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Évaluation du secteur des EFT et OISP : rapport final déc.10 Tableau 9 : Les recours au stage en entreprises selon les filières (base : les bénéficiaires ayant terminé leur formation en 2009) Filière de formation Pas de stage 1h à 100 h 101h à 200 h 200h à 300 h 300h à 400 h Plus de 400h Total général Programme de base 82% 11% 6% 1% 0% 0% 100% Arts 44% 15% 18% 8% 15% 0% 100% Lettres 90% 5% 4% 0% 0% 0% 100% Information 62% 8% 23% 0% 8% 0% 100% Commerce et administration 27% 8% 33% 28% 4% 0% 100% Informatique 50% 15% 34% 2% 0% 0% 100% Ingénierie 48% 16% 16% 16% 2% 1% 100% Industrie de transformation 50% 14% 10% 16% 8% 2% 100% Bâtiment 61% 9% 10% 9% 4% 7% 100% Agriculture 69% 7% 12% 9% 3% 1% 100% Santé 59% 5% 8% 11% 5% 12% 100% Services sociaux 11% 43% 22% 22% 2% 0% 100% Alphabétisation 99% 1% 0% 0% 0% 0% 100% Services aux particuliers 42% 17% 27% 8% 3% 2% 100% Services de transport 67% 0% 17% 0% 0% 17% 100% Environnement 66% 2% 19% 6% 3% 3% 100% Développement personnel 60% 20% 13% 4% 3% 0% 100% La durée du stage varie également en fonction de la filière de formation. Ainsi les stages effectués dans le cadre de formations ayant trait aux savoirs de base, quant ils existent, et au développement personnel sont généralement assez courts (moins de 100 heures). Il en est de même pour les formations dans le secteur des services sociaux, où les stages sont les plus nombreux. A l’inverse, les filières dans les secteurs du transport, de la santé et des arts organisent des stages de longue durée (plus de 300 heures, voire de 400 heures, soit 10 semaines). Les objectifs liés à l’organisation d’un stage sont assez variés : confronter le bénéficiaire aux contraintes du monde du travail, confirmer un choix d’orientation professionnelle, valider les acquisitions de connaissances apprises au cours de la formation au sein de l’EFT ou de l’OISP, faciliter l’insertion socioprofessionnelle. On ajoutera que la démarche de recherche d’un stage peut s’apparenter à une démarche de recherche d’emploi, ce qui en fait un exercice intéressant. Enfin, la réalisation d’un stage peut, dans le meilleur des cas, se poursuivre par un engagement. D’un point de vue organisationnel, les pratiques de recherche de stage diffèrent selon les opérateurs ; pour certains, ce sont les bénéficiaires eux-mêmes qui effectuent cette recherche tandis que d’autres opérateurs disposent d’un noyau d’entreprises de confiance vers lesquelles elles peuvent orienter leurs bénéficiaires. D’une manière générale, on observe que les opérateurs effectuent un suivi de la période de stage par des échanges périodiques avec les bénéficiaires et les entreprises au sein desquelles les stages sont effectués. Des grilles d’évaluation sont souvent mises COMASE SA | L’offre de formation Les programmes de formation et leur répartition territoriale 20/98
Évaluation du secteur des EFT et OISP : rapport final déc.10 en place pour faciliter la communication entre les parties en présence. Ces grilles sont toutefois propres à chaque opérateur. On remarquera également que certains opérateurs mobilisent des « maîtres de stage » afin d’assurer l’un ou l’autre module pratique du programme. Cette pratique semble toutefois limitée en raison des agendas mais aussi et surtout d’un argument de la perte de productivité pour l’entreprise. 2.2.5 Couverture géographique 2.2.5.1 Répartition géographique des opérateurs Les opérateurs situés sur les territoires relevant des directions régionales de Liège et Charleroi ont dispensé, en 2009, 45% du total des heures du secteur. Ces zones concentrent donc le plus grand nombre d’opérateurs, mais également des opérateurs dispensant, individuellement, plus d’heures de formation. A l’autre extrémité, les opérateurs des zones de Tournai-Ath-Lessines et Verviers ne représentent que 8% du total des heures. Figure 12 : Répartition des heures de formation par zone géographique Répartition des heures de formation dispensées en 2009 par zone géographique Arlon-Luxembourg 9% 4% 4% 8% 9% Brabant wallon Charleroi 8% Huy-Waremme La Louvière 21% Liège Mons 24% 7% 6% Namur Tournai-Ath-Lessinnes Verviers On constate également que la répartition des filières en termes de nombre d’heures diffère assez fortement selon les zones. Ainsi, il apparaît que les formations ayant trait aux savoirs de base sont nettement sur-représentées 2 sur Charleroi (37% des heures de formation aux savoirs de base y sont concentrés) et Arlon-Luxembourg ; à l’inverse, les savoirs de base sont nettement sous-représentés sur les zones de Mons, Namur et Huy-Waremme. 2 Sur-représenté signifie que la zone concentre plus de formations (en heures stagiaires) en savoirs de base que de formations en général COMASE SA | L’offre de formation Les programmes de formation et leur répartition territoriale 21/98
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