permettent aussi bien la transmission deconnaissances que la résolution de problèmescomplexes, les études de cas, les simulations,etc.Exemple de contenupédagogique sur tablettesdédié aux mathématiquesau Niger.sous tutorat et répondent aussi au défi « particulièrementdifficile d’assurer la formationdes personnels en poste dans les zones rurales,où doivent se concentrer les efforts » selonle Pôle d’analyse sectoriel de Dakar (BREDA).Promouvoir une pédagogiecentrée sur les apprenantsLes TIC peuvent faciliter une pédagogies’inspirant des méthodes dites « actives »,orientées vers le développement des compétencesau-delà de la transmission de savoirs.Ces méthodes sont basées sur l’apprentissagecolla boratif, sur des études de cas, sur dessituations-problèmes, sur des projets pédagogiquesmenés par les apprenants. Les TIC© Erwan Lequentrec, OrangeLe PTLP a montré que les enseignants ayantfait évoluer leurs pratiques pédagogiquescommuniquaient davantage en anglais pendantle cours et avec plus d’interactivité,qu’ils offraient plus souvent l’opportunitéaux élèves de parler en petit groupe, d’écouterles ressources audio avec les haut-parleurset le mobile. Ils obtenaient ainsi des résultatstout à fait encourageants auprès des enfants.Leurs compétences en anglais à l’oral avaientglobalement augmenté avec un pourcentageplus élevé, atteignant le grade 1 au test Trinity(50 % contre 35 % initialement).Agir sur les évaluationset les feed-backParmi les pratiques de classe qui s’avèrentassociées à l’amélioration des performancesdes élèves, les contrôles continus et les examenspeuvent égale ment être soutenus parles technologies mobiles qui facilitent l’administration,la correc tion et la consultation desrésultats tant en interne qu’en externe.À titre d’exemple, le dispositif Tangerine : class,déployé au Kenya, vise à aider les enseignantsdans leur activité d’évaluation formative.Avec Tangerine, le niveau de lecture des élèves52
peut être évalué grâce à l’enregistrement desréponses du candidat sur le smartphone oula tablette. Un certificat d’aptitude peut êtredélivré sans qu’il soit nécessaire au candidatde se déplacer. Les données récoltées parl’application permettent par ailleurs de comparerles niveaux d’apprentissage des élèvesselon leur âge, la zone géographique ou leursexe. Dans cette même optique, le projetMoMaths, initié en 2009, permet aux élèvesde réviser et d’évaluer leurs connaissancesen mathématiques, tout en comparant leursrésultats avec leurs camarades à l’échelle del’école, de la région et du pays grâce à leur téléphonemobile et la plateforme de messagerieinstantanée MXit. En 2011, le programmeréunissait déjà 200 lycées à travers le pays soitprès de 50 000 élèves. Enfin, dans le projetReal-Time Access and Utilization of Children’sLearning Data, en place au Ghana, les élèvessaisissent leurs résultats sur téléphone mobilepour établir des statistiques locales, régionalesou nationales permettant de constituerune base de données visant à encourager lepartage de connaissances et la circulation desexpériences entre les écoles.La visibilité des résultats aux examens, facilitéepar l’utilisation des TIC, contribue à accroîtrela responsabilisation du personnel éducatif(enseignants, chefs d’établissement, conseillerspédagogiques) et à impliquer davantageles parents ou les communautés, créant ainsiun cadre favorable à une gestion participative.Pallier le manque de données pourla gestion du système éducatifDisposer de données fiables et récentes sur lesmatériels didactiques, les matériels scolaires,le nombre et les qualifications des enseignants,l’organisation des flux d’élèves et des tempsd’étude est une exigence essentielle pourl’élaboration et la conduite de toute activitééducative. Bon nombre de gouvernements etde décideurs souffrant de données insuffisammentdisponibles et récentes ont prisconscience de l’utilité des smartphones oudes tablettes pour pallier ces difficultés. L’engouementpour la solution expérimentaleEDUCI, présentée lors du premier forumministériel africain sur l’intégration des TICdans l’éducation et la formation, en atteste.Cette solution, construite en partenariat avecMicro soft, Orange, Nokia et l’UNESCO-IIPE(Institut international de planification del’éducation), et testée en décembre 2012 parle ministère de l’Éducation nationale de Côted’Ivoire, visait en effet à collecter les informationsquant aux intrants éducatifs, remplaçantainsi les enquêtes classiques sur papier.Si aujourd’hui les TIC, et tout particulièrementles services offerts par les technologiesmobiles, représentent un véritable levier dedéveloppement économique et social enAfrique subsaharienne, les modalités de leurdéploiement dans le secteur éducatif méritentune attention particulière.LES TIC, PUISSANT FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE3. La m-éducation, principal levier du dynamisme des TIC53
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Les initiatives de collecte, répar
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Les Karamajongs constituentla major
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Annexe 2 GlossaireBande passante :
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L’UNESCODepuis sa création en 19
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OrangeOrange est l’un des princip
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Déjà parus :N°1 - Extrême pauvr