établir une valeur rapport annuel 2004 de canadian oil sands trust

À la fin de 2004, notre dette nette totalisait environ 1,7 milliard de dollars, soit environ
39 % de la capitalisation comptable totale, qui est en réalité plus élevée que l’an
passé. Compte tenu de nos prévisions concernant le prix des marchandises, nous
prévoyons que le ratio de notre dette nette par rapport à la capitalisation demeurera
relativement stable au cours de 2005, et que notre crédit devrait s’améliorer à
mesure que nous approchons de la fin de la phase 3 de l’expansion. À l’heure
actuelle, nous nous concentrons sur le remboursement de certaines dettes de
construction engagées dans le cadre du projet, ce qui constitue la clé pour établir
des distributions à la fois élevées et stables. Nous apprécions l’appui reçu de nos
porteurs de parts et leur patience au cours des trois dernières années comme nous
avons bloqué les distributions, réinvestissant la plupart de nos flux de trésorerie dans
la phase 3. J’estime que cette stratégie demeure l’élément clé qui propulse la
plus-value du prix de nos parts.
L’une des nombreuses mesures d’étalonnage que nous suivons consiste à comparer
notre rendement annuel total pour nos porteurs de parts à celui de deux autres
sociétés du secteur des sables bitumineux et deux indices du marché. Bien que les
comparaisons avec l’industrie ne sont jamais parfaites, nous avons obtenu au cours
des dernières années un bon rendement par rapport à ces points de référence. Le
tableau qui suit montre notre rendement, précisément en 2004, comparativement à
2003 :
Rendement total pour les
Points de référence
actionnaires
2004 2003
Suncor Energie Inc. 31 % 33 %
Western Oil Sands 42 % 22 %
Indice plafonné des fiducies de l’énergie
30 % 46 %
S&P/TSX
Indice S&P/TSX Oil and Gas Exploration and 41 % 19 %
Production
COS 54 % 27 %
Propriété étrangère
Dans le budget de 2004, le gouvernement fédéral a proposé une disposition
législative dans le cadre de laquelle tous les fonds de revenu, y compris les fiducies
de ressources, ne pourraient pas être la propriété d’étrangers à plus de 50 %.
Canadian Oil Sands estime que cette législation porte atteinte à la prospérité à long
terme de l’économie canadienne. L’an dernier, nous avons collaboré activement
avec des groupes du secteur et du gouvernement pour explorer des façons
permettant aux Canadiens de tirer le plus grand parti possible de placements
nationaux et étrangers.
7 Rapport annuel 2004 de Canadian Oil Sands Trust