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Journal of Film Preservation N° 60/61 - FIAF

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d’accès et de communication des données, la décision doit être<br />

adaptée aux stratégies en terme d’évolution technologique, en terme<br />

de coûts et en terme de résultats recherchés.<br />

Le transfert sur un autre support, qu’il s’agisse de films, de<br />

documents audiovisuels ou de sons, suppose que l’on puisse “relire”<br />

l’élément original. Dans certains cas (films primitifs 35 mm ou petits<br />

formats, par exemple, commentés par Philippe Brunetaud - CNC)<br />

l’opération est complexe.<br />

Le plus souvent on ne peut pas se contenter de transférer les<br />

éléments sans procéder auparavant (ou en même temps) à la<br />

réparation des dégradations constatées. Les films cinématographiques<br />

peuvent se dégrader de différentes façons. Pour les films en couleur,<br />

le risque est de voir disparaître les colorants. Dans les cas extrêmes,<br />

on a parfois recours à la restauration numérique. Les résultats<br />

obtenus varient en terme de qualité. Mais le problème réside dans le<br />

fait que l’étalonnage des couleurs reconstituées se fait sans autres<br />

références que l’interprétation subjective du technicien. Bernard<br />

Besserer (L3i, Université de La Rochelle) a présenté le résultat de<br />

travaux entrepris pour essayer d’obtenir une restitution des couleurs<br />

qui s’appuie plus sur les informations contenues dans l’émulsion. Le<br />

processus de numérisation d’un film (première étape de la<br />

restauration numérique) s’effectue souvent à partir du négatif et doit<br />

créer une image positive RVB plus facile à manipuler ensuite. Ce<br />

processus doit donc déterminer les quantités de lumière R, V et B qui<br />

seront absorbées respectivement par les couches C,M,J. Les scanners<br />

sont à matrice ou à barrettes CCD monochrome : il faut donc faire 3<br />

passes. On éclaire le négatif en utilisant tour à tour une lumière<br />

monochrome R, V, B. Le capteur CCD du scanner placé de l’autre<br />

côté du film mesure la quantité restante de lumière après avoir<br />

traversé le film R’, V’, B’. Il est ainsi possible de déterminer la<br />

quantité de lumière rouge (r) , verte (v) et bleue (b) absorbée par le<br />

film, proportionnelle à la densité des pigments et formant les plans<br />

RVB de l’image positive résultante : r = R-R’, etc.<br />

Ces formules seraient correctes si les 3 couches CMJ n’absorbaient<br />

que leurs couleurs complémentaires correspondantes RVB, mais en<br />

fait il se produit des absorptions indésirables : C absorbe R mais<br />

aussi un peu V et B, M absorbe V et B et très peu R, J absorbe B et<br />

un peu V et très peu R. Dans le cas d’images dont une ou deux<br />

couches sont affaiblies, l’importance des corrélations introduites par<br />

ces absorptions est encore plus marquée, parce que les couches dont<br />

la densité est faible absorbent peu la lumière et les couches dont les<br />

colorants sont intacts ont donc une influence proportionnellement<br />

plus grande par leur absorption. Il faut donc effectuer une correction<br />

préalable à toute manipulation, plan par plan. Pour que cela soit plus<br />

rapide et donc plus efficace en termes de coût il faut parvenir à un<br />

système de recherche automatique des corrélations parasites. Cela<br />

passe par la mise au point d’une méthode pour déterminer de façon<br />

29 <strong>Journal</strong> <strong>of</strong> <strong>Film</strong> <strong>Preservation</strong> / <strong>60</strong>/<strong>61</strong> / 2000<br />

contenidos digitalizados hay numerosas<br />

soluciones comerciales a disposición de los<br />

archivos. Pero está claro que, por el<br />

momento, no se han concebido programas<br />

específicos sino que se trata de soluciones<br />

pensadas para otros campos pr<strong>of</strong>esionales<br />

(prensa, agencias fotográficas...) y<br />

supuestamente adaptadas a las necesidades<br />

de los archivos audiovisuales.<br />

Basándose en la práctica y la experiencia en<br />

el campo de la investigación espacial, se han<br />

definido algunas reglas pragmáticas para la<br />

preservación de datos :<br />

- Es necesario que estos sean independientes<br />

de los sistemas utilizados para crearlos y<br />

gestionarlos. Esto afecta a la estructura de<br />

los ficheros y los modos de codificación<br />

utilizados. Resulta necesario rechazar todas<br />

las estructuras de datos definidas como<br />

“prioritarias”.<br />

- Es necesario contar con una descripción de<br />

los datos (sintáctica y semántica) exhaustiva<br />

y conforme a los datos y a los sistemas de<br />

archivo, para mejor gestionar las<br />

evoluciones tecnológicas a las que estos<br />

sistemas están ligados y para limitar los<br />

efectos perversos : separación de las<br />

funciones principales en servicios autónomos<br />

(captura de datos, almacenamiento, gestión<br />

de datos, acceso a los datos).<br />

Un modelo titulado “OAIS” establece un<br />

cuadro para una comprensión global y<br />

común de la cuestión del almacenamiento a<br />

largo plazo de los datos digitalizados y<br />

constituye una base para el desarrollo de<br />

estándares complementarios.<br />

Mundos muy diferentes concurren en la<br />

definición y le desarrollo de los metadatos.<br />

El mundo de la gestión tradicional que reúne<br />

diversas categorías de productores de<br />

información (los autores, etc. que producen<br />

la información primaria y controlan su<br />

difusión, las bibliotecas, archivos, etc. que<br />

producen la información documental<br />

tradicional) y el mundo de las tecnologías de<br />

la información (su codificación, su<br />

almacenamiento, su transmisión) que está<br />

fuertemente dominado por las necesidades<br />

determinadas por las páginas WEB y que<br />

imponen una estrategia global para<br />

establecer estándares comunes a los recursos<br />

y a los metadatos.

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