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Actes du XXIVème Colloque de l'Association Internationale de Climatologie
450 cm (en décembre - février) - Fig. 7.
4. Les risques climatiques en hiver avec un impact sur les activités touristiques
L’analyse des risques climatiques d’hiver dans l’endroit étudié a été réalisée sur la base de
la classification générale concernant la saison d’hiver, qui présente les risques suivants:
inversions de température, jours et nuits de gel, gelée, givres, neiges et neiges abondantes,
avalanches, transport de la neige par le vent, formation de glace, auxquels on peut ajouter les
brouillards, les pluies et les averses de pluie, en tant que risques pour le bon déroulement des
activités touristiques et sportives de saison, qui soit diminuent la couche de neige, soit
peuvent contribuer à la formation d’une couche de glace (Bogdan et Niculescu, 1999 ;
Bogdan et Marinică, 2007).
Les inversions de température se manifestent dans la zone élevée du Massif Cindrel, à plus
de 1800 m d’altitude, affectant les activités spécifiques du tourisme de montagne, mais elles
peuvent parfois aussi se répercuter dans la zone de la Station de Păltiniş.
Les jours et les nuits de gel, pendant la période analysée, ont un nombre moyen variant
entre 6 et 63, les plus nombreux étant enregistrés en janvier, avec une moyenne plurianuelle
de 11 à 25 jours, et les moins nombreux en octobre, avec une moyenne de 9 à 12 jours.
La gelée et le givre sont des phénomènes qui apparaissent pendant les mois d’octobre à
mars. Les gelées précoces du sol varient d’un seul cas jusqu’à 23, et le nombre des jours de
gel à la Station Météorologique de Păltiniş est en moyenne de 25 jours par mois, pouvant
atteindre, pour l’ensemble de la saison froide, jusqu’à 140-150 jours. Le nombre le plus élevé
de jours à gel est enregistré aux mois de janvier et février (26-28), et le plus petit au mois
d’octobre (10 jours). En ce qui concerne le givre, le plus grand nombre de jours d’occurrence
de ce phénomène se rencontre au mois de novembre (9), et le plus petit en février (3), mais il
y a aussi des cas où l’on a enregistré 14 jours de givre, en moyenne. Le total des jours de
givre va de 25 à 55.
Les neiges et les neiges abondantes ont un impact direct sur la quantité de neige déposée et
dans l’équivalent en eau suite du dégel de cette couche. Le nombre des jours avec des
précipitations solides varie, en moyenne, entre 60 et 90, avec une fréquence élevée aux mois
de janvier et de février (26-28 cas), mais il y a eu aussi des années où de telles précipitations
sont tombées aux mois d’octobre ou de mars (8 à 25 cas). Durant la période où ce phénomène
se manifeste, on rencontre aussi des situations avec des précipitations solides tombant sous
forme d’averse, avec une moyenne de 7 à 10 cas.
Le transport de la neige par le vent est aussi un phénomène qui se manifeste en moyenne
23-24 jours pendant la période de temps analysée, pouvant apparaître dès le mois d’octobre,
mais la fréquence la plus élevée se présente en décembre (moyenne de 6,5 cas) et en février (6
cas).
Les formations de glace ont une moyenne de production comprise entre 1 et 3,5 jours, mais
elles peuvent aussi se manifester jusqu’à 17 jours. Le plus petit nombre de jours avec des
formations de glace se rencontre en octobre et en mars, tandis que le nombre le plus grand, en
moyenne 1,4 jours, se présente en décembre et janvier.
Le brouillard est, à son tour, un phénomène climatique qui peut créer des risques pour les
activités touristiques. Il se manifeste pendant toute l’année, mais en ayant une fréquence plus
élevée pendant la saison froide, avec une moyenne de 80-90 jours, mais pouvant parfois
atteindre 105 à 110 jours.
Les pluies et les averses de pluie de la saison froide peuvent représenter des risques pour le
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