La Déesse de Grattavache - Margelle

ça, éventuellement je pourrais te le proposer quoique…) et on va pas louper
Carole la fille que Johny essaye sans succès d’attraper (Oh ! Carole, ce soir si
je suis là, c’est à cause de toi), Caroline la monacale avec sa raie au milieu,
comme Ali Mc Graw, moderne et falote dame aux Camelias, une masse quasi
gélatineuse de Caroll sans le moindre Lewis d’or, Carolyn l’insolvable, Carolanne
aux grandes esgourdes, des à propos desquelles je te fais pas de commentaire
sinon ce chapitre va faire dans les mille pages, Caron fille infernale, Carrine
la dentaire, Carron qui se nomme pas Leslie, Carry qui va mieux à un vieil acteur
pédé cornaqué par Hitch à la coque, Casandra l’impressionnante qui regarde au
loin, Casey la fille d’affaires et, petite variante, Cassandra, avec SS, celle qui
annonce les coulées de boue sur Grattavache et même le cours de la bourse à
Wall Street, ce qui est, entre nous, est pas sorcier. Je te fais la lettre x ? Devrait
pas y en avoir des masses, j’y rencontre Xana en compagnie de Xandra, Xanthia
celle qui est marquée par Citroën, Xaria, (c’est joli ça mais prononcer son nom
tous les jours ça m’agacerait les dents) j’en saute une douzaine et j’atterris sur
Xelina (encore une Aline loupée), Xena, Xénia, (ça s’rait-t-y pas la guerrière
celle là ? l’amazone blonde avec des bottes commak, un soutif pour tétons armés
et un gros pétard ?) puis, en fin de course, Xuan, trop chinoise et Xylia qui me
fait penser à mon à un ébéniste, euhhh je veux dire à une fraise des bois. Et Z,
finalement, on aura pioché que dans quatre petites lettres et on est déjà débordés,
chez Zède y’a des filles vraiment pas d’chez nous : Mesdemoiselles Zabal et ses
anses, Zabèle la chèvre affectueuse, Zahia, Zahira (moi aussi merci), Zahra la
sœur de Thoustra, Zaïa, Zaïna aïe comme ces filles à trémas sont pointues, Zakia
de la tribu des Nakas, Zaneta (une bougnoule à tous les coups), Zaola, Zara
copine de Tristan et une qui sort du lot, la môme Zazie, c’est celle qui prend le
métro et qui a inspiré la Musaraigne à San Tantonio, Zazu qui fait un rien pédale
des années cinquante, Zéa, qui doit être sinueuse ou chochotante, le seveu fur la
langue, Zéline la féline, Zen la fille impassible contre Zéphirine la fille impossible,
trop venteuse, et encore, Zoé que j’aime bien, y parait que ça veut dire
la vie et si une belle fille c’est pas la vie alors mon cul c’est du poulet, j’en ai
sauté une quarantaine, et ça descend vers Zoélie l’animatrice vitale du soleil, elle
m’impressionne une chtouille, Zoéline, Zoëlla, Zoëlle (j’aime mieux Joelle mais
on n’a pas fait la lettre J) et Zofia la fille de l’Est qui sait ? Arrive Zofie et, tu l’as
deviné, j’aime mieux Sophie, zon toutes un chpoil sur la langue chelles-là ! sans
oublier la sérieuse Zohrah qui doit être Youp (et j’te jures qu’elles sont belles les
Sabras) avec la bande à Zophie, c’est-à-dire, Zorah la nécromancienne, Zoriona
cette toute étoilée, Zoubaïda (j’suis con mais ça me fait penser à “trou du cul”, je
m’essplique pas), Zoubida celle de la danse du ventre, Zoulika qui a donné son
nom à une marque d’épices, Zoun, (j’adore !) Zuhra (mais un peu tard qu’on ne
la rebaiserait pas gratos), Zurie la presque suisse-toto, Zurina (voyons ma chère,
retenez-vous), et Zvarte qu’est si étrange que j’irais même pas donner ce nom à
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