établir une valeur rapport annuel 2004 de canadian oil sands trust

Nous avions initialement inscrit au budget une production de 86 millions de barils à Syncrude en 2004, en
supposant qu'il n'y aurait pas de remise en état des unités de cokéfaction et que les travaux de
maintenance et de raccordement pour l'expansion de la phase 3 seraient d'un niveau habituel. Nous
avons porté nos prévisions à 87,3 millions de barils au cours de l'exercice afin de tenir compte de
l'excellent rendement obtenu au premier semestre de 2004. Syncrude a surpassé nos volumes
initialement inscrits au budget en raison de ses excellents résultats au cours du premier semestre, et ces
résultats n'ont été que légèrement inférieurs à nos prévisions révisées en raison des complications
survenues au quatrième trimestre au LC-Finer.
Notre budget initial des charges d'exploitation pour 2004 était de 18 $ par baril, compte tenu d’un coût du
gaz naturel de 5,60 $ le gigajoule. Nous avons porté à 19 $ par baril nos prévisions en matière de charges
d'exploitation compte tenu des importants travaux de remise en état du LC-Finer effectués à l'automne et
de l'augmentation des coûts du gaz naturel qui ont été portés à 6,72 $ le gigajoule. Les charges réelles de
19,40 $ par baril ont été plus élevées principalement en raison des coûts associés à la remise en état du
LC-Finer.
Coûts non liés à la production
Les coûts non liés à la production de 2004 ont augmenté par rapport à ceux de 2003 étant donné la
hausse des coûts de recherche et de développement à Syncrude et, de l’intensification des activités de
mise en valeur liées principalement au projet d'agrandissement de l'unité de valorisation de la phase 3
(« UE-1 ») et de l’accroissement de notre participation directe dans Syncrude. Les coûts non liés à la
production ont trait essentiellement aux frais de mise en valeur liés aux programmes de dépenses en
immobilisations qui sont passés en charges, comme les études techniques de préfaisabilité, les services
techniques et de soutien, la recherche et le développement ainsi que les frais de consultation en matière
de réglementation et consultation auprès des intervenants.
Redevances à la Couronne
Les redevances à la Couronne ont augmenté en 2004 comparativement à 2003, principalement en raison
d'une augmentation des revenus bruts. Les redevances à la Couronne continuent de refléter un taux de
redevance de 1 % payé sur nos revenus bruts en 2004 et en 2003. De plus, une somme de presque 2 M$
a été payée en 2004 pour un règlement avec la Couronne au sujet de l'interprétation de certains calculs
des redevances se rapportant à des exercices antérieurs. En 2003, un paiement similaire concernait un
ajustement au calcul des redevances à la Couronne pour l’exercice 2000. Comme Syncrude mène
actuellement un important programme d’immobilisations, nous nous attendons à ne payer que la
redevance minimale de 1 % sur nos revenus bruts au cours de 2005, compte tenu de nos prévisions
actuelles. Toutefois, le niveau constamment élevé des prix du pétrole brut auront probablement pour effet
de porter les redevances à la Couronne à 25 % des produits, moins les frais de transport et d'exploitation,
les coûts non liés à la production et les dépenses en immobilisations applicables en 2006 ou en 2007.
Une description des redevances à la Couronne figure à la note 18 afférente aux états financiers
consolidés vérifiés de l’exercice terminé le 31 décembre 2004.
Assurance
La majeure partie de nos frais d’assurance sont engagés à l’égard de primes payées pour l’assurance
contre les pertes d’exploitation, conçue pour protéger les flux de trésorerie de la Fiducie contre le risque
d’un sinistre important touchant les biens de production à Syncrude. En 2003, lorsque nous avons acquis
une participation directe supplémentaire de 13,75 % dans Syncrude, nous avons accru nos assurances
des biens et contre les pertes d'exploitation. En 2003, les frais d'assurance ont augmenté à la suite de ces
acquisitions, dont l'effet s'est fait sentir pour les 12 mois de 2004, ce qui s'est traduit par une légère
augmentation en 2004. L’assurance est une facette importante de la gestion des risques associés à notre
programme de financement de la phase 3, puisqu’elle permet de protéger les flux de trésorerie qui servent
à financer une grande partie de nos engagements au titre du programme de dépenses en immobilisations.
Lorsque la phase 3 sera achevée et que notre niveau d’endettement aura été réduit, nous réévaluerons
23 Rapport annuel 2004 de Canadian Oil Sands Trust