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Évaluation du secteur des EFT et OISP : rapport final déc.10 Tableau 31 : Types de sorties selon la filière des stagiaires OISP quittant anticipativement la formation Filières de formation Emploi Raison personnelle Force majeure Abandon Autre Total général Programme de base 18% 21% 21% 26% 14% 100% Arts 34% 13% 19% 17% 17% 100% Lettres 39% 9% 26% 17% 10% 100% Commerce et administration 31% 21% 27% 7% 15% 100% Informatique 57% 11% 18% 6% 8% 100% Ingénierie 33% 7% 7% 19% 33% 100% Bâtiment 11% 13% 39% 11% 26% 100% Santé 31% 6% 24% 18% 21% 100% Services sociaux 25% 18% 22% 27% 8% 100% Alphabétisation 16% 41% 17% 14% 13% 100% Services aux particuliers 32% 29% 22% 10% 7% 100% Environnement 35% 24% 0% 0% 41% 100% Développement personnel 26% 14% 15% 24% 20% 100% TOTAL OISP 27% 21% 20% 18% 15% 100% L’accès à l’emploi est le premier facteur qui explique l’arrêt anticipatif de la formation en OISP, cela représente un peu plus d’un quart des cas (27%). On observe que ce motif est largement présent dans l’ensemble des filières, même si un peu moindre dans les filières d’alphabétisation, des programmes de base et du bâtiment. On observe un taux d’abandon moindre en OISP qu’en EFT, 18% pour 26%. Les filières les plus touchées par des abandons sont les filières dans le domaine des services sociaux (27%), les programmes de base (26%) et le développement personnel (24%). COMASE SA | Les bénéficiaires Les résultats en termes d’insertion socioprofessionnelle 74/98
Évaluation du secteur des EFT et OISP : rapport final déc.10 6 Synthèse et recommandations 6.1 L’offre de formation 6.1.1 L’offre de formation et sa couverture territoriale Le secteur des EFT et OISP est composé des 168 opérateurs organisant 389 filières de formation. En 2009, les opérateurs affiliés à une fédération (soit 90% des opérateurs) ont mis en œuvre 5.435.000 heures de formation stagiaire, ce qui représente, à titre de comparaison, environ 65% des heures de formation mises en œuvre par FOREm formation. 60% de ces heures sont dispensées par les OISP contre 40% par les EFT. Globalement, le secteur dispense plus (9%) d’heures de formation que le nombre d’heures agréés par la Région wallonne ; ceci se traduit par le fait que trois-quarts des opérateurs prestent davantage d’heures de formation que ce que leur agrément prévoit et, par voie de conséquence, davantage que le nombre d’heures financées par la Région wallonne. Près de la moitié des heures de formation sont dispensées dans et autour des deux principales villes wallonnes, Liège et Charleroi. L’analyse du taux de pénétration indique que les opérateurs EFT et OISP affiliés à une fédération ont accueilli, en 2009, 6% des demandeurs d’emploi indemnisés wallons. Plus précisément, les EFT ont accueilli en 2009, 2% de leur public, contre 5% pour les OISP. De fortes disparités sous-régionales apparaissent, le taux de pénétration auprès des demandeurs d’emploi variant de 3% à 10% selon les zones géographiques, si on excepte la zone de Mouscron sur laquelle aucun opérateur n’existe. Plus précisément, le taux de pénétration est inférieur à la moyenne régionale sur le centre et l’ouest du Hainaut (La Louvière, Mons, Tournai et, forcément, Mouscron), sur Namur et l’est de la province de Liège (Verviers). Cette disparité sous-régionale apparaît comme le résultat d’un processus de construction de l’offre de formation qui est initié, à la base, par des initiatives locales portées par le monde associatif ou institutionnel, sans qu’il n’existe, à proprement parler, de pilotage centralisé de l’offre de formation. Bien sûr, les CSEF sont invités à remettre un avis sur l’opportunité des filières de formation présentées à l’agrément par les opérateurs. Il s’agit toutefois, pour eux de se prononcer sur l’opportunité des filières à un niveau individuel, relatif à chaque filière proposée et non pas une conception holistique de l’offre de formation sur un territoire donné. Recommandation 1 Il paraît opportun de procéder à un rééquilibrage progressif de l’offre de formation sur le territoire wallon. A budget inchangé, ce rééquilibrage implique une réduction de l’offre de formation sur les provinces du Brabant wallon et du Luxembourg ainsi que sur les zones de Liège et Huy-Waremme et, de manière compensatoire, un renforcement de l’offre sur le centre et l’ouest du Hainaut et la région verviétoise. Ce rééquilibrage progressif ne peut se réaliser sur base d’un processus basé, comme actuellement, sur l’initiative individuelle des opérateurs. Une approche holistique de l’offre COMASE SA | Synthèse et recommandations L’offre de formation 75/98
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