6Les informationsTH 728 • juillet-Août 2011réglementationDébris métalliquesRèglement (UE) n° 333/2011 du Conseildu 31 mars 2011 établissant les critèrespermettant de déterminer à quel momentcertains types de débris métalliquescessent d’être des déchets au sens de ladirective 2008/98/CE du Parlement européenet du Conseil.Construction parasismiqueDans le cadre du décret n° 2010-1254 du22 octobre 2010 relatif à la prévention durisque sismique (NOR: DEVP0910497D),la nouvelle réglementation parasismiqueest entrée en vigueur le 1 er mai 2011.Urgentiste en bâtimentL’École spéciale des travaux publicslance en octobre 2011 un mastère spécialisé« urgentiste bâtiment et infrastructure». Il s’agit d’un nouveau métier,d’une nouvelle approche du travail deconstructeur intégrant à tout projet lescontraintes liées à l’urgence, l’environnement,la gestion de l’eau, l’urbanisationet le contexte politique.i www.estp.frBase de donnéesdes essais cliniquesChaque année, environ 4 000 essais cliniquessont autorisés au sein de l’Unioneuropéenne. Comme ils durent chacunde deux à trois ans, environ 10 000sont développés en même temps.Le 22 mars 2011, la Commission européennea lancé un registre public detous les essais cliniques en cours dansl’Union, avec pour objectif de rendre larecherche pharmaceutique plus transparentepour les patients. Ce registrefait partie de la base de données publiquesur les médicaments Eudra-Pharm. Il donne des informations surles essais menés par les industrielsPrise en chargemédicamenteuseArrêté du 6 avril 2011 relatif au managementde la qualité de la prise en chargemédicamenteuse et aux médicamentsdans les établissements de santé (NOR:ETSH1109848A).Égalité professionnelleLoi n° 2011-103 du 27 janvier 2011relative à la représentation équilibréedes femmes et des hommes au seindes conseils d’administration et de surveillanceet à l’égalité professionnelle(NOR: MTSX1001906L).et par les instituts de recherche, maisaussi sur l’utilisation et l’usage pédiatriquedes médicaments testés.Les organismes menant les essais sontresponsables de la mise à jour des informationsvia l’autorité nationale compétentedans le ou les pays dans lesquelsles essais sont menés.i www.clinicaltrialsregister.euPathologies graves en 2011Le premier rapport sur la situationmondiale des maladies non transmissibles(MNT) publié par l’Organisationmondiale de la santé (OMS) confirmeque les maladies non transmissibleschroniques sont les principales causesde décès aujourd’hui et sont en augmentation.En 2008, 36,1 millions depersonnes sont décédées d’affectionstelles que les cardiopathies, les accidentsvasculaires cérébraux, les pneumopathieschroniques, les cancers etle diabète. Plus de 80 % de ces décèssont survenus dans les pays à revenufaible ou moyen.i www.ehesp.fr (Global status reporton noncommunicable diseases - 2010 -en anglais)Dossier pharmaceutiqueà l’hôpitalLe dossier pharmaceutique (DP) est destinéà sécuriser la dispensation de médicamentsau bénéfice de la santé des patients. Il rassemble,pour chaque bénéficiaire de l’assurancemaladie qui le souhaite, tous les médicaments(prescrits ou conseillés par unpharmacien) qui lui ont été délivrés au coursdes quatre derniers mois.Depuis mai 2010, il est expérimenté au seinde l’hôpital, où il a déjà contribué à renforcerla coordination entre pharmaciens d’officineet pharmaciens hospitaliers. Co-pilotéepar le Conseil national de l’ordre des pharmaciens(Cnop) et la direction générale del’offre de soins (DGOS), l’expérimentation aété menée, avec l’autorisation de la Commissionnationale informatique et libertés(Cnil), au sein des pharmacies à usage intérieur(PUI) des hôpitaux – au centre hospitalierd’Hyères, au centre hospitalier régionalde Metz-Thionville ou au centre hospitalieruniversitaire de Nancy, par exemple.Au cours de cette expérimentation, desgroupes de travail ont été constitués et desentretiens menés avec des professionnels desanté afin de comprendre leurs attentes entermes de lutte contre la iatrogénie ou d’organisationde parcours de soin. Les conclusionsont montré que le DP pourrait égalementêtre utile à certains professionnels desanté exerçant à l’hôpital, comme les anesthésisteset les urgentistes. Par ailleurs, lesservices de gériatrie, qui s’adressent à despatients poly-médicamentés, pourraient, enayant accès au DP, gagner du temps dans laconnaissance des traitements.Le bilan issu de l’expérimentation dégage denombreux points positifs tels que :• le renforcement du dialogue avec les patientsautour de leur traitement ;• l’intérêt majeur, pour le pharmacien hospitalier,de disposer du traitement ambulatoiredu patient pour plus de sécurité.Le Cnop, avec le soutien de la DGOS, a soumisà la Cnil une nouvelle autorisation d’expérimentationdu DP à l’hôpital.
ASEPTIC SURGERY FORUMwww.aseptic-surgery-forum.comAPPEL À COMMUNICATION3 & 4 AVRIL 2012PARIS • ESPACE CHAMPERRETCe prochain rendez-vous multidisciplinaire pour la prévention, le diagnostic et letraitement des infections post-chirurgicales a pour objectifs de :• Structurer et améliorer la prise en charge des malades infectés• Améliorer les pratiques professionnelles sur le plan de l’hygiène• Promouvoir et explorer la recherche fondamentale sur les mécanismes de cesinfections encore peu connues• Rassembler les praticiens des différentes spécialités tant médicales que technologiquesqui contribuent à la lutte au quotidien contre le phénomène infectieux.Les propositions de conférences qui sont attendues pour le programme 2012,avec une prise en compte de l'environnement et du développement durable sont :• Innovations pour la prévention, le diagnostic et le traitement des infections chirur -gicales• Le coût de la prévention et de l'infection / Point de l’avancement des centres référents• Diagnostic rapide des infections : situation, perspectives• De la contamination à l'infection : principe de prévention ou de précaution ? Gestiondes risques ; Mécanismes de l'infection post opératoire ; Hygiène des mains ; Prépa -rations cutanée• Les facteurs de risque d’infections liés au malade : tabac, malnutrition, immunité,comorbidités, portage bactérien, etc.Le rôle du malade dans l'infection : ses bactéries, son immunité, etc.• Les facteurs de risques d’infections liés à l’environnement : hygiène hospitalière,qualité de l’air, de l’eau et des surfaces, conception des blocs opératoires, stérilisation,traçabilité, nettoyage et désinfection ; gants, équipement du malade etdu personnel• Instruments chirurgicaux, ancillaires et DM, innovations : matériaux, TTS et coatings,nettoyage, désinfection, stérilisation, conditionnement, traçabilité, etc.• Biofilms et infection des implants• Antibioprophylaxie et antibiothérapie : locale et / ou générale, mode d'action, évo lu -tion de la résistance bactérienne, nouvelles molécules ; Anti bio pro phylaxie en chirurgieaseptique : protocole vs personnalisation ; Traitements écologiques de l'infection• Les infections dans les spécialités chirurgicales : états des lieux ; Check list au blocopératoire : pourquoi & comment ? Les séquelles des infections osteo articulaires ;L'amputation pour raison infectieuse : indications, appareillages et perspectives• Formation / Audit / ConseilPOUR PROPOSER UNE COMMUNICATION, POUR TOUTE INFORMATION : merci de contacterAgathe FOREST • Tél. 01 48 91 89 89 • aforest@oriex.fr