Enseignante dontla formation a été payéepar le Orange banking.© AUFPlus spécifiquement, le mobile a des impactspositifs dans une multitude de domaines sociétaux,au premier chef les objectifs du Millénaire: l’éradication de l’extrême pauvreté etde la faim, l’éducation pour tous, l’égalité dessexes et l’autonomisation des femmes, la réductionde la mortalité infantile, l’amélioration dela vie maternelle, le combat contre le VIH/Sida, le paludisme ou d’autres maladies infectieuses,la préservation de l’environnement,enfin le développement de partenariat pour ledévelop pement. C’est pourquoi, aujourd’huide nombreuses alliances émergent dans cesdomaines, comme la m-Health Alliance, lam-Education Alliance ou encore l’ICT 4 Agriculture,qui tirent profit des avancées technologiquesrapides dans leurs secteurs. Les servicesfinanciers, la santé et l’agriculture connaissentainsi une véritable révolution.Le m-paiementCe qu’il est convenu d’appeler l’inclusionfinancière, c’est-à-dire l’accès à tous auxservices financiers, est un enjeu majeur dedéveloppement en Afrique subsaharienne,où seuls 20 % des ménages disposent d’uncompte bancaire. De profondes disparités42
sont à noter entre les différents pays de larégion : la Guinée-Bissau connaît ainsi un tauxde pénétration d’à peine 0,6 %, alors quecelui de l’Afrique du Sud est à plus de 54 %(ADB, 2010).Dans ce contexte, le mobile banking s’est viteimposé comme une solution judicieuse. Lessystèmes de mobile banking permettent en effetde rendre accessible des services financiers,sans pour autant disposer d’un compte enbanque classique. Le téléphone portable peutservir de carte bancaire virtuelle pour payerdes biens et des services, de terminal pourtransférer de l’argent, de paiement en ligne,voire de retrait d’argent dans des distributeursautomatiques. De nouvelles opportunitésque n’ont pas manqué de tester les bacheliersau Sénégal pour payer les droits d’inscriptionsà l’université ou les acteurs publicspour payer les enseignants en Républiquedémocratique du Congo.Le modèle le plus connu de mobile banking estincontestablement M-PESA, développé parSafaricom (Vodafone) au Kenya. Ce servicecompte en 2014 plus de 15 millions d’abonnés,soit 30 % de la population kenyane, et prèsde 35 000 magasins partenaires. De même,Orange Money, service de mobile bankingdu Groupe Orange, lancé en 2008 en Côted’Ivoire et présent aujourd’hui dans 13 pays,a atteint 10 millions de clients en avril 2014.Néanmoins, des problématiques, telle que laprotection des consommateurs ou la gestiondes risques pouvant affecter le réseau, restentencore à maîtriser.La m-santéLes TIC peuvent également contribuer à développerde nouvelles applications liées à lasanté. Depuis quelques années, les initiativesde mobile health (ou m-Health) se multiplienten Afrique subsaharienne. Sur le même principeque le mobile banking, les conditions deréussite de ces initiatives reposent sur l’implicationdes différentes parties prenantes dansles écosystèmes locaux.Les expériences d’utilisation des TIC dans lesecteur de la santé concernent encore despérimètres circonscrits et disposent de budgetsmodestes, les champs d’application deces technologies sont néanmoins variés.À titre d’exemple, l’initiative Mobile Technologyfor Community health (MoteCh), lancéepar la Fondation Grameen et financée par laFondation Bill & Melinda Gates au Ghana,est à l’origine de deux services de m-Health :MoteCh Midwife, qui permet aux femmes enceintesde recevoir dans la langue de leur choixdes messages concernant leur grossesse, etChild Count, application SMS (Short MessageService) qui permet au personnel de santé detélécharger, sur une base de données externe,des informations concernant leurs patients,LES TIC, PUISSANT FACTEUR DE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE2. Les TIC pour le développement économique et social43
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2. Trouver des modèles de financem
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Pour dépasser le stade des projets
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Au total, l’État doit jouer un r
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Cartographiedes incubateurs recens
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Les initiatives de collecte, répar
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OrangeOrange est l’un des princip
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Déjà parus :N°1 - Extrême pauvr