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Développement Durable - JIQHS

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Dossier12Le baromètre 2011 du développement durable en ES TH 728 • juillet-août 2011ment. Pour 89 % des répondants, le développementdurable a sa place dans les projets stratégiques ; 77 %des structures considèrent qu’il s’agit d’un atout dansla démarche de certification V2010. Cette nouvellefiche a également traduit une perception équilibréedes trois piliers du développement durable que sontles volets environnemental, économique et social.Évolutions dans la manière dontles établissements s’approprient l’outilCette édition a permis de constater que les petits établissementsse sont bien approprié l’outil et que lacommunication sur les questions de développementdurable a porté ses fruits.La grande majorité des répondants sont de petitetaille : 44 % des établissements sanitaires comptentmoins de 100 lits et 47 % du total des répondants ontmoins de 100 places médico-sociales. Il faut signalerque, si la participation et l’élan sont forts, la questiondes moyens influe néanmoins sur l’envergure desinitiatives. Ainsi ces structures de taille modeste disposent-ellesde moins de moyens humains et matérielsque les grands établissements sanitaires, notammentles centres hospitaliers universitaires (CHU).Les résultatsDans le domaine du management, de la communicationet des ressources humaines, la majorité des établissementsaffirme que le personnel est encouragédans la démarche. Ceci montre qu’il n’est pas envisageablede lancer une politique de développementdurable sans associer l’ensemble des intervenants dansles processus de production des soins. Toutefois, sila communication interne est réalisée dans plus desdeux tiers des établissements, la communication àdestination du public n’est pas faite dans une grandemajorité des cas.Les informations diffusées sont de nature générale.Les résultats sont encore rarement communiqués.Bien qu’ayant intégré la dimension stratégique d’unedémarche de développement durable, seuls 40 % desétablissements en font un axe de communication.La rubrique des installations classées au titre de la protectionde l’environnement (ICPE) ne comprend qu’uneseule question visant à répertorier les réflexions spécifiquesen termes de développement durable. Cependant,le régime de déclaration et d’autorisation deces équipements oblige les établissements concernésà gérer ces installations selon des normes établies.D’une manière générale le thème des achats progresseet l’intégration de techniques prenant en compte ledéveloppement durable semble s’automatiser, notammentgrâce à des stratégies de groupements d’achatset à une adaptation des documents de consultation.Une intéressante progression dans la conduite desachats éco-responsables semble se dessiner, avec lesgroupements d’achats comme intermédiaires de premierplan.Cependant, l’enquête met en évidence le fait que lepilier social du développement durable est moins intégrédans les démarches d’achats. En effet, 68 % desrépondants n’introduisent pas le pilier social dans lesconsultations. En revanche 69 % d’entre eux incluentun critère environnemental.Une question à propos de la logique de calcul en coûtscomplets a été ajoutée. Les réponses montrent queseuls 33 % des établissements l’utilisent. L’évolutionde cette donnée sera intéressante à observer lors dela prochaine édition.Sur le plan des constructions, les deux tiers des établissementsaffirment qu’ils prennent en compte ledéveloppement durable dans leurs projets. La moitiédes projets est en phase de conception, un quart enconstruction, un quart est terminé ; 14 % des répondantsont mis en œuvre une rénovation « bâtimentbasse consommation » dans le cadre d’une démarchevolontaire. Certaines démarches sont exemplaires etassocient une concertation en amont avec l’ensembledes partenaires, la recherche de la meilleure adéquationentre conception et usages tout en pensant àl’impact social, sociétal, environnemental et économique,une conception durable des espaces verts etun effort pour minimiser les nuisances associées auchantier.Si la gestion de l’eau n’évolue pas depuis l’an dernier,une majorité des établissements a réalisé le diagnosticde performance énergétique contre seulement 20 %d’entre eux en 2010. Enfin, un nombre encore trèslimité de structures a recours à des énergies renouvelables.La plupart des répondants produisent moins de 500tonnes de déchets par an, ce résultat étant cohérentavec le nombre de lits moyen des participants. Lescollectes sélectives restent inégales selon le type dedéchets : les filières Dasri (déchets d’activités de soinsà risques infectieux), piles, papier et matériel informatiquesont organisées dans plus de 60 % des établissements.En revanche, bien que le traitement deseffluents liquides ou gazeux soit désormais un critèrede la certification HAS (Haute Autorité de santé), peu

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