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combinatoire incluait au moins deux mâ<strong>le</strong>s, trois probab<strong>le</strong>ment.<br />
Je l’orientai vers Spielberg, ce que recherchait anthelme ne<br />
pouvait être qu’une rencontre du troisième type. Guac ! très peu<br />
pour moi. Je lui souhaitai menta<strong>le</strong>ment bonne chance, à lui et<br />
à ses troup<strong>le</strong>s, et lui confiai que je travaillais sur une pièce de<br />
théâtre qui par<strong>le</strong>rait de ça. À la française…<br />
Oriane adorait ce type et en l’écoutant je finis par comprendre<br />
pourquoi. Les femmes aiment <strong>le</strong>s péda<strong>le</strong>s, c’est connu. mais<br />
anthelme avait une manière très personnel<strong>le</strong> de <strong>le</strong>s modu<strong>le</strong>r<br />
sans <strong>le</strong>s emmerder, de <strong>le</strong>s mettre en va<strong>le</strong>ur sans <strong>le</strong>s stresser, de<br />
<strong>le</strong>ur trouver ce « rien » qui rendait chacune d’entre el<strong>le</strong>s unique.<br />
même Oriane y était sensib<strong>le</strong>. Le seul problème que <strong>le</strong> maître ès<br />
froufrous avait avec ma Kaline était <strong>le</strong> syndrome tNt (trou Noir<br />
terrifiant), d’où ces coulées subites de sperme qui lui donnaient<br />
du plaisir mais l’embarrassaient passab<strong>le</strong>ment. Il s’y était fait. Il<br />
avait même pensé mettre sa fortune aux pieds de la bel<strong>le</strong> et trouver<br />
avec el<strong>le</strong> un modus vivendi. mais il ne s’était jamais décidé à se<br />
déclarer.<br />
<strong>On</strong> parla donc des préparatifs en cours. « Hâtifs » était <strong>le</strong> mot car<br />
il ne s’agissait de rien de moins que d’organiser pour <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain<br />
soir un défilé « retentissant », un coup de tonnerre dans <strong>le</strong> ciel<br />
new-yorkais et surtout dans un milieu tota<strong>le</strong>ment surfait.<br />
Oriane voulait réaliser une performance mode chez anthelme,<br />
avoir <strong>le</strong> gratin local à ses pieds, filtrer l’audience tout en laissant<br />
place à l’imprévu, mixer <strong>le</strong> défilé avec un match de base ball et<br />
déc<strong>le</strong>ncher à quatre heures du matin <strong>le</strong> « a.W.O. ! », phénomène<br />
qu’anthelme se refusa absolu ment à commenter. Last but not<br />
<strong>le</strong>ast el<strong>le</strong> tenait à ce que l’ensemb<strong>le</strong> du réseau national couvre<br />
l’événement.<br />
– <strong>On</strong> pourrait kidnapper Hillary en direct, lui proposai-je. Ça<br />
ferait très éventuel<strong>le</strong>ment venir <strong>le</strong>s media.<br />
Il n’avait pas d’opinion, il faisait confiance à la bel<strong>le</strong> et il<br />
ajouta que Chris Cool jouerait un rô<strong>le</strong> fondamental dans cette<br />
live performance en jouant <strong>le</strong> DDJ, démiurgique DJ, personnage<br />
évidemment considérab<strong>le</strong> aux uSa.<br />
Je me creusai la tête sans résultat. Que serait cet a.W.O. ?<br />
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