On a volé le Big Bang - Margelle

vie quotidienne, rien ne lui plut. Oriane était une perfectionniste,
elle ne voulait réaliser que des œuvres d’art. et avec ce matias
c’était mission impossible. elle pourrait le tuer à la chinoise, en
lui provoquant des éjaculations si nombreuses qu’il en pisserait
rapidement son sang. Fahwaz n’aimerait pas. une lumière lui
vint. La poésie. Ce type était aussi un poète.
un poète qui se détruisait mais un poète. Il suffirait de lui
montrer l’inconcevable vérité et il en mourrait. Dans la joie ou
les imprécations, ça, elle ne le savait pas.
Oriane n’était autre que l’incarnation présente de Kali la douce.
elle n’avait aucun droit à l’orgasme car les conséquences eussent
été impensables pour celle qui portait l’univers dans son sexe.
Celle qui assurait la destruction, celle qui, somme toute, préparait
la Voie à la Danseuse Cosmique.
Depuis toujours Oriane était vierge.
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