loueur en raison de la spécificité des<br />
actifs.