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17-Savoirs-communs-VF

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40 % des enseignants indiquaient qu’ils ne disposaientd’aucun matériel scolaire relatif à leurmatière d’enseignement (UNESCO, 2008).Cela s’explique notamment par la faiblessede l’industrie du manuel scolaire en Afriquesubsaharienne, par les mauvaises conditionsde stockage et par un taux élevé de livresperdus ou endommagés. Dans certains pays,le pourcentage de livres scolaires importésatteint près de 80 %, alors même qu’ils sontgénéralement plus chers que ceux qui ont étéproduits localement.Pour faciliter l’accès au matériel scolaire,certains pays ont développé des solutionsintéressantes, à l’instar de l’Afrique du Sud,du Botswana, du Ghana et de l’Ouganda,qui ont mis en place un tronc commun deprogrammes pour l’ensemble des élèves dupremier cycle du secondaire. De ce fait, lesmanuels scolaires sont <strong>communs</strong> à plusieursclasses, ce qui en facilite l’accès à un plusgrand nombre (Hoppers, 2008).Le pilotage et la gouvernancedes systèmes éducatifsLa nécessité d’un bon systèmed’informationLe manque de données sur la gestion del’éducation limite l’élaboration de diagnosticsclairs et de prises de décisions politiques.Les données sur les taux de scolarisation parniveaux d’enseignement, sur l’alphabétisme,sur le personnel enseignant ou encore sur lesdépenses publiques pour l’éducation sontsouvent rares et incomplètes, ce qui renddifficile l’évaluation des progrès dans l’éducationainsi que les pronostics pour la réalisationde l’EPT.Le suivi des enseignantsLe fonctionnement et la qualité des systèmesscolaires pourraient être améliorés en intervenantsur l’absentéisme des enseignants eten augmentant le temps réellement impartiaux apprentissages à l’école. La moyenned’heures d’instruction effectivement dispenséesaux élèves en Afrique subsaharienne esten effet sensiblement inférieure à la moyennemondiale, (700 heures par an en 1 re et en2 e année d’études ; 750 heures en 3 e annéeet 810 heures en 6 e année), de l’ordre de 200à 300 heures de cours perdues par rapportau calendrier officiel (UNESCO, 2008).Selon les études du SACMEQ et du PASEC,beaucoup d’écoles africaines ne réussissentpas à se conformer au temps officiellementprescrit durant l’année scolaire en raison del’affectation tardive des enseignants, l’absentéisme,la rotation importante sur les postes,et le temps consacré aux tâches administratives.Le constat s’accentue en milieu ruralet dans les pays pour lesquels les besoins enenseignants sont les plus importants.ÉTAT DES LIEUX DE L’ÉDUCATION EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE3. Les enjeux liés à la qualité de l’éducation et à son organisation25

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