76Le monde hospitalierTH 728 • juillet-août 201195GonesseNouvel hôpitalLes travaux du nouvel hôpital ont débuté le 8 juin2011. Celui-ci s’intégrera dans un espace paysageret urbain au sein d’une emprise de 21 hectares.Il accueillera sur plus de 80 000 m² les services demédecine, chirurgie, obstétrique et les plateauxtechniques. La surface utile s’élève quant à elle à48 600 m². L’établissement comptera 3 330 locauxet 640 lits et places. L’ensemble des travaux devraits’achever en 2013 avec la construction du parking. Laréception du bâtiment est prévue pour janvier 2014et le déménagement au cours du premier semestre.(Hospimedia)MarseilleRadiothérapie « VMAT »L’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM)est le premier CHU de France à disposer d’une radiothérapie« VMAT ». Après avoir mis en fonction le nouveauservice de radiothérapie à l’hôpital Nord en 2010,doté de la tomothérapie, l’AP-HM enrichit le service deradiothérapie de la Timone d’équipements issus desdernières avancées technologiques : l’irradiation avecmodulation d’intensité volumétrique par arc thérapie(VMAT) et l’irradiation guidée par l’image (IGRT).Ces nouvelles techniques représentent un progrès importantpour le traitement des tumeurs difficiles à irradieravec les systèmes classiques, et peuvent êtreproposées à tous les patients alors qu’elles étaientjusque-là confidentielles. Elles sont déjà utilisées pourtraiter certaines tumeurs ORL, prostatiques, cérébraleset pédiatriques. De plus,13chaque patient peut bénéficierd’un traitement adapté aux caractéristiques desa pathologie.L’acquisition de ce nouveau matériel représente uninvestissement de 460000 euros financé intégralementpar l’AP-HM et sa commission de l’innovation.54LunévilleNouveaux locauxL’inauguration des nouveaux locaux du centre hospitalier de Lunévillea eu lieu le 12 mai 2011 en présence de Xavier Bertrand,ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé. Les travaux de cenouvel ensemble ont été conduits en deux phases : la constructiondu nouvel hôpital entre décembre 2007 et mai 2010 et la restructurationdu bloc opératoire entre septembre 2010 et avril 2011.L’établissement dispose désormais d’une capacité de 166 lits etplaces dont 83 en médecine, 44 en chirurgie, 10 en pédiatrie, 18en gynécologie-obstétrique, 7 en soins continus et 4 lits de porteaux urgences. Son bloc opératoire restructuré comprend, lui, 6salles. Il dispose également d’un service d’imagerie médicale dotéde radiologie conventionnelle, scanner, mammographie, panoramiquedentaire et ostéodensitométrie.Pour les 18 500 m² de surface traitée, 52 millions d’euros ont étéinvestis (dont 4 millions en équipements). (Hospimédia)86dont 12 médecins gériatres. Longtemps considérée comme unePoitiersSoins de longue duréeChaque année, 5 000 personnes âgées (hospitalisées, résidentesou consultantes) sont accueillies au CHU par 430 professionnelsdiscipline mineure, la gériatrie – démographie oblige – figure désormaisparmi les axes forts de l’établissement.Le pavillon Aristide-Maillol, destiné à accueillir des patients ensoins de longue durée, constitue la dernière étape d’une vasteopération de regroupement de toutes les unités de la filière enune cité hospitalière dédiée à la personne âgée malade. Composéde trois pavillons voisins d’une capacité totale de 302 lits, reliésentre eux par un espace central, le pôle gériatrique abrite les unitésde médecine, de soins de suite, de soins de longue durée, leplateau d’évaluation ainsi qu’un jardin thérapeutique. À proximité :les équipements médico-techniques de dernière génération acquispar le CHU (IRM, TEP, salle de neuroradiologie…).L’architecture est adaptée aux contraintes du grand âge. Le bâtimentressemble davantage à une résidence « lieu de vie » qu’à unhôpital. Au centre, une rue intérieure, point d’entrée unique pourles visiteurs, dessert un ensemble de services (cabinet dentaire,bibliothèque, oratoire…), une salle polyvalente et un restaurant dupersonnel. Les unités d’hébergement sont regroupées en « maisonnées» de 15 lits chacune. Elles s’organisent autour de la pièce devie principale, de sa terrasse ou de son jardin. Propice au repos et àl’intimité, l’espace nuit est davantage en retrait. Les 141 chambresindividuelles et spacieuses (22 m²) peuvent accueillir un accompagnant,certaines permettant la vie en couple. (reseau-chu.org)
