Actes - Climato.be

Actes du XXIVème Colloque de l'Association Internationale de Climatologie
1980 à la fin des années 1990, puis ont diminué de nouveau au cours de la décennie 2000. En
somme, ces évolutions successives qui s’annulent nous empêchent de parler de tendance à
propos de l’évolution des températures de l’hiver.
Figure 3 : Evolution des températures des quatre saisons année après année et pour la moyenne des stations
En conclusion de cette étude à l’échelle saisonnière, on observe que la hausse thermique la
plus prononcée se produit pendant les saisons de transition. L’augmentation des températures
estivales est également soutenue et régulière. Ainsi, du fait que l’hiver ne connaît pas de
réchauffement, on assiste à un élargissement de l’écart entre les températures maximales et
minimales à l’échelle
3
annuelle.
Enfin, nous avons
affiné notre analyse
de l’évolution des
températures à
l’échelle mensuelle.
La figure 4 présente
les différences, pour
chaque mois et pour
la moyenne des neuf
stations, entre la
moyenne des
hausse des tempéra tures e n °C
1,5
-0,5
températures des
-1
cinq premières et des
cinq dernières années de la
période d’étude. Il apparaît
2,5
2
1
0,5
0
Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Figure 4 : Variations de la hausse des températures entre les 12 mois
de l'année
sur cet histogramme que la période la plus marquée par la hausse des températures s’étend de
mars à juillet, avec des écarts compris entre 2 et 2,5°C sur quarante ans. Toutefois, c’est au
mois d’octobre que l’augmentation des températures est maximale (environ 2,6°C). A
l’inverse, l’absence de hausse des températures hivernales est confirmée : + 0,4 et 0,3°C
seulement en janvier et février, et –0,6°C en décembre.
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