La Déesse de Grattavache - Margelle

tue pas beaucoup de banquiers dans ces pages mais
c’est une fille qui s’améliore vite. Pages 83, 87, 89,
91, 97, 100, 111, 112, 113, 114, 119, 120, 121, 130,
134, 136, 141, 145, 146, 147, 158, 159, 179, 180,
181, 185, 186, 193, 195, 196, 200, 203, 204, 205,
221, 223, 225, 226, 227, 232, 235, 236, 240, 243,
244, 246, 247, 248, 253, 254, 255, 257, 293, 294,
295, 296, 297, 298, 299, 300, 302, 307, 309, 310,
322, 323, 324, 325 et 357
Dieu : Je suis pratiquement arrivé à lui foutre la
paix dans ce livre. De mauvais esprits commenteront
que je dérange son fils. D’autre part « Dieu se
refroidit “, méditez ça. Pas de numéros de page car
Il est non numérable.
DmA : Du même Auteur. Voir la série des NdE
et autres abréviations techniques. Ce mot revient
aux pages 50, 79, 98, 119 et 149.
E
Enfer : a) Celui des juifs, une décharge de banlieue
nommée Géhenne b) Celui de Swedenborg :
soi-même c) Celui de Sartre : les autres d) Ceux de
Bosch ou de Dante, des enfers de poètes e) Celui
des philosophes (Attention vous les philosophes
qui parlez de la femme avec tout l’irrespect
de votre ignorance, vous irez en enfer. Avec
un peu de chance ce sera leur enfer où elles
vous laveront dans une bonne et longue lessive
à bonne température avant de vous faire
renaître mais si vous persistez dans vos conneries
arrogantes ce sera celui de Borges où vous
devrez, pour l’éternité, relire vos inepties) in
IDM DmA. f) la couleur de l’enfer (La caractéristique
séduisante de l’enfer catholique réside
dans la carnation colorée que les peintres, depuis la
Haute Époque, lui ont prêtée. Chairs et flammes s’y
harmonisent dans des tons chaleureux. Bravant les
bûchers la femme hanta avec grâce les fréquences
basses de la lumière, du rouge au jaune. L’homme
évolué, alchimiste et poète se promenait dans les
fréquences hautes, le violet quand il accédait à la
pleine possession de ses énergies. Les artistes l’ont
compris en peignant des femmes « chaudes « par
opposition à un Paradis dont l’absence de coloris
relève de la « désincarnation blanche ». Plus tard,
l’ensemble des cinéastes et graphistes se rallia à
cette vision, même si les saveurs de l’enfer promet-
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taient de dures éternités dont l’horreur est impensable.
Deconstructing Harry n’échappe pas à cette
dichochromie, l’enfer, où le cher auteur déroule
ses jérémiades humoristiques et place ses éditeurs,
prend l’aspect d’une rave sadomaso. Ainsi que
beaucoup d’autres films tels que Ma vie est un enfer
plein de bons textes et Les sorcières d’Eastwick où
un Nicholson endiablé exerce ses pouvoirs sur un
superbe trio de sorcières tricolores. Les livres érotiques
eux-mêmes furent classés dans les enfers des
bibliothèques pour ne pas perdre leurs couleurs. La
religion catholique chromatiquement trop tolérante
avait donc autorisé l’emploi de la couleur, des parfums,
de la lumière dans des œuvres qui nous parvinrent
polies par les siècles. La femme s’y pavana
dans la tessiture grave du spectre, reflet adouci des
flammes de l’enfer. Les poètes nous le rappellent.)
ibidem g) enfers féminins : a) hypothèse poétique
indémontrable b) associé à l’idée de plaisir
avec de fâcheuses exceptions c) vieille malédiction
juive d) excellent film avec Liz Hurley
(Bedazzled, 2000) e) activité commerciale
très prospère f) pourrait être la balance commerciale
de la culpabilité masculine envers la
femme ou simplement l’humain : Pages 35, 46,
48, 79, 123, 137, 143, 152, 159, 236, 272, 286, 292,
299 et 314.
Étoile Biologique : La femme sans visage. Elle
a diverses origines. a) Personnage d’une bande dessinée
japonaise b) Frank Herbert L’Étoile et le fouet
c) Personnage énigmatique du feuilleton Sombrepotim,
Génie du crime. (Op. cit.) Pages 23 et 204.
F
femme : a) La bonne référence. Finalement tout
le monde en parle et personne ne la connaît. b) Il est
intéressant d’examiner le spectre sonore des noms
de la femme (fille aussi) dans diverses langues.
Femme, Frau, Mujer, Woman, Fille, Girl, Chica,
Mädchen, Femelle, Weib… La présence du bruit
est grande (« f » de femme ou Frau, jota espagnole,
fille et même le chuinté de « chica ». Ce son de feu
ou de vent dirait quelque chose du facteur incertitude
« femme ». Ici le « She » anglais est excellent.
D’un autre côté la mammale « m » est latine et se
trouve aussi bien en anglais qu’en français, lettre
ronde comme un sein, gourmande, évocatrice de
la succion du sein, sonorité douce (différente de