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Approche quantitative de la fonction de nourricerie jouée par les ...

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Guil<strong>de</strong>s colonisatrices, contextes métaécosystémiques et colonisation <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong><br />

transition.<br />

divers écosystèmes : roselières, côtes rocheuses, vasières, chenal, estrans, etc.). Il est le<br />

résultat <strong>de</strong>s interactions entre <strong>les</strong> phénomènes physiques naturels comme l’érosion et <strong>les</strong><br />

impacts <strong>de</strong>s activités anthropiques comme le dragage, l’endiguement, <strong>la</strong> présence <strong>de</strong> cultures<br />

marines ou <strong>de</strong> zones portuaires.<br />

Une définition du contexte global <strong>de</strong>s sites étudiées a été effectuée à <strong>par</strong>tir <strong>de</strong>s<br />

données existantes et <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation géographique <strong>de</strong>s sites (écosystèmes voisins, liens avec<br />

d’autres zones estuariennes, etc.).<br />

Ainsi, <strong>par</strong> exemple, <strong>la</strong> baie <strong>de</strong> Saint-Brieuc peut être définie <strong>par</strong> son marais salé<br />

enc<strong>la</strong>vé, sa connectivité avec <strong>de</strong>s estrans sableux, et <strong>de</strong> <strong>par</strong> sa <strong>fonction</strong> d’exutoire <strong>de</strong> petits<br />

fleuves côtiers. La baie du Mont Saint-Michel en revanche est plutôt qualifiée <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> baie<br />

à grands estrans vaseux, possédant <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s surfaces <strong>de</strong> marais salés et recueil<strong>la</strong>nt <strong>les</strong> eaux<br />

<strong>de</strong> trois fleuves côtiers (Sée, Sélune et Couesnon), etc.<br />

3. Résultats.<br />

3.1. Guil<strong>de</strong>s colonisatrices présentes dans <strong>les</strong> marais salés intertidaux.<br />

L’analyse <strong>de</strong>s compositions spécifiques <strong>de</strong>s peuplements <strong>de</strong> poissons <strong>de</strong>s complexes<br />

estuaires marais salés intertidaux indique <strong>de</strong>s ressemb<strong>la</strong>nces entre <strong>les</strong> systèmes étudiés.<br />

Ainsi, <strong>les</strong> trois baies présentent une majorité <strong>de</strong> Y avec respectivement 61,1% pour <strong>la</strong> baie <strong>de</strong><br />

Saint-Brieuc, 62,5% pour <strong>la</strong> baie du Mont Saint-Michel, et 70,8% pour <strong>la</strong> baie <strong>de</strong> l’Aiguillon.<br />

L’estuaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire quant à lui présente une faible proposition d’espèces ap<strong>par</strong>tenant à<br />

cette guil<strong>de</strong>. En ce qui concerne <strong>les</strong> J, ils sont majoritaires en Loire et très faiblement<br />

représentés dans <strong>les</strong> autres systèmes (5,6% en BSB et ,2% en BDA) mais substantiellement<br />

présents en BMSM avec 12,5%. La baie <strong>de</strong> Saint-Brieuc et l’estuaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> Loire accueillent<br />

11,1% et 11,8% d’espèces O. Cette guil<strong>de</strong> n’est pas représentée en BMSM et n’est présente<br />

qu’à hauteur <strong>de</strong> 4,2% en BDA. Les espèces rési<strong>de</strong>ntes (R) représentent environ le même<br />

pourcentage suivant <strong>les</strong> sites avec près <strong>de</strong> 17%, il en est <strong>de</strong> même pour <strong>la</strong> guil<strong>de</strong> <strong>de</strong>s T où<br />

une seule espèce représentant cette guil<strong>de</strong> a été capturé (Anguil<strong>la</strong> anguil<strong>la</strong>).<br />

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