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Évaluation du secteur des EFT et OISP : rapport final
déc.10
Sur le plan de la promotion de la qualité des pratiques administratives, de la représentation du
secteur et de la coordination de l’offre de formation du personnel, l’action de l’Interfédé semble
devoir être mise en perspective avec les actions des fédérations.
Ainsi, la mission de promotion a été dans une très large part déléguée par l’Interfédé aux
fédérations. Une approche par délégation que nous pouvons qualifier d’antinomique par rapport à
un enjeu de cohérence, de surcroît, au regard de la diversité des modalités d’organisation des
fédérations.
Sur le même mode, la mission de coordination de l’offre de formation du personnel se fait en
complément des formations initiées au sein des fédérations. Tout en précisant qu’une commission
pédagogique mise en place à l’Interfédé veille à éviter des doublons et à donner une structuration au
programme de formation.
Enfin, au niveau de la mission de représentation des OISP et des EFT, l’Interfédé constitue sans doute
un acteur visible et légitime au sein d’instances de concertation sociale ou du DIISP. Toutefois, force
est de constater que les fédérations maintiennent leur rôle, du moins de manière formelle, de
représentation au sein de certaines de ces structures.
L’interfédé montre son intérêt dans son rôle d’organe de rencontre et d’émulation entre des
fédérations. Inversement, l’Interfédé ne semble pas jouer le rôle d’un acteur ensemblier : les
décisions étant prises par compromis entre les composantes et on observe peu d’influence
descendante sur la structuration du secteur.
Recommandation 11
Si le rôle de coordination joué par l’Interfédé au niveau des CEFO constitue une force quant
à la visibilité et la lisibilité du secteur, les autres missions confiées à l’Interfédé doivent être
renforcées. Dans ce cadre, il semble nécessaire de limiter les délégations auprès des
fédérations, éventuellement de manière progressive. Une concentration de son action dans
le domaine de la cohérence des pratiques pédagogiques et de l’offre de formation ainsi que
dans le domaine de la formation des travailleurs du secteur semble prioritaire.
De manière générale, le mode de gouvernance de l’Interfédé doit être revu en intégrant au
sein de son Conseil d’Administration des représentants des opérateurs non affiliés à une
fédération mais également d’autres acteurs institutionnels. Plus fondamentalement, il est
nécessaire que l’Interfédé couvre totalement le secteur EFT-OISP. En corollaire, au-delà d’un
effet cosmétique, l’évolution de son appellation pourrait concourir à cet objectif.
6.3.2 L’articulation entre les formations consacrées aux savoirs de base, au
développement personnel et aux métiers
Les filières liées aux savoirs de base et au développement personnel représentent respectivement
22% et 11% des heures de formation, soit un tiers environ du budget consacré au secteur. Ceci
souligne l’importance de l’effort consacré, au niveau régional, sur cette problématique. Des
différences sous-régionales fortes apparaissent, sans que l’on puisse mettre en parallèle des besoins
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