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COMASE rapport final v3.pdf - Aleap

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Évaluation du secteur des EFT et OISP : <strong>rapport</strong> <strong>final</strong><br />

déc.10<br />

compromis entre les composantes. Pour le dire autrement, si les modalités d’interaction au sein de<br />

l’Interfédé sont basées sur une approche bottom-up, donc au départ des impulsions des fédérations,<br />

on observe peu d’influence descendante sur la structuration du secteur.<br />

4.4 « Typologie » des réseaux<br />

De manière descriptive, le niveau de structuration des réseaux dans le secteur EFT-OISP se<br />

caractérise par une bonne interconnaissance locale et par une capacité à faire valoir ses intérêts dans<br />

diverses instances.<br />

Sur une échelle à cinq niveaux, le secteur est donc capable d’enrôlement. Sachant que ces niveaux<br />

sont les suivants : la contextualisation (simple compréhension de son environnement), la<br />

problématisation (positionnement clarifié dans son environnement), l’enrôlement (capacité à enrôler<br />

des partenaires), la formalisation (outils, normes, chartes… autour desquels les acteurs font lien),<br />

l’extension (incorporation de nouveaux acteurs).<br />

Pour le dire autrement, on observe donc peu d’exemple de formalisations actives. Le niveau de<br />

structuration des réseaux dans le secteur de l’ISP semble lui aussi peu développé en amont et en<br />

aval. A l’exception notable dans le développement des compétences métier où l’on observe des<br />

partenariats avec, entres autres, la promotion sociale.<br />

De manière générale, concernant le nombre restreint de collaborations effectives entre opérateurs<br />

du secteur EFT-OISP, une source explicative régulièrement mise en exergue par le secteur lui-même<br />

tient au mode de financement structurel appliqué. Comme il a été mentionné, l’enjeu d’atteindre<br />

son niveau d’heures agrées ou plus spécifiquement la comptabilisation unique des heures de<br />

formation concomitantes d’un même stagiaire chez deux opérateurs ne forcent pas la coopération.<br />

Ce raisonnement est d’ailleurs avancé pour d’autres types de partenariats avec des opérateurs hors<br />

secteur EFT-OISP. En termes de freins aux collaborations, on pourrait mettre en avant une culture de<br />

l’autonomie qui s’exprime à des degrés divers dans le secteur ou ajouter, plus pragmatiquement que<br />

la mise en place de synergie implique de revoir les divisions du travail ou les plages horaires des<br />

cours. Plus fondamentalement, un point essentiel des difficultés à approfondir tient également aux<br />

différences d’objectifs et d’orientation latentes de l’opérateur ainsi qu’aux principes pédagogiques<br />

qui en découlent.<br />

Ainsi, si les niveaux des pratiques (modalités de travail), des processus (modalités d’organisation) ou<br />

de la culture (normes, conventions) ne sont pas des contraintes insurmontables aux collaborations,<br />

le niveau des rationalités, à savoir celui des logiques d’action et des intérêts, constitue une<br />

dimension centrale à la mise en place de réseaux de coopération.<br />

<strong>COMASE</strong> SA | La structure des réseaux<br />

« Typologie » des réseaux 45/98

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