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17-Savoirs-communs-VF

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Dans la plupart des pays, les ressources publiquessont soumises à de fortes contraintesbudgétaires. Les instances publiques, quisouhaitent prioriser leurs dépenses d’équipementen TIC, pourraient solliciter une plusgrande contribution des familles pour leurfinancement. L’idée générale étant de faireappel à un financement privé prioritairementauprès des apprenants des niveaux les plusélevés (du supérieur, puis du secondaire) ainsiqu’aux familles les plus aisées et, a contrario,d’instaurer un système de subventionnementou de gratuité pour les moins aisés et/oudans le primaire.Impliquer les entreprisesLes entreprises œuvrant dans le secteur desTIC (infrastructures, télécoms, contenus, équipementde terminaux) peuvent égalementtrouver un intérêt à participer au financementdes TIC mobilisés dans le secteur éducatif.Leur participation peut être totalement désintéressée,comme lorsqu’elles financent des programmesvia leurs fondations, cette démarchecontribuant à renforcer l’image de la marque.On notera néanmoins que cette source definancement ne peut qu’être marginale en regarddes besoins d’équipement à l’échelle d’unerégion ou d’une nation.Les entreprises peuvent également accorderde très fortes réductions sur les produits etservices proposés aux institutions d’éducation,à la fois dans une logique de responsabilitésociale et d’entreprise « citoyenne » et dansun souci d’investissement sur les enseignantsdont les enquêtes internationales montrentqu’ils sont de forts consommateurs d’équipementset de communications.Des groupes comme Microsoft, Orange,Intel, ou encore Cisco, pour ne citer qu’eux,proposent des suites logicielles, des servicesd’accès à internet, des microprocesseurs ou dumatériel à tarifs préférentiels. Les détracteursd’une telle justification soulignent que cesentreprises y trouvent également un intérêtcommercial plus direct. Ainsi, les habitudesde travail acquises avec une suite logiciellegénéreront des coûts cognitifs si l’individudoit en changer, ce qui induit une certainefidé lité. L’important semble être qu’une relation« gagnant-gagnant » s’instaure entre lesentreprises, les pouvoirs publics et les consommateurs.On peut ainsi citer l’expérienced’IFADEM à Madagascar, où l’opérateurOrange a très fortement baissé les coûts descommunications à usages professionnels (lesappels entre pairs, enseignants et/ou tuteurs,étaient pris en charge par les financeurs duprojet et non par les utilisateurs eux-mêmes),mais a pu justifier son « investissement » enaccélérant la base de clients installés, puisqueprès de 30 % des « Ifadémiens » étaientprimo-accédants au mobile, d’une part, etque, d’autre part, les participants à l’expéri-LES CONDITIONS DE RÉUSSITE DES TICE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE2. Trouver des modèles de financement « soutenables »91

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