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Actes - Climato.be

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<strong>Actes</strong> du XXIVème Colloque de l'Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

Ces méthodes d’évaluation des coûts de stratégies d’adaptation de l’érosion pluviale sur les<br />

infrastructures urbaines de Bangui ont permis d’obtenir les résultats suivants.<br />

3. Résultats<br />

3.1. Caractéristiques des pluies extrêmes à Bangui<br />

La figure 2 montre respectivement l’évolution des pluies extrêmes par classe et le nombre<br />

annuel des pluies journalières dépassant un seuil critique à Bangui.<br />

Nombre des pluies extrêmes en mm<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

[40-80[ [80-120[ [120->[<br />

a<br />

Cumul des pluies<br />

14<br />

12<br />

10<br />

8<br />

6<br />

4<br />

2<br />

b<br />

[40-80[<br />

[80-120[<br />

[120->[<br />

0<br />

Jan<br />

Fév<br />

Mars<br />

Avril<br />

Mai<br />

Juin<br />

J uillet<br />

Août<br />

Sept<br />

Oct<br />

Nov<br />

Dec<br />

0<br />

1950 1960 1970 1980 1990 2000 2010<br />

Mois<br />

Années<br />

Figure 2 : Caractéristiques des pluies extrêmes (en mm) à Bangui pour : a) les classes des pluies<br />

extrêmes ; b) le nombre annuel des pluies journalières dépassant un seuil critique (calculé sur la période<br />

1960-2006).<br />

Trois classes des pluies extrêmes se dégagent : [40-80 mm[, [80-120 mm[ et [+120 mm[. Ainsi, les<br />

mois pour lesquelles la hauteur maximale de pluie est supérieure ou égale à 120 mm, quelle que soit la<br />

période de l’année, sont des mois pendant lesquels les activités érosives sont très importantes. La<br />

figure 2b présente le nombre annuel des pluies journalières dépassant un seuil critique, au sein de la<br />

chronique analysée pour Bangui.<br />

3.2. Impacts de l’érosion pluviale sur les infrastructures urbaines<br />

Les photos 1 et 2 montrent les impacts de l’érosion pluviale sur les différentes infrastructures de la<br />

ville. Les impacts se traduisent par le ravinement des routes et par les déchaussements des habitations.<br />

Photo 1 : Dégradation d’une voie à Gobongo<br />

(cliché : Eténé, septembre 2010).<br />

Photo 2 : Ravinement d’un bâtiment à Boy-ra<strong>be</strong><br />

(cliché : Eténé, septembre 2010).<br />

Ces cas indiquent l’importance des activités érosives sur les infrastructures urbaines dans<br />

la ville de Bangui. Plus de 70% des personnes interrogées ont d’ailleurs indiqué que ce sont<br />

les habitations et les routes qui sont les plus exposées au phénomène d’érosion du sol.<br />

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