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Approche quantitative de la fonction de nourricerie jouée par les ...

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Guil<strong>de</strong>s colonisatrices, contextes métaécosystémiques et colonisation <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong><br />

transition.<br />

Tableau 31 : Pourcentages <strong>de</strong> chaque guil<strong>de</strong>s colonisatrices présentes dans <strong>les</strong> complexes estuariens<br />

étudiés sur <strong>la</strong> faça<strong>de</strong> ouest <strong>de</strong> <strong>la</strong> France.<br />

BSB BMSM BDA EDL<br />

Y 61,1% 62,5% 70,8% 11,8%<br />

J 5,6% 12,5% 4,2% 52,9%<br />

O 11,1% 0,0% 4,2% 11,8%<br />

R 16,7% 18,8% 16,7% 17,6%<br />

T 5,6% 6,3% 4,2% 5,9%<br />

N 18 16 24 17<br />

3.2. Utilisation <strong>de</strong>s zones estuariennes et p<strong>la</strong>sticités spécifiques.<br />

Lorsque l’on étudie <strong>les</strong> comportements <strong>de</strong>s peuplements piscico<strong>les</strong> présents dans <strong>les</strong><br />

eaux <strong>de</strong> transitions, trois grands groupes d’espèces présentant <strong>de</strong>s caractéristiques communes<br />

se détachent : (i) Une première distinction dans <strong>les</strong> groupes d’espèces peut être effectuée,<br />

lorsque l’on considère <strong>les</strong> espèces présentes dans un seul site. (ii) Un <strong>de</strong>uxième groupe<br />

présente une pérennité <strong>de</strong> <strong>la</strong> fréquentation quelque soit le site étudié et une pérennité du<br />

comportement colonisateur. (iii) Un troisième groupe est composé d’espèces qui colonisent<br />

<strong>de</strong>ux ou plus <strong>de</strong> sites mais qui présentent <strong>de</strong>s stratégies <strong>de</strong> colonisation variab<strong>les</strong> selon <strong>les</strong><br />

complexes étudiés.<br />

(i) Espèces présentes dans un seul site :<br />

Huit espèces Y ne sont capturées que dans une baie et en très faib<strong>les</strong> effectifs. C’est le<br />

cas du Dragonnet lyre (C. lyra), du Mer<strong>la</strong>n (M. mer<strong>la</strong>ngus) en Loire, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Plie (P. p<strong>la</strong>tessa),<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> Sardine (S. pilchardus), <strong>de</strong> <strong>la</strong> Dora<strong>de</strong> royale (S. aurata) et du Syngnathe <strong>de</strong> Duméril (S.<br />

rostel<strong>la</strong>tus) en baie <strong>de</strong> l’Aiguillon, du Lieu (P. pol<strong>la</strong>chius), <strong>de</strong> <strong>la</strong> Barbue (S. rhombus) du<br />

Chabot buffle (T. bubalis) en baie <strong>de</strong> Saint-Brieuc et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong> vive (T. draco) en baie du<br />

Mont Saint-Michel.<br />

Certaines <strong>de</strong> ces espèces ont <strong>de</strong>s affinités notab<strong>les</strong> avec <strong>de</strong>s écosystèmes adjacents qui<br />

représentent leur milieu <strong>de</strong> vie à l’âge adulte. C’est le cas pour <strong>la</strong> Gran<strong>de</strong> vive (Halstread et<br />

al. 1990), <strong>de</strong> <strong>la</strong> Barbue, <strong>la</strong> Plie et le Dragonnet qui fréquentent plutôt <strong>les</strong> zones sableuses ou<br />

sablo vaseuses (Quéro et Vayne 1997a). Ainsi le contexte joue un rôle très important dans <strong>la</strong><br />

diffusion <strong>de</strong>s espèces. Le Lieu et <strong>la</strong> Dora<strong>de</strong> royale quant à eux fréquentent <strong>les</strong> zones côtières<br />

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