Les Clés pour l'adolescence, un programme de promotion de la ...

qui fait que tu valorises plus ton opinion maintenant? Élève : Probablement parce que je suis plus sûre
de moi (…) Puis je sais que j’ai vraiment la bonne idée de ce que je fais. » (Élève 6 – 7 e année).
Résolution de conflits
Un enseignant constate un lien direct entre les Clés pour l’adolescence et le comportement d’un
étudiant, qui s’affirmait souvent « de mauvaise façon ». Ce dernier avait beaucoup de confiance en luimême,
mais peinait à faire passer ses idées car elles étaient transmises trop brusquement. À ce sujet,
un enseignant affirme : « il a appris à mieux gérer ça, je pense, à travers du coaching puis des
techniques que tu peux lui donner pendant les clés, des affaires comme ça. Ça s’utilise partout, là. C’est
qu’après ça, tu t’appropries une des techniques, mais c’est toujours d’essayer d’en donner. » (Enseignant
1) Il ajoute également avoir observé un changement au niveau du comportement, lors de résolution de
conflits, principalement chez les filles alors qu’elles avaient tendance à se disputer, ces dernières ont
appris à discuter de leurs désaccords. Il constate : « Puis, ça, justement, on en avait dans les Clés pour
l’adolescence, des résolutions de problème (…) Puis, après ce point-là, justement ces cinq ou six filles,
elles ont commencé à se parler, puis à redevenir les meilleures amies, tu sais. Je pense que c’était une
bonne activité de résolution de problème, puis comment agir envers une situation fâchante. Il y avait
plusieurs activités là-dessus, fait que j’ai trouvé ça bien. Je pense qu’il y a eu une amélioration, surtout
plus chez les filles. » (Enseignant 1)
On reconnaît alors ici l’importance, soulevée par d’autres répondants, de contextualiser les activités et
de les ajuster à la réalité locale. Des élèves estiment que les Clés pour l’adolescence ont clairement
contribué à une amélioration au niveau de leurs habiletés à résoudre des conflits comme le souligne ce
jeune. « Je pensais pas à ce que je disais, puis ça faisait juste tout sortir (…) là je sais comment le monde
se sent si je fais ça (…) j’ai appris comme les sentiments cette année (…) j’ai décidé que je devrais penser
avant qu’est-ce que je dis. » (Élève 6 – 7 e année). Un autre est plus spécifique sur la façon dont le
programme a contribué à ce changement et partage : « Si c’est un problème entre nous deux, moi,
j’essaie de régler le problème, puis savoir qu’est-ce qu’il y a qu’il n’aime pas que je fasse, parce que je ne
veux pas perdre mon ami. J’essaie de régler le problème, faire tout qu’est-ce que je peux. Mais si jamais
c’est comme rien qu’un petit conflit, bien là, comme s’il y a quelque chose qui est arrivé, bien j’essaie de
le consoler, faire pour qu’il se sente mieux. » (Élève 2 – 8 e année)
En parallèle, un parent souligne que l’habileté à résoudre des conflits de son enfant s’améliore le temps
passant, grâce notamment à la maturation liée au développement adolescent et à l’accompagnement
donné par les adultes. « ‘tu travailles à corriger le conflit’ Fait que c’est de même qu’on travaille, puis
elle commence à pogner le tour. (…) Mais ça s’en vient mieux, son affaire. Elle réagit moins vite. »
(Parent 5)
Relations interpersonnelles
L’aspect relationnel, plus particulièrement, les relations avec les amis se dégage également des
entrevues. Un enseignant signale que les Clés pour l’adolescence a aidé les élèves au niveau de la
communication ce qui aurait eu une influence positive sur leurs relations interpersonnelles. « ça l’a
grandement aidée à avoir une meilleure communication avec les autres, avec ses amis. Au lieu de
bouder puis de se tourner de bord, c’est de communiquer. Donc, je pense qu’elle avait des meilleures
relations avec ses amis, [relations] personnelles après. » (Enseignant 1)