Les Clés pour l'adolescence, un programme de promotion de la ...

par rapport au risque. « Je trouve que clés, c’est plus au niveau de la réflexion et puis de prendre le
temps de réfléchir et de prendre des bonnes décisions. » (Membre du personnel)
L’analyse des entrevues des élèves reflète une compréhension des effets des risques, ainsi d’une
compréhension entre les risques positifs et des risques négatifs. Lorsque l’intervieweur dit « Alors, tu
fais un peu comme une différence entre un risque positif? » un élève de la 8 e année confirme sa
compréhension en répondant : « Puis un risque négatif. » Un autre élève rapporte comme exemple de
risque négatif : « Un mauvais risque, aussi, ça pourrait être prendre des drogues, consommer de
l’alcool. » (Élève 8 e année). Ce même élève, considère l’expression de soi comme un risque à la fois
négatif et positif. Il a fait mention que : « quand tu dis ton opinion à quel qu’un. J’ai toujours peur de ça.
So, ça pourrait être un bon risque mais un mauvais risque au même temps. » (Élève 8 e année) D’autres
élèves font des liens entre des activités physiques et des risques négatifs. Un élève de la 8 e année
identifie la planche à roulettes comme un risque négatif, car c’est une activité où il pourrait se faire mal.
« Oui. Quand il skateboard, il fait plein des trucs, là, puis il se fait mal. Il se fait tout le temps mal. Oui. »
Aussi, un autre élève décrit les risques négatifs d’un ami de classe. « Comme il pitch des choses puis,
ouais, il me punchait toujours. » (Élève 7 e année). Un troisième élève décrit un risque dangereux pris par
un autre élève de la classe. « Il lançait des pupitres, puis des fois il frappait le monde puis là il se faisait
suspendre. » (Élève 7 e année).
Ainsi, le programme Clés pour l’adolescence semble avoir aidé les élèves à évaluer les conséquences
d’une prise de décision afin de déterminer la nature positive ou négative du risque. Une élève souligne
qu’en général, elle est capable de différencier entre un risque positif et un risque négatif « Ben,
comme avec les risques, ben, je connaissais beaucoup dessus, mais ça m’a aidée à penser avant. Comme
j’ai dit, la fille, elle savait la conséquence, là, so elle a pensé avant à la conséquence, même si elle l’a
quand même dit. » (Élève 8 e année)
Le membre du personnel note que le programme est bien accueilli par les élèves grâce à la formule
pédagogique du programme. Au niveau du contenu, l’emphase est mise sur la gestion des émotions, la
prise de décisions et des activités interactives qui encouragent la participation des élèves. Le répondant
dit qu’il a favorisé les discussions de groupes et la participation des intervenants de la communauté
dans la salle de classe. Plus est, il apprécie les affiches et le livret pédagogique offert aux élèves, car ce
sont des rappels visuels qui encouragent l’activation des apprentissages antérieurs. Il note aussi qu’il a
apprécié la trousse qui a été préparée pour les enseignants.
En résumé, selon les élèves, Clés pour l’adolescence fut un programme fort intéressant. Un répondant
indique qu’il a apprécié le programme parce qu’il était intéressant et « parce que j’ai appris des affaires
avec ça. C’est ça. Ça m’a aidé un peu. » (Élève 7 e année) Le même élève note qu’il a apprécié les
présentations des intervenants de la communauté. « c’est un bon programme, puis c’était correct. Puis,
j’aimais ça qu’il y ait comme il y avait des messieurs puis des mesdames, ils venaient des fois pour
expliquer comme la colère, le stress, puis … ». Plus spécifiquement, l’autre élève de la 7 e année se
souvient du visiteur avec le sobriquet « Igor », et qu’il a discuté de la gestion des émotions.
De façon générale, les élèves semblent se rappeler surtout des activités. Par exemple, un élève dit qu’il
se souvient de l’activité du banc et celui du sac à dos. « Je me rappelle des petits bancs, surtout cette
activité-là. Ça, j’avais bien aimé ça. Puis, il y avait les pouces que tu écrivais comme des qualités puis
tout ça. Ça, c’était le fun, à cause on devait faire ça à travers la classe. Tout le monde avait écrit une
petite affaire de tout le monde. Je me rappelle de l’affaire que tu coloriais comme les petites bouches
(…) j’avais aimé ça à cause c’était des activités pas mal le fun, puis tu apprenais plus à te connaître. »