TH 728 • juillet-août 2011Le monde hospitalier7729BrestRadiothérapie par modulation d’intensitéDepuis janvier 2011, le CHRU met progressivement en place la radiothérapieà modulation d’intensité (IMRT). Cette technique offre la possibilitéd’irradier les tissus cancéreux avec plus de précision que la radiothérapieexterne standard, grâce à un contrôle – une modulation – de l’intensité descomposants des faisceaux d’irradiation.Les organes sains présentant des surfaces concaves sont ainsi préservés lorsde l’irradiation de tumeurs voisines. Avant le traitement, les techniquesd’imagerie, et notamment le scanner, aident à délimiter minutieusementles volumes cibles ainsi que les organes sains à préserver.Pour améliorer encore le degré de précision, les écarts dus au mouvementdes organes internes – la tumeur bouge sous l’effet de la respiration parexemple – sont corrigés.L’utilisation couplée d’un nouveau scanner, dédié uniquement à la radiothérapie,permet, avant le traitement, de mieux délimiter les volumes cibleset, pendant le traitement, de contrôler le positionnement des organes internespar rapport aux champs d’irradiation, pour préserver les organessains à proximité immédiate de la tumeur. La précision de la préparation etdu suivi du traitement sont les clés de l’efficacité de cette technique, qui anécessité une formation spécifique des personnels du CHRU.Un troisième accélérateur de toute dernière génération sera installé en2011. Ce mode de prise en charge, particulièrement adapté aux cancers ORL(l’IMRT permet dans ce cas par exemple de diminuer la toxicité au niveaudes glandes salivaires), s’avère également efficace pour le traitement descancers de la prostate. Dans ce cas, la diminution de la dose d’irradiationpermettra d’éviter certains effets sur le rectum ou la vessie et diminuerales problèmes digestifs et urinaires.Comité des usagers et maison des usagersLe CHRU a réuni son premier comité des usagers en mai 2011. Créé dans lecadre du plan d’amélioration des relations avec les usagers, ce comité devrarecueillir l’avis des usagers sur les projets les concernant, participer à l’autoévaluationdans le cadre de la certification et organiser leur représentationdans les groupes de travail. Un groupe de 17 personnes a été constitué pourun mandat de trois ans.Le CHRU a également inauguré une « maison des usagers » sur différentssites de l’établissement. L’objectif est d’offrir aux personnes hospitaliséeset à leurs proches un espace neutre, rassurant et convivial, qui constitueun trait d’union avec les lieux de soins et réponde à leur préoccupationpremière : obtenir des informations. Les associations disposent ainsi d’unespace privilégié pour vivre leur engagement, en y assurant l’accueil etl’écoute, dans le cadre de permanences organisées.Ce projet s’inscrit dans le cadre de la loi du 4 mars 2002 donnant à l’usagerles droits qui contribuent à le rendre acteur de sa prise en charge et acteurdes décisions de santé publique.LyonService d’oncologiemédicale « centred’excellence européen »Le service d’oncologie médicalede l’hôpital Édouard-Herriot estspécialisé dans les tumeurs endocrinesdigestives ; il accueilleplus de 200 patients par an, et130 nouveaux patients chaqueannée. Il a reçu la certificationeuropéenne de l’ENETS (EuropeanNeuroendocrine TumorSociety) comme centre d’excellenceeuropéen sur les tumeursneuro-endocrines gastro-entéro-pancréatiquesenmars 2011.Cette certification est une reconnaissancede l’expertise duservice en termes de recrutement,de diagnostic, d’améliorationde la prise en charge thérapeutique,d’implication dansla recherche clinique et d’informationdes médecins sur cettepathologie rare des tumeurs endocrinesdigestives. Elle résulted’une collaboration étroite etstructurée au sein d’un réseaumultidisciplinaire développéau CHU de Lyon (anatomopathologie,oncologie, chirurgiedigestive, gastroentérologie,endocrinologie, radiologie, génétique,médecine nucléaire) etbénéficie de l’interface avec une69équipe de recherche labellisée,centrée sur cette thématique.